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Par Dans mes malles le 28 Septembre 2016 à 14:03
Notre séjour en Corse,
du 21 au 25 septembre 2016
Jour 1 : Le départ à l'aéroport de Lesquin (Lille)
Nous nous sommes rendus tôt assez à Lesquin (à une demi-heure de notre maison) pour ne pas être trop stressés pour ce départ...
Pour ma part, j'allais prendre l'avion pour la septième fois. Ceci est le récit d'un séjour de vacances... les premières depuis dix ans !
Notre avion arrive à Lille Lesquin ... et se prépare à partir pour Figari en Corse ....
Nous avons embarqué peu après 10 h et l'avion a décollé à 10 h 40.
Nous sommes arrivés à Figari avec une bonne demi-heure d'avance sur l'horaire annoncé !
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Par Dans mes malles le 28 Septembre 2016 à 14:04
Notre séjour en Corse, du 21 au 25 septembre 2016
Jour 1 : Arrivée à FIGARI
Le 21 septembre, notre avion a atterri à FIGARI (20114) vers 13 h.
L’aéroport Figari Sud Corse, situé à 5 km du village de Figari, est le 3ème aéroport de Corse en termes de trafic passagers commerciaux et le 1er aéroport insulaire pour l’aviation d’affaires.
Située dans le Freto, au sud de la Corse, proche de la montagne de Cagna, entourée par une nature préservée et bordée de plages sauvages, la commune de Figari est d’une étonnante beauté. Figari séduit également par ses hameaux pittoresques aux alentours, sa tour génoise dominant la baie, et un panorama superbe le long du littoral.
Jour 1 : A la découverte de BONIFACIO (1)
Après avoir pris les clés d'un beau "Partner Peugeot", voiture de location chez Europcar à l'aéroport de Figari, nous nous sommes dirigés vers Bonifacio où nous allions passer les trois premières journées de ce séjour en Corse.
Installation à l'hôtel "Le Royal" situé 8 rue Fred Scamaroni à 20169 Bonifacio.
Bonifacio, située à l'extrême sud de la Corse, est la commune française la plus méridionale de la France métropolitaine. Elle constitue après Porto-Vecchio la deuxième agglomération du Freto, microrégion s'étendant depuis Bonifacio jusqu'à Conca au nord et Monacia-d'Aullène à l'ouest en passant par Figari et son aéroport. En toute saison, elle vous offre une collection unique de monuments historiques, plus de 20 plages de sable fin et une collection exceptionnelle de paysages rares tant sur terre que sous la mer.
La ville comporte un port et une citadelle. Celle-ci est établie sur un cap dominant la mer par une falaise qui est une « veine » de calcaire, roche assez rare en Corse dont le sol est plutôt granitique. Ce cap est long de 1 600 mètres et large de 100 mètres.
Au sud, les Bouches de Bonifacio séparent la Corse de la Sardaigne italienne. J'ai bien tenté de faire signe à mon ami Alessandro qui est Sarde, mais il ne m'a pas vu !
La ville de Bonifacio est divisée en deux parties : on distingue la vieille ville fortifiée qui abrite les habitants dans son haut quartier et, d'autre part, le port marin situé dans le bas quartier.
Après notre installation à l'hôtel "Le Royal", nous n'avons guère perdu de temps et avons commencé - malgré un vent assez fort - la visite de la vieille ville, de deux églises, d'une partie des remparts ; nous sommes allés découvrir le panorama vers la Sardaigne, le fameux "Grain de sable" et le Cimetière marin.
Bonifacio est une des curiosités principales de la Corse ! La vielle ville avec ses étroites ruelles se trouve sur une hauteur de 60 m et partiellement le plateau de chaux creusé par la mer. Les maisons les plus devant ne pourraient pas être plus près de l'abîme ! Le port de Bonifacio se trouve tout au bout, à presque 1,5 km, dans un fjord profondément taillé, bien protégé.
La citadelle est établie sur un cap dominant la mer par une falaise qui est une « veine » de calcaire, roche assez rare en Corse dont le sol est plutôt granitique. Ce cap est long de 1 600 mètres et large de 100 mètres.
Dans le port sont alignés les cafés, les bars, les restaurants et les boutiques haut de gamme. Les amateurs de marche peuvent profiter des sentiers balisés des falaises et ceux qui sont en quête de farniente apprécier forcément les petites criques aux plages sablonneuses du nord de la ville.
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Par Dans mes malles le 28 Septembre 2016 à 14:04
Notre séjour en Corse,
du 21 au 25 septembre 2016
Jour 2 : A la plage de SANTA GIULIA de PORTO VECCHIO.
Au programme de ce jeudi 22 septembre : tout d'abord une belle journée ensoleillée à la plage !
A une quinzaine de kilomètres au nord de Bonifacio, nous aurions eu la possibilité de choisir la plage de Palombaggia...
La plage de Palombaggia
... mais grâce à mon petit "Bison futé", nous avons choisi de passer quelques heures sur la plage de Santa Giulia et nous ne l'avons pas regretté !!!
La plage de SANTA GIULIA (Son adresse : "Les Trois Deux" - Baie de Santa-Giulia - 20137 Porto-Vecchio)
La plage de Santa Giulia de Porto Vecchio est l’une des plages les plus connues du Sud de la Corse. Située dans un golfe bien abrité, de faible profondeur et composée de nombreux rochers, les fonds marins y sont remarquables et d’une clarté exemplaire. Ce vaste golfe est composé de plusieurs plages. La baignade se fait en pente douce. C’est à notre sens l’une des plus belles plages de la Corse. En été, la fréquentation est très importante mais le jour où nous nous y sommes rendus, il faisait très beau et il n'y avait pas trop de monde.
Au restaurant de la plage, nous avons été chaleureusement accueillis !
Au menu du jour : un merveilleux pavé de mérou sur son lit de légumes suivi de profiteroles et d'une coupe de champagne...
Où pouvions-nous être mieux ???
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Par Dans mes malles le 28 Septembre 2016 à 14:05
Notre séjour en Corse,
du 21 au 25 septembre 2016
Jour 2 : A la découverte de BONIFACIO (2)
Le 22 septembre, après cette belle journée passée sur la plage idyllique de Santa Giulia, nous avons encore visité :
La chapelle Saint-Jean-Baptiste ou « La Miséricorde »
Sous l'occupation génoise, on trouvait alors l’église sur la face ouest de la place d'armes, dans le périmètre de la Citadelle. L'église San Giuvani Batista fut rasée en 1722 par les militaires. Entre 1770 et 1780, elle a été réédifiée à l'emplacement où l'on peut la voir aujourd'hui, à l'angle de la rue Doria et de la ruelle Saint-Jean Baptiste.
L’Eglise Saint-Jean-Baptiste fut le siège de la confrérie Saint Jean-Baptiste, appelée aussi « confrérie de la miséricorde » qui prodiguait aide aux malades et s’occupait aussi des services funèbres.
Des siècles durant, les confrères de San Giovanni Battista – ou de la Miséricorde – ont porté secours à leurs nécessiteux concitoyens en quêtant à leur profit, en fournissant constamment une aide matérielle aux plus démunis et en garantissant à tous de dignes funérailles chrétiennes. Les confrères de San Giovanni Battista portent, en signe de profonde humilité, une chasuble de couleur noire et un colleret ou camail, également noir.
Cette église abrite deux groupes processionnels de la confrérie intéressants dont la Châsse représentant « la Décollation de saint Jean-Baptiste » créée vers la fin du 17ème siècle. Le mot “châsse” provient du latin « capsa » qui désigne tout coffre destiné à contenir des objets saints, reliques ou évangiles, en vue de leur transport solennel.
A la vue de cette église, Victor Hugo fut enthousiasmé et la décrivit comme « une de ces magnifiques églises de campagne ». Construite à partir de 1170 pour abriter une relique de saint Jean-Baptiste, cet édifice gothique possède un porche surmonté d'un clocher du 16ème siècle à la flèche culminant à soixante mètres. Le chœur Renaissance commencé, semble-t-il, à l'initiative de Gaston de Foix, duc de Nemours, comporte trois chapelles rayonnantes. Un vitrail situé au-dessus du maître-autel représente Gauthier 1er remettant la relique du saint à l'archevêque de Sens. Derrière l'autel, on découvre la pietà de Sanson. Classée aux Monuments historiques en 1841, elle fut déclassée en 1894, puis inscrite le 17 juin 1928 à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Elle sera de nouveau classée aux Monuments historiques en 1977.
Vitrine de l'art champenois et de l'art italien, la paroisse de Chaource est réputée pour deux sculptures du 16ème siècle étonnantes : la « Mise au tombeau » du maître de Chaource, et une crèche de bois dorée, sans doute la plus ancienne de France.
Le sépulcre de 1515 est un chef-d’œuvre de l'école troyenne. Peut-on imaginer plus de douleur et de véracité, plus de tendresse et de sincérité, plus d'émotion et d'authenticité que celles traduites sur ces visages figés, humbles, inclinés ? Peut-on craindre davantage la présence des trois gardes qui semblent épier chacun de vos gestes ? On retrouve la signature de l'auteur – un pied de plantain – dans tout le département, de la pietà de Bayel, à la Sainte-Marthe de la Madeleine à Troyes.
L'église abrite aussi un musée de la Sculpture champenoise, comparable à celui que l'on visite à Saint-Pantaléon, à Troyes.
L'autre trésor de cette église demeure le buffet d'orgue en bois sculpté – fin 17ème siècle –, aux colonnes torses et la partie instrumentale, œuvre de Louis Le Bé – 1698 – toutes deux héritées de l'abbaye bénédictine de Montiéramey. Rénové en 1976, il est aussi l'objet de toutes les attentions lors du festival de l'orgue.
L'église Sainte-Marie-Majeure
L’Église Sainte-Marie-Majeure est située au cœur de la ville, rue du palais.
La caractéristique typique de l'église est un ingénieux système d'arcades, reliant l'église avec les maisons qui l'entourent.
Les arcades ont été construites pour la récupération des eaux de pluie s'écoulant des toits dans une grande citerne sous la loggia de l'église, aujourd'hui transformée en une salle de conférence.
A l'époque de l'occupation génoise, les génois dispensaient ici la justice et la discussion des principales questions concernant la ville.
La présence de cette église est attestée dès le 13ème siècle dans des actes notariés dont le plus ancien remonte en 1222. L'existence de cette église est attestée dans les archives dès 1238. Elle a probablement été construite au 12ème siècle par les Pisans. Mais la présence du blason de la république de Gênes sur l'un des portails semble indiquer qu'elle a été partiellement reconstruite par la suite par les Génois. Elle est considérée comme le bâtiment le plus ancien de la ville. Le clocher fut quant à lui construit au 14ème siècle.
En 1516, le territoire de Bonifacio fut séparé de la pieve (circonscription religieuse) d'Ajaccio, et Sainte-Marie-Majeure devint l'église principale de la pieve de Bonifacio. En 1815, à la suite de l'annonce du retour de Napoléon Bonaparte de l'île d'Elbe, des Bonifaciens hissèrent le drapeau tricolore au sommet du clocher de Sainte-Marie-Majeure. Les royalistes ripostèrent en tirant au canon sur le clocher, ce qui lui causa d'importants dégâts.
L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis 1982.
L'église Sainte-Marie-Majeure est principalement de style roman. Sa surface est de plus de 500 m2. Sa façade ouest, munie d'une rosace, est faite de calcaire blanc.
La façade occidentale dotée de trois portes d'entrées est percée d'une grande rose qui constituait, à cette époque, l'éclairage principale de l'église. L'ensemble correspondant à la nef, aux bas-côtés et aux absides a été remanié aux 17ème, 18ème et 19ème siècles.
Le clocher élevé au 14ème siècle a été couvert à l'époque baroque d'un dôme maçonné en forme de bulbe. Le clocher, ou campanile (u Campanin en langue bonifacienne), a une hauteur de 25 mètres. Sa base est de style roman, mais les quatre étages supérieurs sont de style gothique. Son couronnement date du 18ème siècle. Richement sculptés, les trois étages centraux furent cependant endommagés par l'attaque des royalistes. Seul le côté nord est resté intact.
L'entrée de l'édifice est précédée d'une loggia, lieu (agora politique des notables) où se réunissait le « Conseil des Anciens » (au Moyen Age) élu tous les trois mois et en charge de l'administration fiscale et civile de la cité. La loggia était alors considérée comme le cœur de la cité médiévale.
A l'intérieur de l'église, le patrimoine mobilier, dont le maître autel et les autels latéraux, témoignent du passé prestigieux de la cité marchande.
L'intérieur est constitué de trois nefs. Chacune des nefs contient un autel en marbre polychrome du 17ème siècle.
Le maître-autel contient les reliques de saint Boniface, patron de la ville.
On y trouve une statue de la Vierge de l'Assomption et une statue de saint François en marbre de Brando datée du 17ème siècle.
Parmi les peintures, on trouve La Cène (18ème siècle) de Saverio Farinole et L'Apparition du Christ à saint Isidore de J. Couston.
Concert de polyphonies
Puis le soir, après le souper, nous sommes allés assister à un concert polyphonique en l'église Saint-François, à proximité de la place Manichella d'où l'on bénéficie d'une vue superbe sur les Bouches de Bonifacio qui séparent la Corse de la Sardaigne italienne.
Le groupe "Messaghju" (ce qui signifie "le message")
Voici une vidéo réalisée par mon épouse au cours de ce concert inoubliable :
Je vous invite aussi à découvrir plus de renseignements au sujet de ce merveilleux groupe sur le blog de mon épouse :
http://clio-en-zic.eklablog.com/corsica-histoire-s-et-musique-par-le-groupe-missaghju-a127057364
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Par Dans mes malles le 28 Septembre 2016 à 14:05
Notre séjour en Corse,
du 21 au 25 septembre 2016
Jour 3 : Autres visites à BONIFACIO (3)
Au marché de Bonifacio
Le vendredi matin, tout comme le mardi matin au même endroit, il y a, sous la loggia de l’Arsenal, un marché des producteurs locaux. Les commerçants déballent leurs produits du terroir et s’installent là pour toute la matinée. Ils proposent des produits issus de l'agriculture corse : miel, confitures, biscuits, légumes, plantes aromatiques, œufs, charcuteries, fromages et autres produits à découvrir vivement.
Le vendredi 23 nous sommes allés voir ce marché. C’était l’occasion pour nous de voir, goûter et acheter des produits introuvables ailleurs et aussi de rencontrer quelques Bonifaciens et Bonifaciennes qui pour rien au monde ne rateraient ce rendez-vous hebdomadaire.
L'église Saint-Dominique
A côté de la loggia de l'Arsenal où se tient le marché, se dresse la belle église Saint-Dominique, dans l'enceinte de la citadelle, dans la partie ouest du centre historique, à côté de la mairie de Bonifacio.
Classée au titre des Monuments historiques en 1862 par Prosper Mérimée, l'église Saint-Dominique est l'un des rares monuments de style gothique identifié comme tel en Corse.
Saint-Dominique est une église dominicaine, dont l'existence est attestée dès 1290. La date de 1343 est celle d'une donation que reçoit l'œuvre (ou fabrique) de l'église.
L'église Saint-Dominique a été édifiée entre 1270 et 1343 à l'initiative des frères dominicains, sur l'emplacement présumé de l'église des Templiers.
L'Ordre du Temple ne s'est jamais implanté à Bonifacio (pas plus que l'Hôpital au demeurant, même si ce dernier y possédait des biens qu'un seul frère suffisait à administrer). Les Templiers auraient au demeurant eu quelque mérite à achever une église en 1343, soit 31 ans après la suppression de leur ordre.
Simple d'allure, l'édifice est surmonté d'un clocher de grand intérêt. Élevé à partir d'une base carrée, il passe à un plan octogonal et est surmonté d'un couronnement crénelé à double pointe.
L'église présente des éléments de style gothique, bien que la sobriété de son aspect extérieur rappelle l'architecture romane. La présence d'éléments de style gothique est particulièrement rare en Corse. C'est aussi l'église la plus vaste de l'île.
Son clocher a une structure originale : d'une base carrée, il devient ensuite octogonal et est couronné par des créneaux.
L'architecture intérieure présente une nef centrale à six travées complétée de deux bas-côtés délimités par une rangée de cinq piliers de section carrée. Deux chapelles latérales et deux autels secondaires sont également élevés.
L'intérieur ne pouvait malheureusement pas se visiter lors de notre passage : il est en rénovation pour au moins un an !
Après cela nous sommes allés revoir le Cimetière marin avec ses chapelles des anciennes familles de Bonifacio.
Au Cimetière marin de Bonifacio
Lieu de recueillement, le Cimetière marin de Bonifacio n'est pas pour autant un lieu triste. Au contraire, un grand soin a été apporté, au fil des décennies, à l'aménagement de cet espace et de ses sépultures, véritables petits temples. De nombreuses chapelles et mosaïques participent au charme de ce lieu assez insolite.
Situé dans le quartier du Bosco, à la pointe de Bonifacio, ce cimetière est un des plus beaux de la Méditerranée. Il est aussi appelé cimetière marin de Saint-François. D'après certaines estimations, le cimetière Saint François serait visité par plus de 300.000 personnes chaque année (beaucoup n'hésitent pas à avancer le chiffre de 500 .000 compte tenu de la fréquentation touristique à Bonifacio qui est de 1.500.000 touristes/an). Mais peu importent les chiffres. Le fait est que le « campu santu » le plus méridional de France et un des plus beaux de la Méditerranée est devenu un des buts principaux de la visite de la cité. Les touristes sont toujours avides de connaître le maximum de détails sur l'édification de ce cimetière, sur la construction des tombes, sur le fameux monument aux morts de Crimée et de de 1870 unique en Corse, sur les coutumes et les rites funéraires, les anecdotes se rattachant à la mort, sur les personnages qui reposent en cet endroit etc...
Le cimetière marin a accueilli ses premiers caveaux au 19ème siècle. Depuis, il a suivi l’évolution de la Corse. « Selon son statut social, on se faisait faire des chapelles plus belles avec des minéraux plus nobles », expose Alain Di Meglio, professeur en sociolinguistique. Si certains tombent en désuétude, la plupart des familles entretiennent encore les tombeaux. « Tous les ans, un coup de peinture », assure un homme. Malheureusement, il n’y a presque plus assez de place pour les nouveaux arrivants. La municipalité a trouvé un autre terrain dans un autre quartier pour construire un nouveau cimetière.
Le mausolée Castelli-Pacha
Un beau mausolée se trouve sur la place centrale de l'entrée est du cimetière marin, un mausolée que l'on prend souvent pour un édifice public. Il s'agit de la tombe familiale de la famille Antoine Marie Castelli-Pacha (1845-1916), directeur des travaux européens au ministère de la Justice en Egypte. Le mausolée qui occupe environ 50 m2 au sol (une vaste crypte se trouve en dessous du monument), a été construit en pierres granitiques, probablement à la fin des années 1920, sur la base d'un projet de Dora, la fille du pacha. Cette dernière avait épousé M. Montet, égyptologue de renommée mondiale, ce qui explique d'ailleurs le style de l'édifice. Au départ, il était stipulé par la famille Castelli qu'aucune construction ne devait être construite à moins de 4 m 50 de chaque côté de la tombe. Mais si cette prescription a été respectée côté nord, sud et est, elle a été largement transgressée côté ouest au moment où, dans les années 1930, de nombreuses tombes avaient été édifiées.
Situé non loin de l'église gothique Saint-François et du phare de Pertusato, le cimetière offre un panorama sur les paysages environnants et sur la ville.
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