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Par Dans mes malles le 27 Février 2016 à 18:08
Promenade autour d'Estaimbourg
Ce samedi après-midi, muni du descriptif fourni gratuitement par la commune, nous avons effectué une belle promenade d'une heure autour d'Estaimbourg qui fait partie de l'entité d'Espaimpuis.
Le parcours débute à l'église Saints-Denis-et-Ghislain, construite en 1784 en lieu et place d'une église romane primitive. Dans cette église, les gisants en pierre de Philippe d'Ollehain (1507) et de Gilbert et Hélène de la Broye (1623), seigneurs d'Estaimbourg, méritent le détour.
La promenade nous invite à passer devant le Domaine de Bourgogne (inaccessible en hiver) dans lequel se dresse le château de Bourgogne (1854) à l'initiative de son propriétaire, Charles de Bourgogne, un descendant des ducs de Bourgogne en ligne bâtarde. Racheté par la commune en 1959, ce château abrite des salles d'exposition et de réception.
Pour la visite du parc, voir : http://chemin.eklablog.net/estaimbourg-a117804826
La promenade nous mène à travers les jolies campagnes : "les Aulnes" (quartier caractérisé autrefois par la présence d'aulnes, ces arbres des zones humides et des berges des cours d'eau) ; "Luna" (partie de la plaine autrefois fréquemment recouverte d'eau dans laquelle nos ancêtres les Gaulois voyaient la lune se refléter) ; la "Jonquière" (endroit où poussaient les joncs, utilisés en vannerie notamment pour la confection des paniers et des fonds de chaise).
Nous avons quelques fois franchi le rieu du Mazet qui prend sa source à Néchin et qui décrit de nombreux méandres à travers les hameaux de Joncquière, du Grand Trieu et des Aulnes. Après avoir alimenté les douves du château de Biez puis celles du château de Bourgogne, ce rieu va finalement rejoindre l'Escaut.
En fin de ce parcours en boucle, nous observons une ancienne et imposante ferme de Bourgogne, présentant le blason de Bourgogne au-dessus du porche, signe d'appartenance au château de Bourgogne.
Avant de rejoindre l'église, nous passons devant l'ancien presbytère.
A. B.
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Par Dans mes malles le 27 Février 2016 à 08:48
Le Pont des Trous à Tournai
Le pont des Trous de Tournai est un pont datant du 13ème siècle enjambant l'Escaut à Tournai, en Belgique.
Le Pont des Trous est l'un des plus prestigieux vestiges de l'architecture militaire médiévale de notre pays. Il faisait partie de la seconde enceinte communale, percée de 18 portes, et défendait le cours de l'Escaut dans sa traversée de la ville. Il est l’un des trois seuls ponts militaires fluviaux existant encore dans le monde.
Érigé à la fin du 13ème siècle, sa construction dura environ 50 ans : la tour de la rive gauche (tour du Bourdiel) date de 1281, la tour rive droite (tour de la Thieulerie) date de 1304 et il fallut encore 25 ans pour élever les arches. D’imposantes grilles pouvaient à tout moment barrer le passage.
Vingt-cinq ans furent encore nécessaires pour achever les arches. Les tours sont plates du côté de la ville et arrondies vers la campagne. La courtine est percée de baies et d'archères.
Le Pont des Trous connut diverses vicissitudes, notamment en 1340, lors de l’attaque de la Cité par les Flamands et les Anglais, conduits par Edouard III, roi d'Angleterre.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, l'arche centrale fut dynamitée. Lors de la reconstruction du pont, en 1948, celui-ci fut notamment surélevé de 2,40 m pour rétablir et faciliter la navigation fluviale, pour répondre à l'évolution de gabarits des péniches.
Récemment, la France a réaffirmé son intérêt pour le projet de relier la Seine à l’Escaut.
Le pont des Trous, cet édifice médiéval si cher aux Tournaisiens, va connaître dans les prochaines années sa plus grande modification depuis sa reconstruction après la Seconde Guerre mondiale. Au grand dam de nombreux habitants qui ne digèrent toujours pas l’idée qu’on puisse toucher à l’esthétique si particulière de l’édifice.
Il ne fait désormais plus aucun doute que le pont des Trous si cher aux Tournaisiens sera élargi. C’est semble-t-il le prix que le gouvernement wallon est prêt à payer pour la concrétisation du projet Seine-Escaut qui vise à créer une véritable autoroute fluviale pour bateaux de gros gabarit entre le bassin parisien et le nord de l’Europe en passant par la Belgique et la Wallonie.
À Tournai, la mise à gabarit de l’Escaut pour le passage des bateaux de 2.000 tonnes nécessite une série de travaux importants. La modification du Pont des Trous (dont l’arche centrale est trop étroite pour les gros bateaux) est le projet le plus délicat.
Alors à quoi ressemblera le pont des Trous ? C’est l’option de l’élargissement de l’arche centrale en résille qui retient l’attention du gouvernement wallon. « Elle serait la plus appropriée afin de maintenir l’image du Pont des Trous, à savoir une coursive, deux tours et trois arches, indique le ministre. L’idée est de ne pas toucher aux deux tours, de placer des lisses de guidage nécessaire au passage des bateaux et d’élargir l’arche centrale pour respecter le gabarit nécessaire sans quoi ça n’a pas d’intérêt de faire tant d’investissements si on ne sait pas maximaliser l’exploitation économique de cette voie d’eau. »
Il est actuellement impossible de déterminer quand le pont des Trous changera réellement de visage.
En attendant, admirons ce prestigieux vestige du passé !
A. B.
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Par Dans mes malles le 17 Février 2016 à 17:40
Nouvelle promenade le long du Canal de l'Espierre
Entre l'écluse d'Estaimpuis et le pont du chemin de fer (ligne Tournai - Mouscron)
Le point de départ : l'écluse d'Estaimpuis, sous un pont de la route reliant Estaimpuis à Estaimbourg
Le Canal de l'Espierre sous les rayons bienfaisants du soleil d'hiver
17 février 2016
Au bout de cette petite promenade : la ligne de chemin de fer Tournai - Mouscron
Cet endroit est particulièrement calme en cette saison.
J'ai rencontré plusieurs animaux.
Outre les habituels canards...
un magnifique héron au pied de l'arbre (centre de la photo) :
des moutons, des chèvres, de jeunes daims, des poules et un coq
A. B.
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Par Dans mes malles le 12 Février 2016 à 17:53
Le long du canal de l'Espierre, entre la station d'épuration du Grimonpont et la Maison du Canal
Belle promenade à Leers, ce vendredi après-midi, le long du canal de l'Espierre, entre la station d'épuration du Grimonpont et la Maison du Canal, par temps sec et ensoleillé !
Nous avions déjà repéré la station d'épuration lors d'une promenade précédente.
La station d’épuration de Wattrelos – Grimonpont, plus connue sous le nom de station du Grimonpont, est chargée de traiter les eaux usées de l’agglomération d’assainissement de Wattrelos. Elle traite également des eaux usées en provenance de la région de Mouscron en Belgique (Wallonie). C’est donc une station transfrontalière. Dans les différents réseaux la collecte se fait majoritairement en système unitaire : les eaux résiduaires (domestiques et industrielles) et les eaux pluviales sont recueillies dans les mêmes canalisations.
La grande particularité de la station d’épuration du Grimonpont c’est de traiter environ 10 % de l’eau qui sert à l’alimentation du canal de Roubaix. Mais cette eau n’est pas rejetée directement dans les biefs, elle passe d’abord par une série de bassins filtrants qui fonctionnent sur le principe du lagunage : les derniers polluants sont filtrés naturellement par des roseaux, des massettes et des iris. Les poissons y trouvent leur compte, tout comme les oiseaux et les promeneurs qui profitent d’un espace naturel de huit hectares parcouru de sentiers. Le site est accessible depuis la rue des Pêcheurs, à Leers.
L'objectif principal des bassins filtrants est de fournir suffisamment d'eau, et de l'eau de bonne qualité, au canal de Roubaix lorsque ce dernier est remis en circulation en haute saison. Une partie des eaux traitées de la station de Grimonpont est donc utilisée pour compenser les pertes en eaux sur les biefs français et éventuellement belges, subvenir occasionnellement à une panne d'une station de recyclage, assurer les besoins liés à la navigation transfrontalière...
L'intérêt de cette visite est aussi de voir qu'on a pu créer un écosystème très actif car dans les bassins, les plantes tout juste sorties de l'hiver n'ont pas encore repoussé. Elles deviendront le nichoir de beaucoup d'espèces d'oiseaux et d'insectes. Un jardin botanique et animalier qui, en plus, aide à réduire l'impact de l'homme sur l'environnement.
La suite de notre promenade : jusqu'à la "Maison du Canal" à Leers.
Retour par l'autre côté du canal !
Vue vers Wattrelos - Vue vers Evregnies
A. B.
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Par Dans mes malles le 26 Janvier 2016 à 20:38
A la découverte du Parc Barbieux à Roubaix (France)
Le Parc Barbieux est situé sur la commune de Roubaix faisant partie de Lille Métropole. C'est un parc remarquable par la présence de plus de 60 essences d'arbres. Il s’étend sur 1,5 kilomètre avec une surface de 34 hectares. Le Parc Barbieux est l’un des plus beaux parcs urbains de France et de ce fait mérite qu’on s’y attarde.
Le Parc Barbieux est situé à l'extrémité Ouest de la ville de Roubaix, le long du Grand boulevard qui relie le centre de Roubaix au centre de Lille. Le parc Barbieux sépare en deux parties la ville de Croix. Les alentours du Parc Barbieux constituent la zone la plus riche de la ville de Roubaix, avec de nombreuses maisons luxueuses.
Le Parc Barbieux est un lieu important des loisirs roubaisiens. Le parc propose, en plus des promenades, des terrains de pétanque, des jeux pour enfants et un manège, un minigolf, des pédalos et des barques ainsi qu'un restaurant-bar et différentes buvettes.
Mes photos
Un peu d'histoire
Dans les années 1840, un projet pour creuser un canal à partir de Roubaix pour relier la Marque avait été entamé. Mais diverses difficultés techniques conduisent à son abandon. En 1859, Henri-Léon Lisot imagine de remplacer ces terrains vallonnés et ce début de canal par un parc urbain. Les travaux commencent en 1879 et se termineront officiellement en 1905 par arrêté préfectoral.
En 1911, le site du parc a accueilli l'Exposition internationale du Nord de la France qui a attiré deux millions de visiteurs en six mois.
En 1919, la partie du Parc Barbieux situé sur le territoire de la ville de Croix est cédé à la ville de Roubaix, ce qui provoquera la quasi-séparation en deux de la ville de Croix.
A. B.
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