-
Par Dans mes malles le 30 Juin 2017 à 09:33
2ème jour
Au Jardin du Luxembourg
Situé en bordure de Saint-Germain-des-Prés et du quartier Latin, le jardin du Luxembourg s’inspire du jardin florentin Boboli a été créé à l’initiative de la reine Marie de Médicis en 1612.
Le jardin compte 106 statues disséminées à travers le parc, la monumentale fontaine Médicis, l’Orangerie et le pavillon Davioud. Les activités et installations pour les enfants sont nombreuses : marionnettes, manèges, toboggans… Les adultes, parisiens ou touristes, jouent aux échecs, au tennis, au bridge ou au bateau télécommandé. La programmation culturelle est marquée par des expositions gratuites de photographies sur les grilles du jardin et par des concerts dans le kiosque à musique.
Le jardin du Luxembourg est un jardin ouvert au public, situé dans le 6ème arrondissement de Paris. Créé en 1612 à la demande de Marie de Médicis pour accompagner le palais du Luxembourg, il a fait l'objet d'une restauration dirigée par l'architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin sous le Premier Empire et appartient désormais au domaine du Sénat. Il s'étend sur 25 hectares (dont 21 sont ouverts au public) agrémenté de parterres de fleurs et de sculptures. Il se divise en une partie à la française et l’autre à l'anglaise. Entre les deux s'étend une forêt géométrique et un grand bassin. On y trouve aussi un verger comprenant des variétés de pommes anciennes et oubliées, un rucher pour s’initier à l’apiculture, des serres avec une collection d’orchidées à couper le souffle et une roseraie.
Rendez-vous de prédilection des Parisiens, il attire également des visiteurs du monde entier.
Situés au cœur du Quartier latin, regroupés dans l'enceinte d'une grille dont les pointes sont recouvertes de feuille d'or, les jardins accueillent plusieurs bâtiments classés :
- le palais du Luxembourg où siège le Sénat, la chambre haute du Parlement, propriétaire du jardin.
- le Petit Luxembourg, hôtel particulier contigu au précédent, résidence du président du Sénat
- le musée du Luxembourg, consacré à de grandes expositions temporaires d'art, réputées pour la qualité des œuvres présentées. On accède au palais et au musée par la rue de Vaugirard. Nous y sommes allés voir l'exposition consacrée à Camille Pissaro.
- l'orangerie : plusieurs bâtiments se sont succédé. L'orangerie actuelle, bâtie par Alphonse de Gisors en 1839, est située sur l'allée Delacroix. Elle abrite une collection de 180 plantes en caisse dont des agrumes, des palmiers-dattiers, des lauriers roses et des grenadiers. Certains bigaradiers, que l'on retrouve dans la partie du jardin dite « à la française » de mai à octobre, ont un âge estimé à 250 ou 300 ans8. L'été, l'orangerie sert de salle d'expositions temporaires.
- l'ancien hôtel de Vendôme, aujourd'hui occupé par l'école Mines ParisTech.
- les serres du jardin du Luxembourg, attenantes à l'hôtel de Vendôme, abritent de riches collections horticoles, dont notamment plus de 400 espèces d'orchidées.
L'ensemble du jardin est parcouru d'allées permettant la promenade et la flânerie. Le jardin abrite 106 statues.
En plein centre de Paris ce très grand parc arboré nous a paru idéal en ce début d'été pour y quérir un peu de fraîcheur.
A. B.
Lien vers la visite de l'exposition Pissaro au Musée du Luxembourg
1 commentaire -
Par Dans mes malles le 30 Juin 2017 à 09:33
1er jour
Visite de la Basilique Notre-Dame-des-Victoires
Au cours d’un long périple pédestre dans le centre de Paris (2ème arrondissement), nous avons eu l’occasion de passer par les Jardins du Palais Royal. Le jardin du Palais-Royal a été classé monument historique depuis 1920.
C'est en 1986, sous la présidence de François Mitterrand, que le ministère de la Culture a confié à Daniel Buren né en 1938, la réalisation d’une sculpture de 3000 m² dans la cour d’honneur du Palais Royal : « Les colonnes de Buren ». Tout comme la Tour Eiffel en 1889, le Centre Georges Pompidou en 1977, l’intégration d’une oeuvre contemporaine au patrimoine historique a provoqué une levée de boucliers. Chacun appréciera !
Avant d’aller chercher un peu de fraîcheur - dans les anciennes galeries commerciales - et de verdure sur la Place des Vosges, nous avons visité la Basilique Notre-Dame-des-Victoires.
Place des Vosges (2 photos empruntées sur le net)
Notre-Dame-des-Victoires est une basilique catholique située place des Petits-Pères.
Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 mai 1972. La Vierge Marie y est notamment invoquée et priée comme le « Refuge des pécheurs ».
Haut lieu de dévotion, Notre-Dame des Victoires est donc un sanctuaire marial mais aussi un haut-lieu thérésien dont l’animation est confiée par l’Archevêque de Paris à des prêtres diocésains et aux Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre.
La consécration de l'église au Cœur immaculé de Marie et son nom de Notre-Dame-des-Victoires de par le Vœu de Louis XIII, lui vaut d'accueillir sur ses murs plus de 37 000 ex-voto en remerciement à la Vierge.
L'église possède un chœur richement doté de sept tableaux de Carl Vanloo (1705-1765). Six d'entre eux sont consacrés à la vie de saint Augustin. En 1778, Mozart a prié dans cette église.
Architecture
La succession des architectes explique que l'église ne soit pas d'une parfaite unité.
La longueur totale de l'église est de 62 mètres pour une largeur de 24,50 mètres. La hauteur de la voûte est de 15 mètres. L'église est de style classique. On remarque la corniche à modillons et roses, et ses pilastres d'ordre ionique.
S'y juxtapose un style rocaille fait de guirlandes, de coquilles et d'angelots.
Voici ce que j'y ai le plus apprécié !
- La statue de Notre-Dame des Victoires, installée en 1809, est en plâtre durci, œuvre probable d’un sculpteur italien. Elle remplace la statue de Notre-Dame de Savone, disparue en 1796. Le 9 juillet 1853 la statue fut couronnée par demande du pape Pie IX qui voulait rendre grâce pour la délivrance de Rome par les soldats français en 1849.
La chapelle de la Vierge est consacrée au Très Saint et Immaculé Cœur de Marie.
Statue en plâtre durci de la Vierge à l'Enfant (19ème siècle)
Auteur anonyme
- Les Fonts baptismaux dans l'entrée de l'église en marbre du 17ème siècle.
- J’ai aussi remarqué une belle chapelle dédiée à Saint-Jean l’Évangéliste.
Sur l'autel de cette chapelle, les portraits sont ceux des parents de sainte Thérèse.
La Chapelle Saint-Jean date de 1885.
La statue de saint Jean l'Évangéliste est en fonte dorée.
- Dans la nef, un superbe vitrail représente « Le Baptême de Jésus ».
- Les élévations droites dans la nef avec ses pilastres d'ordre ionique et son entablement.
La corniche est ornée des invocations des litanies de la Vierge.
Vitrail dans la chapelle de la Vierge
« Notre-Dame Refuge des pécheurs »
Ce vitrail présente le message spirituel de l'église.A. B.
La visite suivante a eu lieu le 2ème jour !
votre commentaire -
Par Dans mes malles le 30 Juin 2017 à 09:33
1er jour
Pélerinage au Vert Galant
Le square du Vert-Galant est un square de Paris, situé à la pointe ouest de l'île de la Cité, dans le quartier Saint-Germain-l'Auxerrois du 1er arrondissement. Le niveau du square est situé sept mètres plus bas que le niveau actuel des autres parties de l'île, ce qui correspond au niveau que celle-ci avait autrefois. Le faible surplomb du square par rapport à la Seine explique qu'il soit inondé, voire totalement submergé lors des plus importantes crues du fleuve.
Ce square a été créé par la réunion de plusieurs petites îles dont l'île aux Juifs (où furent brûlés les derniers Templiers) et l'île du Patriarche. Le square doit son nom à Henri IV, surnommé le « Vert-Galant » en raison de ses nombreuses maîtresses malgré son âge avancé.
L’île aux Juifs (ou île des Juifs), ensuite appelée île des Templiers, est une ancienne île de la Seine. L'archéologue Jacques-Antoine Dulaure considère que cette île était également nommée île-aux-Treilles, parce qu'il existait une île sur la Seine qui était couverte de treilles, et il conjecture qu'il pourrait s'agir de celle-ci. Cependant, le géographe Jaillot estime que cela est dû à une confusion avec l'Île des Treilles, qui se trouvait plus en aval sur la Seine et qui avait été réunie avec l'île aux Vaches et l'île de Jérusalem pour constituer l'Île des Cygnes, à la hauteur du Palais Bourbon. Toujours selon Jaillot, le nom correct de cette île serait Île-aux-Bureaux, depuis qu'elle avait été concédée à sire Hugues Bureau le 6 février 1462.
L’île aux Juifs était située juste à l’ouest de l’île de la Cité, sur la partie méridionale de l'actuel Square du Vert-Galant, près du Palais de la Cité, et faisant face sur l'autre rive à la Tour de Nesle et au clos de Laas, terres de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, à laquelle l'île appartenait aussi. L'un des bras de la Seine la séparait de l'enceinte sud du Palais de la Cité, terminée par la salle de la Pointe, et un autre, du couvent des Augustins, fondé en 1300. Elle était parallèle à l'Île à la Gourdaine, où se trouvait le moulin de la Gourdaine, mais plus proche de l'actuel quai des Grands Augustins.
C'est le plus grand des îlots alluvionnaires qui prolongeaient l'île de la Cité sur sa partie occidentale. L'île tire sans doute son nom d'exécutions antérieures qui y auraient été faites sous prétexte de religion durant le Moyen Âge. C'est d'ailleurs sur cette île que furent brûlés vifs, le 18 mars 13148, Jacques de Molay, dernier maître des Templiers, et Geoffroy de Charnay, grand prieur de Normandie, qui protestèrent de leur innocence sur le bûcher. Comme, au moment de cette exécution, l'île était propriété de l'abbaye de Saint-Germain-des-Près, ses religieux se sont plaints parce qu'ils estimaient qu'elle constituait une affronte aux droits de leur seigneurie, mais le roi leur répondit qu'il n'avait jamais été son intention de porter atteinte à leur propriété.
La construction du Pont Neuf par Henri IV, de 1577 à 1607, entraîna la réunion de trois îles voisines (île de la Gourdaine, îlôt du Passeur-aux-Vaches et île aux Juifs), à l'île de la Cité, cette section devenant la place Dauphine.
Le square est dominé par une statue équestre d'Henri IV reposant sur le Pont-Neuf (lequel sépare le square du reste de l'île).
Le monument est une statue équestre de bronze représentant le roi de France Henri IV en armure, couronné de laurier et tenant un sceptre à fleurs de lys dans sa main droite. Henri IV regarde dans la direction du quai des Orfèvres, tandis que le cheval regarde le quai de l'Horloge.
Une plaque commémorative rappelle par ailleurs que c'est à cet endroit qu'eurent lieu, le 18 mars 1314, les exécutions sur le bûcher des deux plus hauts dignitaires de l'ordre du Temple, Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay.
Jacques de Molay, né entre 1244 et 1249 et mort le 18 mars 1314, fut le 22ème et dernier Maître de l'Ordre du Temple.
Après avoir combattu en Terre sainte, il est élu à la tête de l’Ordre en 1292. À cette date, l'ordre est en crise après la mort de nombreux frères et dignitaires lors de la chute des dernières positions des États latins d'Orient et de Saint-Jean-d'Acre en mai 1291. La défense de ces lieux étant la raison d'être des templiers, leur réputation est affaiblie. Jacques de Molay consacre son magistère à réorganiser l'ordre en Orient et en Occident, à préparer la reconquête des lieux saints et à nouer des alliances solides en Europe.
C'est dans cette dernière tâche qu'il échoue. En 1307 il est arrêté à Paris sur ordre de Philippe le Bel, qui accuse les templiers d'hérésie et de pratiques obscènes. Après quelques hésitations, le pape Clément V et les autres souverains chrétiens ne le soutiennent pas. À la suite d'un procès peu équitable, Jacques de Molay est exécuté en mars 1314 sur un bûcher dressé sur l'île aux Juifs à Paris. L'emplacement exact du bûcher est situé au n° 26 de l'actuelle place Dauphine.
La fin dramatique de Jacques de Molay a inspiré légendes et fictions tournant en particulier autour de la malédiction qu'il aurait lancée contre Philippe le Bel et Clément V. La plus célèbre est la suite romanesque Les Rois maudits (1955 à 1977), de Maurice Druon, qui prend pour point de départ l'exécution de Jacques de Molay.
Geoffroy de Charnay ((la) : Gaufridus de Charneio, peut-être de Charny) a rejoint l'ordre du Temple vers 1268-1270 et a occupé successivement des fonctions importantes en son sein. D'abord en 1271 comme simple compagnon de Mathieu Sauvage alors commandeur de Sidon puis en 1283, il est peut-être commandeur du Lieu-Dieu du Fresne, puis de la commanderie de Villemoison en 12945 et de celle de Fretay en 12956 avant de retourner en Orient et d'occuper la fonction de drapier en 1304 puis d'être nommé commandeur de la baillie de Normandie en 1307 peu de temps avant l'arrestation des Templiers.
Geoffroy de Charnay (v. 1251 - 1314) est le dernier commandeur de l'ordre du Temple pour la baillie de Normandie. Il fut livré aux flammes du bûcher sur l'île aux Juifs à Paris le 18 mars 1314 en compagnie de Jacques de Molay.
Fin d'une visite émouvante !
A. B.
Lien vers la visite de Notre-Dame-des-Victoires de Paris
1 commentaire -
Par Dans mes malles le 30 Juin 2017 à 09:32
1er jour
Promenade en bord de Seine
A l'issue de notre visite à la cathédrale Notre-Dame, nous avons décidé de profiter du beau temps exceptionnel et chaud pour nous promener le reste de la matinée sur les berges de la Seine, interdites aux voitures depuis plusieurs mois déjà. Du bonheur pour nous évidemment. Voici les photos prises entre 10 et 11 h et que nous partageons bien volontiers.
Cette promenade se déroule le long de la Voie Georges Pompidou, entre le Pont d'Arcole (à hauteur de Notre-Dame / Île de la Cité), et le Pont Neuf.
Vue vers l’Île Saint-Louis Vue vers le Quai aux Fleurs
Le Pont Notre-Dame Un détail du pont Notre-Dame
(Photos de mon épouse)
Le Pont Notre-Dame
La Conciergerie, qui faisait partie du Palais de la Cité, a été édifiée à la demande du Roi Philippe le Bel au début du 14ème siècle. Elle était alors le titre porté par le Gouverneur de la Maison du Roi. Il reste de cette époque trois salles gothiques. Le bâtiment comporte quatre tours sur le quai de l'Horloge sur les bords de la Seine.
La Tour de l'Horloge et les tours César et d'Argent La Tour de l'Horloge
La Tour de l'Horloge - Les tours César et d'Argent - La Tour Bonbec
Nous sommes arrivés à proximité du Pont Neuf et du square du Vert Galant que nous allons visiter...
Le Square du Vert Galant
A. B.
1 commentaire -
Par Dans mes malles le 30 Juin 2017 à 09:32
1er jour
Visite de Notre-Dame de Paris
La cathédrale Notre-Dame est située dans l'est de l’île de la Cité, dans le 4ème arrondissement de Paris. Sa façade occidentale domine le parvis Notre-Dame, place Jean-Paul-II.
Sa construction s'est étendue sur plus de deux siècles, de 1163 au milieu du 14ème siècle. Le style n’est donc pas d’une uniformité totale : la cathédrale possède ainsi des caractères du gothique primitif (voûtes sexpartites de la nef) et du gothique rayonnant.
J'ai personnellement bien apprécié :
- La Chapelle capitulaire de l'Ordre Équestre du Saint Sépulcre de Jérusalem.
La Chapelle absidiale de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, Chapelle Notre-Dame des Douleurs, est devenue Chapelle Capitulaire de l’Ordre du Saint Sépulcre, pour y entreposer dans un reliquaire la Sainte Couronne d’Épines qui depuis 1804, est confiée aux Chanoines du Chapitre de Notre-Dame et placée sous la garde statutaire des Chevaliers du Saint Sépulcre de Jérusalem.
- La Chapelle des Fonts baptismaux est la première chapelle à gauche en entrant dans la cathédrale. Elle se trouve juste avant la croisée du transept. Les fonts actuels ont été exécutés d’après des dessins de Viollet-le-Duc. La cuve comporte une couverture en bronze dominée par une statuette de Saint-Jean-Baptiste.
- La statue de la Vierge
De marbre blanc, cette Vierge à l’Enfant a été sculptée par Antoine Vassé en 1722 pour la chapelle de la Vierge, au dos du jubé de la cathédrale, chapelle réaménagée en 1726 aux dépens du cardinal de Noailles alors archevêque de Paris. Au 19ème siècle, Viollet-le-Duc la fit disposer sur sa colonne en marbre du Languedoc. La dévotion des étudiants envers cette statue lui attribua le vocable de Notre Dame des Étudiants à partir du 19ème siècle.
- La statue de la Vierge à l'Enfant
Dans le sanctuaire adossé au pilier sud-est du transept, des fleurs toujours blanches honorent une Vierge à l’Enfant priée sous le vocable de Notre Dame de Paris. Cette statue est la plus connue des représentations de la Vierge à la cathédrale. Sculptée au milieu du 14ème siècle, elle provient de la Chapelle Saint-Aignan située dans l’ancien Cloître des Chanoines sur l’Île de la Cité. Transférée à Notre-Dame en 1818, elle fût d’abord placée au trumeau du Portail de la Vierge en remplacement de la Vierge du 13ème siècle abattue en 1793. C’est en 1855, au cours de la campagne de restauration de Viollet-le-Duc, qu’elle fut installée à son emplacement actuel, emplacement historique puisque dès la fin du 12ème siècle, un autel à la Vierge était élevé au même endroit.
- Les deux rosaces qui ornent chacun des bras du transept sont parmi les plus grandes d’Europe, et mesurent chacune treize mètres de diamètre. Elle fut lors de son achèvement l'une des plus grandes cathédrales d'Occident.
Sud Les deux rosaces des bras du transept Nord
- Les maquettes aidant à la compréhension de la construction de la cathédrale
La cathédrale est depuis sa construction un des monuments les plus emblématiques de Paris. À la fois édifice religieux et culturel, elle a souvent été au cœur de l’histoire de France.
Cette cathédrale accueille aujourd’hui plus de vingt millions de visiteurs par an (dont quatorze qui entrent dans la cathédrale), ce qui en fait le monument le plus visité de Paris et de toute l’Europe. Bénéficiant d'un dynamisme nouveau et vivace, elle a fêté en 2013 le 850ème anniversaire de sa construction.
Les deux tours carrées de la façade occidentale ne sont pas exactement jumelles bien que construites sur un modèle identique.
Le Portail du Jugement Dernier
Il s’agit du portail principal de la cathédrale. La sculpture du tympan date des années 1210. Elle représente d’une manière étendue les scènes du jugement dernier – lorsque, selon la tradition chrétienne, les morts ressuscitent et sont jugés par le Christ. Sur le linteau, on peut voir les morts sortir de leurs tombes. Ils sont réveillés par deux anges qui, de chaque côté, sonnent de la trompette.
Sur le registre suivant, l’archange saint Michel utilise une balance pour peser les péchés et les vertus. Deux démons essayent de faire pencher l’un des plateaux de leur côté. Les élus sont à gauche, tandis qu’à droite les damnés enchaînés sont menés en enfer, poussés par d’autres démons, laids, cornus et aux regards diaboliques. Les expressions de ces damnés sont rendues avec un rare talent : la terreur et le désespoir se lisent sur leur visage.
Sur le registre supérieur, le Christ, le torse à moitié nu pour montrer ses plaies, préside cette cour divine. Deux anges, debout, à droite et à gauche, tiennent les instruments de la Passion. De chaque côté, la Vierge Marie et saint Jean sont placés à genoux et implorent la miséricorde du Christ.
Douze grandes statues des Apôtres installées sur les deux piédroits du portail (2 × 6 statues) sont des reconstitutions du 19ème siècle, admirablement refaites. On reconnaît successivement à gauche saint Barthélemy, saint Simon, saint Jacques le Mineur, saint André, saint Jean et saint Pierre. À droite : saint Paul, saint Jacques le Majeur, saint Thomas, saint Philippe, saint Jude et saint Matthieu.
Ce portail est de loin l’endroit le plus populaire, le plus visité et le plus admiré de toute la cathédrale.
Les gargouilles
Les gargouilles de Notre-Dame sont célèbres. Elles ont été mises en place à l’extrémité des gouttières pour évacuer l’eau de pluie de la toiture et ne désignent que les extrémités des conduits d’écoulement des eaux. Comme elles dépassent dans le vide, les masses d’eau parfois impressionnantes des averses sont rejetées loin des murs de la cathédrale qui ainsi ne s’abîment pas. Elles ont souvent la forme d’animaux fantastiques, voire effrayants. Elles datent du Moyen Âge. De fort belles gargouilles se trouvent notamment au niveau des grands arcs-boutants du chœur. Le système d’écoulement des eaux du toit de l’abside se termine par une canalisation sur le sommet des arcs-boutants puis par de longues gargouilles. Pour avoir une idée de leur utilité, il faut aller les voir fonctionner un jour de forte pluie sur Paris.
Les chimères
Les chimères par contre sont des statues fantastiques et diaboliques et souvent grotesques. Elles n’ont qu’un effet décoratif. On les retrouve au haut de l’édifice au sommet de la façade, au niveau de la balustrade couronnant la galerie supérieure qui relie les deux tours et qui se prolonge sur les quatre faces de celles-ci, la Galerie des chimères. Tous les angles de cette balustrade servent de support ou de perchoir à des démons, des monstres et des oiseaux fantastiques. Ces éléments n’existaient pas au Moyen Âge et sont des ajouts incorporés par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc.
A. B.
Lien vers notre promenade en bord de Seine
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique