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* Estaimbourg 1
A la découverte d'Estaimbourg
Estaimbourg est une section de la commune belge d'Estaimpuis, située en Région wallonne dans la province de Hainaut. Estaimbourg est surtout connue pour son Domaine de Bourgogne. La seigneurie d'Estaimbourg est mentionnée dès le 12ème siècle. Le château qui y trône est de style néo-médiéval, en briques et pierre. Il est entouré de douves, franchissables par un pont à une arche.
L'église Saint-Denis Saint-Ghislain remonte au 17ème siècle. Elle contient des pierres tombales médiévales.
A la découverte du Domaine de Bourgogne
A quelques pas de Leers, juste après la frontière belge, le parc de Bourgogne s’étend sur 14 hectares de verdure autour d’un château, propriété des seigneurs de Bourgogne au 19ème siècle, qui n’accueille aujourd’hui que des réceptions privées. Le Domaine de Bourgogne, vaste écrin de verdure situé au cœur d’Estaimbourg, est un magnifique parc comprenant plus de 100 espèces d'arbres, des animaux domestique, des jeux de plein air, des étangs et une cafétéria. Il représente une offre unique et gratuite dans la région pour divertir petits et grands.
Avec son étang de pêche, son parc magnifiquement arboré, sa cafétéria, son kiosque à musique, son mini-golf, ses plaines de jeux, son parc animalier, son tennis, sans oublier son parcours santé remis à neuf et étoffé, petits et grands trouveront de quoi occuper les longs jours de vacances dans un esprit de sécurité et de convivialité, le domaine de 14 ha accueille chaque été de nombreuses manifestations dont des concerts...
L’accès au domaine est gratuit. Il offre aux enfants de nombreuses opportunités de s’amuser et se défouler : des chemins de promenade, un parcours santé, une aire de jeux avec notamment une tyrolienne, un mini-golf, des terrains de pétanque… Les petits pourront aussi s’émerveiller devant l’enclos animalier qui accueillent des animaux domestiques et exotiques (emeus, biches, daims, chèvres, oies, etc.).
Le Château
Le château, propriété des seigneurs de Bourgogne au 19ème siècle, est le lieu de réceptions privées (mariages, séminaires d’entreprise etc.) et d’expositions artistiques tout le long de l’année.
Le canal de l’Espierre Pour plus de détails, voir un autre article : Lien URL
Comme tous les canaux creusés au cours de la première moitié du 19ème siècle, le canal de l’Espierre a été créé pour assurer le transport du charbon vers le bassin textile du Nord de la France (Lille-Roubaix-Tourcoing).
Côté belge, les travaux s’achevèrent en 1843. Mais suite à des problèmes d’effondrement côté français, il fallut attendre 1877 pour que la liaison Deûle-Escaut soit enfin terminée.
Long de 8,5 km depuis la frontière franco-belge jusqu’à l’embouchure, ce canal est divisé en trois biefs et surplombé par trois pont-levis.
Construit au gabarit des péniches de 350 tonnes, il connut d’importants problèmes d’alimentation en eau et de pollution qui menèrent à sa fermeture à la navigation en 1985 (La dernière péniche aura son hélice bloquée dans les spires d’un matelas).
Mais le canal de Roubaix – Espierre n’a pourtant jamais été abandonné. A force de mobilisation des riverains et des associations, de volonté politique et d’études techniques, il vient de retrouver une nouvelle jeunesse en tant qu’axe récréatif et écologique au sein d’un territoire transfrontalier.
Le programme européen de travaux Blue Links (2005 – 2009), avec un budget d’environ 37 millions d’euros financé par des fonds européens et par les partenaires transfrontaliers (SPW, VNF, LMCU, Conseil général du Nord) a permis le retour des bateaux (de plaisance !) sur la liaison Deûle-Escaut. Il inscrit ainsi notre canal au cœur du réseau fluvial d’Europe du Nord-Ouest qui relie la Tamise à la Meuse, et Amsterdam au Canal du Midi.
Riche de son histoire, de sa qualité paysagère et patrimoniale, le canal de l’Espierre, classé au Patrimoine Wallon en 2000 avec son chemin de halage, sa double rangée de peupliers, ses ouvrages d’art, porte en lui les promesses d’un territoire renouvelé autour de grandes ambitions : valorisation de l’environnement et des paysages, développement touristique, culturel, social et économique.
A. B.
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