• Une visite au musée Louvres - Lens

     * Au Musée Louvre - Lens

    Ce 12 janvier 2017, nous avons décidé de nous rendre au Musée « Louvre – Lens », ce « deuxième Louvre » situé à Lens dans le Pas-de-Calais. Il s'agit d'un établissement étonnant, très futuriste, avec un côté japonisant pour le grand parc qui l'entoure. Bien qu'autonome, il est lié au musée du Louvre parisien par une convention scientifique et culturelle.

       * Au Musée Louvre - Lens  * Au Musée Louvre - Lens  * Au Musée Louvre - Lens 

    Avant d'accueillir le musée Louvre-Lens, ce bout de terre lensois était un carreau de mine qui s'appelait la fosse Théodore Barrois, plus connue sous le nom de fosse n° 9. On y a extrait du charbon pendant un peu moins d'un siècle. 

     * Au Musée Louvre - Lens

    Ci-dessus, un beau montage réalisé par mon épouse !

     * Au Musée Louvre - Lens

    Maquette de l'ancien site minier

    La fosse a commencé à extraire le 1er octobre 1890. Un puits d'abord profond de 304,40 mètres. Il appartenait à la Compagnie des mines de Lens. La fosse fut détruite durant la Première Guerre mondiale mais rapidement reconstruite. Voici comment elle se présentait dans les années 30 : 

     * Au Musée Louvre - Lens

    Le bâtiment moderne actuel accueille des expositions semi-permanentes représentatives de l'ensemble des collections du musée du Louvre, renouvelées régulièrement. Il accueille également des expositions temporaires de niveau national ou international.

    Le Louvre-Lens compte trois espaces d'expositions : la Grande Galerie, le Pavillon de verre et la Galerie des expositions temporaires. Diverses expositions sont organisées dans ces espaces.

    La Galerie du Temps

    Dans la matinée, nous avons tout d’abord visité « la Galerie du Temps », qui est une immense pièce avec une frise chronologique qui présente des œuvres de tout temps. Il y en a clairement pour tous les goûts : des tableaux, des sculptures, divers objets, de belles mosaïques, même des sarcophages... Chaque oeuvre possède son annotation détaillée avec la date, une petite description, la provenance de l'objet ainsi que sa vie jusqu'au musée. Il nous a fallu une bonne heure pour voir toute cette salle à notre aise. Il en faudrait davantage pour s'intéresser davantage à toutes les œuvres.

    La « Galerie du Temps » montre le long et passionnant cheminement de l'humanité. Elle offre un parcours inédit à travers l'histoire de l'art, de la naissance de l'écriture en Mésopotamie au 4ème millénaire avant notre ère, jusqu'à la révolution industrielle en Europe au milieu du 19ème siècle. Sur une surface spectaculaire de 3 000 m2 d'un seul tenant, elle réunit plus de 200 chefs-d’œuvre du Louvre. Élégante et astucieuse, la scénographie à  la fois chronologique et pluridisciplinaire crée un dialogue nouveau entre les époques, les techniques et les civilisations.

     * Au Musée Louvre - Lens

     * Au Musée Louvre - Lens  * Au Musée Louvre - Lens  * Au Musée Louvre - Lens  * Au Musée Louvre - Lens 

    Lorsque vous rentrez dans cet immense couloir, s'offre à vous une vision étonnante : vous surplombez une véritable frise « grandeur nature ». Au premier plan, des sarcophages égyptiens... et au loin, le chef-d'oeuvre de Delacroix, symbole de l'antenne nordiste du Louvre.

     * Au Musée Louvre - Lens

    J'ai personnellement éprouvé comme un sentiment d'être au pied de millénaires d'histoire et de culture... et de pouvoir m'y balader, ensuite, au gré de mes envies ! Cette « Galerie du temps » est très bien conçue car les œuvres y sont exposées en quinconce, de sorte que le visiteur est contraint de passer devant chacune d'elles.

    Lien avec mes photos personnelles prises dans la Galerie du Temps

    Après la visite de la Galerie du Temps, nous avons déjeuné dans cette sympathique petite brasserie friterie, « Chez Cathy » « typiquement CHT'I », dans un cadre typique du nord Pas de calais. 

    Ce restaurant existait déjà avant la construction du musée et est resté authentique. 

     * Au Musée Louvre - Lens

    La brasserie « Chez Cathy » est parfaitement située à proximité immédiate du Louvre-Lens. Elle connaît un grand succès.

    L’accueil était avenant et souriant, simple, rapide mais pas pressant, et efficace. La cuisine est régionale. Les plats simples, copieux et d'excellente qualité, les frites très bonnes, servies copieusement, un régal ! Le dessert maison - une tarte tatin surmontée d'une délicieuse boule de vanille était succulent. Le service souriant et attentionné. Le rapport qualité prix est remarquable et la « formule déjeuner » que nous avons choisie était attractive.

    En début d'après-midi, nous avons aussi visité une exposition temporaire...

     * Au Musée Louvre - Lens

    « L’HISTOIRE COMMENCE EN MÉSOPOTAMIE »

     * Au Musée Louvre - Lens

    Jusqu'au 23 janvier 2017, le Louvre-Lens consacre une exposition, à la fois belle et pédagogique, à la Mésopotamie, cette fascinante contrée, où l’écriture, le tissage et la roue furent inventés.

     * Au Musée Louvre - Lens

      * Au Musée Louvre - Lens   * Au Musée Louvre - Lens    * Au Musée Louvre - Lens  * Au Musée Louvre - Lens

    Nous avons été agréablement surpris par la qualité de l'organisation de cette exposition qui, dès son entrée, met les visiteurs dans de bonnes conditions en lui proposant des repères actuels qui lui permettront de faire le lien avec cette époque si lointaine.
    Les éclairages, jeux de lumières et toute la mise en scène de cette exposition nous ont réellement séduits.

     * Au Musée Louvre - Lens

     Code Hammurabi - Babylone - Inscriptions cunéiformes - Détail

     * Au Musée Louvre - Lens

    La Mésopotamie, le pays entre les deux fleuves situé pour l'essentiel en Irak actuel, est le berceau de l'économie moderne et de l'écriture avec laquelle commence l'histoire. C'est aussi le pays des premières villes et des systèmes politiques et administratifs les plus anciennement connus à ce jour. Si nos villes, notre cadre de vie, nos croyances et notre imaginaire modernes sont bien différents de ceux de la Mésopotamie antique, ils n'en sont pas moins les héritiers des « premières fois » fondamentales de la civilisation mésopotamienne.

    C'est ce monde à la fois proche et lointain que l'exposition présentera, à travers des œuvres majeures et des témoins inédits de la Mésopotamie du IIIe au 1er millénaire avant J.-C.

    Le musée du Louvre entend ainsi montrer l'importance fondamentale de ce patrimoine mondial, connu partiellement grâce à la Bible et redécouvert à partir du 19ème siècle lors des fouilles archéologiques, alors qu'il est aujourd'hui menacé par la situation tragique en Irak et au Moyen-Orient.

    Née entre le Tigre et l’Euphrate, la Mésopotamie tient son nom des Grecs qui l’avaient appelée le « pays entre deux fleuves ». Cette civilisation a rayonné pendant trois mille ans jusqu’à la conquête d’Alexandre le Grand, en 331 avant J.C. Tombée progressivement dans l’oubli, elle fut redécouverte au 19ème siècle par les archéologues et les érudits.

    Paul-Émile Botta, consul à Mossoul, fut le premier, en 1842, à entreprendre des fouilles dans le nord de l’Irak actuel, à la recherche de l’antique cité de Ninive dont parle la Bible. S’il ne la trouva pas, il exhumera non loin de là, à Khorsabad, l’ancienne capitale assyrienne, les joyaux qui font aujourd’hui la fierté du Musée du Louvre.

     * Au Musée Louvre - Lens

    Un patrimoine menacé

    En raison de leur stature monumentale, les célèbres taureaux ailés n’ont pas pu faire le déplacement jusqu’à Lens, de même que les trésors du Musée de Bagdad, rouvert depuis un an et demi. En Irak, toute sortie d’objets de valeur reste impossible : les pillages sont légion et les combats contre Daech font encore rage. L’ancienne cité de Nimroud, près de Mossoul, vient d’être libérée, il y a quelques semaines à peine, et la Ziggurat, sa colossale tour à étages, a malheureusement été rasée.

    L’exposition évoque par petites touches les menaces qui planent sur ce patrimoine, comme sur une image satellite du site de Khorsabad percé de dizaines de trous par les pilleurs. Le parcours, coloré par les magnifiques relevés de bas-reliefs réalisés lors des fouilles au 19ème siècle, insiste surtout sur l’importance et la richesse de cette civilisation souvent mal connue.

    La Mésopotamie, « le monde des premières fois »

    La commissaire Ariane Thomas est parvenue à rendre lisible les 400 objets venus notamment du Musée du Louvre à Paris, et du British Museum de Londres, à travers un dispositif varié de cartes, de frises chronologiques, de maquettes et de films.

    Nous avons ainsi cheminé dans le palais disparu de Khorsabad et dans ses luxuriants jardins reconstitués en trois dimensions. Là, nous nous sommes « initiés » aux bases de l’écriture cunéiforme dont les signes sont poinçonnés dans l’argile fraîche à l’aide d’un roseau biseauté.

    Pour Ariane Thomas, la Mésopotamie fut le « monde des premières fois ». Non seulement ce peuple fut le premier à écrire son histoire, via des chroniques royales fort détaillées, mais on lui doit aussi de nombreuses inventions : l’irrigation, la roue, la brique moulée, le verre, les produits laitiers, le vin et même la bière, que les notables buvaient à l’aide d’une paille recouverte d’or et de lapis-lazuli !

    Les statuettes finement ciselées et les somptueuses parures féminines témoignent du raffinement de ces élites lettrées, férues de médecine et d’astronomie. Et cette civilisation brillante n’a pas livré tous ses mystères : plusieurs grandes cités antiques, comme celle d’Akkad, n’ont pas encore été retrouvées.

    Mythes et fantasmes à foison

    Depuis le 19ème siècle, la Mésopotamie a inspiré nombre de créations plus ou moins fantaisistes, dont une projection d’images en préambule du parcours donne un aperçu bigarré. Delacroix a peint magistralement la mort tragique de Sardanapale, mis en musique par Berlioz. Sémiramis, légendaire reine de Babylone, a inspiré à Voltaire une pièce et à Rossini un opéra. En 1842, c’est « Nabucco » (contraction de Nabuchodonosor, roi de Babylone), présenté à la Scala de Milan, qui a lancé la carrière de Verdi ! À New York, des taureaux ailés flamboyants ornent la façade d’un gratte-ciel, le Fred F. French building. L’assyriomanie a même gagné la bande dessinée, de Tintin à Adèle Blanc-Sec !

     Lien avec mes photos personnelles de quelques belles pièces de cette exposition

    Nous avons bien apprécié cette deuxième visite dans ce très bon musée. Et la gratuité d'accès à la "Galerie du Temps" en fait un excellent centre culturel et pédagogique à la portée de tous. Nous y avons observé des groupes de jeunes étudiants français, intéressés et relativement calmes. Nous avons aussi remarqué que toutes les descriptions d'objets exposés le sont en français, en anglais et en néerlandais, ce qui témoigne d'une politique d'accueil remarquable. Lorsque la Flandre en fera autant, elle aura fait un grand pas en avant sur le plan de la tolérance.

     A.  B.  

     

    Sources consultées :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Louvre-Lens

    http://www.louvre.fr/departments/le-louvre-lens

    http://www.la-croix.com/Culture/Expositions/Les-tresors-Mesopotamie-Louvre-Lens-2016-12-16-1200811153

    http://www.routard.com/forum_message/3241688/avez_vous_visite_le_louvre_lens.htm

    https://fr.tripadvisor.be/Restaurant_Review-g661384-d3698438-Reviews-Chez_Cathy-Lens_Pas_de_Calais_Hauts_de_France.html

     


    1 commentaire
  • Jean Martin à "La Piscine" à Roubaix

    Nous sommes allés visiter l'exposition consacrée au peintre Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix ce jeudi 6 octobre 2016.

     * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix

    Depuis le 25 juin jusqu'au 9 octobre, "La Piscine" propose une exposition inédite sur l’oeuvre de Jean Martin (1911-1996), peintre autodidacte lyonnais présent dans les collections roubaisiennes grâce aux récentes donations faites au musée en 2011 et 2013. Cette exposition est l’occasion de découvrir l’univers original de Jean Martin, marqué par un style réaliste et expressionniste, mais également ses nombreuses contributions pour les mondes du théâtre et de la télévision.

    Fils d’ouvrier, Jean Martin est un peintre figuratif français, né à Lyon en 1911 et mort dans la même ville en 1996. Il a développé en autodidacte une pratique assidue du dessin et de la peinture.

     * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix

    Le musée nous propose un parcours artistique de ce peintre original, attaché à la question de l’objet et du décor. De ses personnages aux silhouettes étirées, et souvent dégingandées ou démantibulées à la manière de mannequins, on prétend qu’ils évoquent certaines figures du Greco ou de Picasso.

    En 2011, "La Piscine de Roubaix" a reçu "Le Fils du bedeau" (1933) et "Le Noyé" (1937) puis "L’Exilé" (1938), trois peintures particulièrement significatives des choix esthétiques de l’artiste durant les années 1930. Ces grandes toiles emblématiques du style réaliste et expressionniste produites durant l’entre-deux-guerres, sont marquées par le 16ème siècle allemand, mais aussi par l’expressionnisme contemporain belge. Dans les œuvres de cette période, traversées par une évidente inquiétude et une grande sensibilité aux difficultés et aux drames de la vie, les silhouettes des personnages, très étirées, et souvent comme dégingandées ou démantibulées à la manière de mannequins, évoquent certaines figures du Greco ou de Picasso. Parmi elles, " L’Exilé " qui, dans une composition dont l’ambition politique touche à l’évidence au sacré, représente un jeune déserteur allemand persécuté par le régime nazi et recueilli par Jean Martin, chez lui, à Lyon.

      * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  

                                     Le Fils du Bedeau                                                       L’Exilé                                                     L'inquiétude de la mère

    Voici quelques toiles que j'ai beaucoup appréciées :

      * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix   * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix

                            Femme au pigeon                                                    Dormeurs au matin                                                      Les aveugles

    « La solidarité dans la nuit, chacun tient l'autre pour avancer. Dans quelle direction ? Y a-t-il un espoir ? » Jean Martin a représenté à trois reprises le thème des Aveugles (1934, 1938 et 1951). Marqué par l'allure et la démarche des pensionnaires de la Maison des femmes aveugles de Fourvière, il a choisi de peindre des personnages masculins, probablement afin de mieux rendre les mouvements des corps ; le corps humain, souvent représenté de façon sculpturale, ayant toujours une grande importance dans l'œuvre de Jean Martin. L'escalier « le Passage des anges », typique des ruelles montant à Fourvière ou de la Croix Rousse, s'apparente plutôt ici à une descente aux enfers.

    Le choix du thème reflète peut-être un sentiment personnel d'anxiété : le grand père de Jean Martin était aveugle, et distinguait ses deux petits-fils par le toucher ; le peintre a souvent exprimé la crainte de devenir aveugle à son tour.

      * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix   * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix

                          La femme aux gants verts                                     Le Noyé ou l'Innondation                                               Tête de crucifié

                               (L'épouse du peintre)

    Comme dans "Les Aveugles", sur le glacis bleu de ses fonds se dressent des personnages dans leurs attitudes simples et superbes à la fois. Ses "Crucifiés" (qui ne sont pas des Christs) offrent leurs chairs obsédantes, leur nudité impitoyable. Leurs gestes ont tellement été dépouillés qu’ils apparaissent neufs, comme s’ils n’avaient jamais été vus, car l’observation aiguë de la réalité découvre des profondeurs insoupçonnées : le réaliste devient visionnaire.

     * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix   * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  

                                                            Le Crucifié                                    Saint-Sébastien                                   Le Calvaire

    Saint Sébastien (1942), devant la ville de Lyon, est un martyr circoncis qui répond, comme un cri de conscience, aux lois et aux persécutions antisémites du régime de Vichy.

    Après-guerre, Jean Martin quitte Lyon pour Paris où il participe au renouveau des arts de la scène en créant décors et costumes – notamment des masques très impressionnants – pour des productions théâtrales qui lui font côtoyer des personnalités essentielles du spectacle français.

    Au début des années cinquante, il s’oriente définitivement vers la tradition médiévale et crée des images empreintes d’idéal roman et byzantin, proches d’une inspiration surréaliste ou symboliste. Il joue un rôle important dans le renouveau de l’art sacré en France à l’heure de la Reconstruction.

    J'ai apprécié ce clin d’œil aux Templiers !

      * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix

    En 2013, par un ensemble significatif de dessins préparatoires, maquettes, photographies et documents, Jean Martin se consacre à des projets de décors et de costumes pour des pièces de théâtre. Plus de deux cents documents – dessins préparatoires et maquettes de l’artiste – ont permis d’apprécier,au travers de cette exposition,  la contribution du peintre dans le domaine du décor et du costume.

    De 1947 à 1954, Jean Martin est l'auteur de nombreux décors, masques et postiches, costumes et statues pour le théâtre.

    Voyez ce que mon épouse a réalisé sur ce sujet : Lien URL

    Jean Martin a également dessiné des masques et des costumes pour des géants.

      * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix

    D'autres toiles que j'ai beaucoup appréciées :

      * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix

                  Les blouses blanches                L'homme aux violettes                    Le verre de vin                            Le veilleur

      * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix

                            La repasseuse                          L'homme qui mange                               Maternité                                        Nu au carrelage

      * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix  * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix

                             L'Annonciation                               La blessure au côté                                                            L'hôpital

      * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix   * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix   * Exposition Jean Martin à "La Piscine" de Roubaix

                                       La longue chemise                                  Le poète                                            Les dormeurs au matin

    Mon épouse a également traité ce sujet, à sa manière. Une petite visite s'impose : Lien URL vers cette page

      A. B.

     


    1 commentaire
  • Visite du Musée Paul Delvaux à Saint-Idesbald

     * Au Musée Paul Delvaux

    Ce mardi 30 août 2016, nous nous sommes rendus à Saint-Idesbald (Coxyde) dans le but de visiter le Musée Paul Delvaux, un musée privé consacré au peintre belge Paul Delvaux. Il possède la plus grande collection du peintre surréaliste au monde.

     * Au Musée Paul Delvaux

    Ce musée a été ouvert en 1982, du vivant de Delvaux, dans la maison de l’artiste John Bakker, "Het Vlierhof", petite maison de pêcheur typique de la région. En 1983, deux nouvelles salles ont été ouvertes. En 1988, la première salle d’exposition souterraine a ouvert ses portes, suivie d'autres en 1997.

    Le musée est géré par la Fondation Paul Delvaux qui fut créée en 1972. Depuis lors, un public nombreux manifeste son attachement au Musée Paul Delvaux de Saint-ldesbald. Les encouragements ont toujours stimulé la Fondation dans sa mission de défense et de promotion de l’œuvre du peintre.

    Chaque année, le Musée renouvelle la scénographie des salles dévolues à la collection permanente qui est la plus grande au monde consacrée à l’artiste. Celle-ci s’efforce de s’enrichir régulièrement de nouvelles acquisitions. Parallèlement, des expositions temporaires, souvent thématiques, sont organisées, chaque saison, pour mettre en évidence les aspects multiformes de l’œuvre de Paul Delvaux.

    De nombreux projets sont sur le point de voir le jour et le public a désormais l’opportunité de s’y impliquer directement en devenant membre de l’a.s.b.l. « Friends of the Paul Delvaux Museum ». 

     * Au Musée Paul Delvaux

    Le musée expose l’œuvre complète de Paul Delvaux.

    Dessins, huiles et aquarelles ne sont qu’une petite partie du musée, qui comprend également l’atelier du peintre reconstitué et de nombreux objets légués par l’artiste et sa femme.

      * Au Musée Paul Delvaux   * Au Musée Paul Delvaux    * Au Musée Paul Delvaux 

     * Au Musée Paul Delvaux

    Le tableau que j'ai préféré est cette représentation de la Gare du Luxembourg que j'ai bien connue quand j'avais une dizaine d'années.

     * Au Musée Paul Delvaux

    Nous avons visité l’exposition "Paul Delvaux et l’estampe" qui inaugurait la saison 2016 du Musée de Saint-Idesbald. Elle initie également une nouvelle façon d'aborder la programmation en proposant une ouverture successive, au cours de l’année, de trois thématiques distinctes liées au même sujet. Cette approche singulière permet de révéler l’ensemble de l’œuvre gravé. Complémentaires, les trois volets permettent d’apporter un éclairage complet sur une production prolifique couvrant une période de plus de quarante années.

    Pour la première fois, les estampes étaient confrontées aux travaux préparatoires, aux essais et autres épreuves. L’aspect technique, travail complexe, sera ainsi valorisé de façon didactique rendant compte des différentes méthodes pratiquées par l’artiste. Cette introduction sera permanente facilitant la compréhension d’un savoir-faire souvent mésestimé.

    Le premier volet de l’exposition " LITHO @ MOURLOT" est spécifiquement consacré aux travaux réalisés à l’atelier de Fernand Mourlot. Haut lieu Parisien de la création, cet espace a accueilli les plus grands artistes contemporains tels que Picasso, Matisse, Miro ou encore Chagall. L’admiration du maître imprimeur Mourlot à l’égard de Delvaux explique l’importance de la collaboration. 

    Le deuxième volet,  « COLLABORATIONS LITTÉRAIRES » dévoile les nombreuses et fructueuses relations qui débouchèrent sur des travaux gravés. Ils dévoilent la manière dont Delvaux s’imprégna de l’univers de Paul Eluard, Claude Spaak, Jacques Meuris, Franz Hellens et Alain Robbe-Grillet. L’illustration des écrits prend corps au travers de gravures initialement conçues pour être réunies au sein d’éditions luxueuses et rares.

    Le troisième volet, « VERNI MOU » rend hommage à la vivacité de Delvaux qui, à la fin de sa vie, entreprit de se former à une technique nouvelle. Encouragé par son neveu, Charles Van Deun, Delvaux retrouva, avec la gravure dite "en manière de crayon", le plaisir que lui procurait la pratique du dessin.

    Ce travail intime, nourri par de nombreuses collaborations, laisse percevoir également l’importance, toujours renouvelée, réservée à la figure féminine.

      * Au Musée Paul Delvaux   * Au Musée Paul Delvaux  

    Cette triple exposition invite le public à se laisser surprendre par un aspect très peu montré de façon aussi exhaustive mais qui occupe une part importante de l'activité artistique de Delvaux.

    Trois temps forts pour trois fois plus de découvertes tout au long de l’année !

    A. B.


    1 commentaire
  • "L’ÉLÉGANCE D’UN MONDE EN PÉRIL"

    Exposition à "La Piscine" à Roubaix - 31 mars 2016

    Le musée "La Piscine" de Roubaix accueille le peintre BRAÏTOU-SALA (1885-1972).

    Le peintre

    Né à La Goulette, dans une famille juive qui sera terriblement frappée par la Shoah, Albert Sala dit Braïtou-Sala (1885 - 1972) quitte sa Tunisie natale pour Paris en 1901. Après des études à l’Académie Julian où il est l'élève d’Adolphe Déchenaud, d’Henri Royer et de Paul-Albert Laurens, il se spécialise dans les portraits mondains et devient l’un des portraitistes les plus célèbres du Tout-Paris. 

    Il remporte en 1916 le prix du portrait et s’impose, dans ce genre, comme l’un des plus grands spécialistes de l’entre-deux-guerres. Exposant au Salon des Artistes Français à partir de 1913, il y obtient la médaille d’argent en 1920 ; les œuvres, et notamment les portraits, qu’il envoie chaque année par la suite, sont très appréciées et remarquées par la presse du temps, notamment par L’Illustration qui offre au peintre à maintes reprises sa couverture.

    De 1919 à 1939, célèbre dans le Tout Paris mais aussi dans certaines capitales étrangères, Braïtou-Sala signe plusieurs centaines de portraits mondains et organise dans son atelier, à l’occasion de leur vernissage, d’importantes réceptions. Grâce à l’entremise, dès 1919, de son ami Alex Johanides, archiviste à la Comédie-Française, sa clientèle compte très tôt quelques-unes des plus grandes actrices de l’époque (parmi lesquelles Renée Corciade, Jane Faber, Cléo de Mérode ou Renée Falconetti) mais aussi la cantatrice de l’Opéra de Paris Marthe Chenal, ainsi que plusieurs figures de la haute société parisienne et bientôt américaine.

    En 1936, 1937, 1938 et 1939, c’est aux côtés de Picasso, Dufy, Braque, Chagall, Matisse, Derain ou Gromaire, qu’il représente la France à l’Exposition Internationale qui se tient au Carnegie Institute de Pittsburgh. Profondément meurtri par la disparition d’une grande partie de sa famille dans les camps de concentration nazis, Braïtou-Sala quitte Paris pour le Sud-Est de la France au début des années 1960 et meurt en 1972 en Arles dans un relatif oubli.

    L'exposition

    En écho à la collection de mode et à l’architecture même du musée, "La Piscine" propose, grâce aux prêts de tableaux souvent inédits, issus des collections publiques et privées, de redécouvrir l’œuvre de ce peintre, témoignage inestimable sur la mode et la société des Années folles et plus largement de l’Entre-deux-guerres, au cœur de la période Art Déco.

    Associant aux rares toiles aujourd’hui en collections publiques (à Roubaix, Riom, Bordeaux, Beauvais et Boulogne-Billancourt) d’importantes œuvres demeurées en mains privées, l’exposition organisée à Roubaix (autour de la très sensible image de l’Enfant aux bretelles offerte par Françoise Sala en 2011) fait la part belle aux grands portraits mondains qui firent le renom de l’artiste dans le Paris des Années folles. Compositions très élégantes, saisissantes par la traduction virtuose des effets de matières et des jeux de lumière sur les étoffes des toilettes et les bijoux.

    Elle évoque aussi les œuvres conçues dans l’intimité familiale, autoportraits et études de têtes d’enfants notamment, ainsi que les étonnantes relectures de thèmes bibliques ou mythologiques entreprises dès les années 1920 et réinvesties après guerre. Privilégiant des sujets susceptibles de mettre en exergue la beauté et la sensualité de la nudité féminine, le peintre attribue avec malice des canons et des coiffures très contemporains à ses Léda, Suzanne, Amphitrite ou Danaé, et transpose leurs aventures dans des environnements explicitement datés (parcs de châteaux à la française ou atelier du peintre notamment).

    L'affiche

     * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix   

    Le tableau

     * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix

    Braïtou-Sala, Vénus, dite Vénus verte, 1929

    Quelques tableaux qui m'ont particulièrement plu

      * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix

      * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix

      * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix

      * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix

     

    A. B.

     

     

     


    votre commentaire
  • Quelques tableaux du peintre Eugène Leroy

    A l’occasion du centenaire d’Eugène Leroy (1910 - 2000), le Musée des Beaux-arts de Tourcoing avait présenté le peintre Eugène Leroy comme un grand parmi les meilleurs : Titien, Giorgione, Matisse, Cézanne, Pollock… Les comparaisons ont fleuri à l’occasion de cette exposition qui regroupait 150 chefs d’œuvre de Leroy issus de grandes collections publiques et privées du monde entier. Le public a ainsi pu découvrir la lumière du Nord, une peinture des gestes et une œuvre énigmatique qui mérite l’attention qu’elle exige.

    Au hasard de quelques visites du musée "MUba Eugène Leroy" de Tourcoing, j'ai eu l'occasion de découvrir quelques-uns de ses tableaux qui m'ont interpellé et beaucoup plu.

     * Le peintre Eugène Leroy

     * Le peintre Eugène Leroy

    Autoportrait - 1970

    Le peintre et sa vie

    Eugène Leroy est un peintre français, né le 8 août 1910 à Tourcoing, mort à l’âge de 89 ans le 10 mai 2000 à Wasquehal, dans la banlieue de Lille.

    Eugène Leroy a été élevé à Tourcoing. Pour ses quinze ans, sa mère lui a offert la boîte de peinture de son père, peintre, mort en 1911 alors qu'Eugène Leroy avait 1 an. Il commence alors à dessiner et découvre Rembrandt, puis Jordaens, Greco et Goya avec l'aide de ses professeurs qui remarquent son talent et lui recommandent de travailler d'après nature, précepte qu'il ne remettra jamais en question. En classe de philosophie, il lit Bergson, puis Proust et part visiter Rome. Il se lie avec Valentine qui va devenir sa femme en 1933.

    En 1931, il entame, à l'école des Beaux-Arts de Lille, de courtes études, qu'il poursuit à Paris par des cours de dessin à la Grande Chaumière. Se considérant « pas fait pour les études » il retourne dans le Nord.

    En 1935, il s'installe près de Roubaix où, parallèlement à sa carrière de peintre, il enseigne le latin et le grec au collège Notre-Dame-des-Victoires. En 1936, il découvre « La Fiancée juive » de Rembrandt au Rijksmuseum d'Amsterdam, mais aussi la peinture de Malevitch qui la frappe par son « rêve de totalité ».

    Eugène Leroy sera toujours intéressé par la peinture abstraite en particulier celle de Mondrian. Il expose pour la première fois à Lille en 1937.

    Après la Seconde Guerre mondiale, peignant alors des scènes de genre comme « Le Massacre des Saints Innocents » ou « L'Opéra de quatre sous ». En 1943, il rencontre le critique Gaston Diehl qui l'expose à Paris.

    Il peint les paysages de la mer du Nord, près de Gravelines et à Croix de 1945 à 1950 dans de vastes aquarelles aux couleurs sombres et grises. En 1951 il rencontre le marchand Pierre Loeb qui lui achète une dizaine de toiles.

    Passionné par les grands maîtres, Giorgione, Rembrandt, Van Gogh, il voyage en Allemagne, Espagne et Italie et expose régulièrement à Lille. Peintre figuratif, il se tient à l'écart des avant-gardes.

    De 1946 à 1948, il réalise une peinture murale de 27 m2, « Crucifixion », pour la chapelle du collège Notre-Dame-des-Victoires de Roubaix.

    Il expose en 1954 à Paris avec Sam Francis, Serge Poliakoff et Marcel Pouget sous la férule de Charles Estienne. En 1956, il expose avec Eugène Dodeigne à Lille. La même année a lieu la première exposition de ses œuvres au musée de Tourcoing, puis l'année suivante au Musée de Dunkerque, il reçoit le prix Emile-Othon Friesz.

    En 1958, il s'installe près de Lille, à Wasquehal, dans sa maison-atelier et cet emménagement dans un nouvel espace allait lui permettre de faire évoluer le format de ses toiles. La même année, il réalise les vitraux de l'église Notre-Dame-des-Flots de Dunkerque. Il rencontre alors la sculptrice Germaine Richier et de grands collectionneurs du Nord, Masurel ou Leclerq, le défendent.

    Il participe au Salon de Mai de 1955 à 1970 à Paris et par deux fois au salon des Réalités Nouvelles en 1973 et 1976.

    En 1979, une présentation de l'œuvre peinte de Leroy eut lieu à la FIAC à Paris, une rétrospective de l'œuvre gravé a lieu à Gravelines.

    La Galerie « K » de Washington le présente puis le Museum van Heidenhaage Kunst de Gand, en 1982. Le galeriste allemand Michael Werner, ami et marchand des peintres allemands Baselitz et Markus Lüpertz, devient son agent et organise des expositions en Allemagne, Autriche, Belgique, Grèce, aux États-Unis.

    Connu pour sa peinture épaisse et fouillée, bravant les limites de la discipline, l'artiste d'envergure internationale était aussi un dessinateur de premier plan.

    Sa peinture se caractérise de plus en plus par une accumulation de strates de peintures épaisses de chaos d'empâtements extravagants d'où des figures, portraits, nus, paysages émergent à travers une observation minutieuse du spectateur.

    Les tableaux très énigmatiques ont besoin d’être regardé longtemps avant de révéler leurs secrets. Il y a des couleurs entremêlées et inextricables comme un nœud gordien, des silhouettes qui n'apparaissent qu’après le troisième ou quatrième regard et qui continuent à bouger comme si Eugène Leroy avait continué à travailler ses tableaux après des années ou des décennies, parfois sous l’œil stupéfait du collectionneur dépossédé qui, après le travail terminé, n’a plus reconnu l’œuvre qu’il avait achetée!

     * Le peintre Eugène Leroy   * Le peintre Eugène Leroy

    Eugène Leroy travaille la peinture : couche après couche, il enfouit l'image sous la matière pour parvenir à une occultation qui semble complète. Mais, de l'amas de matières et de couleurs émerge une figure, paysage, portrait ou nu ; c'est cet amas qui permet « que la peinture soit totalement elle-même. » Jean Clair écrit de lui qu’il veut « saisir non la ressemblance mais au contraire l’indéfini, l’insaisissable, l’imprévu. »

     * Le peintre Eugène Leroy

    En 1985, Eugène rencontre Marina qui devient son modèle. En 1987, Baseliz et Rudi Fuchs, entre autres, signent un texte dans le catalogue de l'exposition du Musée d'art moderne de Villeneuve d'Ascq.

      * Le peintre Eugène Leroy   * Le peintre Eugène Leroy

    En 1988, le musée d'art moderne de la ville de Paris lui consacre une rétrospective, en partenariat avec le musée d'Eindhoven. La peinture d'Eugène Leroy est largement reconnue. Suivent alors des expositions personnelles et rétrospectives en France et à l'étranger. En 1992, il participe à la Documenta IX à Cassel, en Allemagne et en 1995, il est invité à la Biennale de Venise. En 1996, il reçoit le Grand Prix national de peinture.

    Il meurt le 10 mai 2000 dans sa maison de Wasquehal, près de Lille.

      * Le peintre Eugène Leroy

      * Le peintre Eugène Leroy    * Le peintre Eugène Leroy

    Le rayonnement d'abord régional de l'œuvre d'Eugène Leroy, au Nord de la France et en Flandres, a incité plusieurs plasticiens à s'engager dans des explorations plastiques nouvelles, son influence est, sans doute, palpable dans le travail des expressionnistes wallons (Bernard Courcelles, Michel Frère) et flamands avec lesquels Leroy entretenait des relations amicales tout au long de sa vie.

     * Le peintre Eugène Leroy

     

    A. B.

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique