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Par Dans mes malles le 30 Juin 2017 à 09:34
2ème jour
Pour terminer ce deuxième jour en beauté, nous avons visité l’église Saint-Séverin située dans le Quartier latin, dans le 5ème arrondissement de Paris, près de la Seine.
Vue de l'église Saint-Séverin dans le Quartier latin depuis le sud.
Visite de l'église Saint-Séverin
D'origine mérovingienne, l'église Saint-Séverin est la plus ancienne des églises paroissiales de la rive gauche de la Seine. C'est aussi la plus belle église parisienne de style gothique flamboyant. La première église qui date du 6ème siècle, a été construite vers 650 par le moine ermite Saint-Séverin.
L'église sera reconstruite au 11ème siècle après avoir été brûlée et pillée à de nombreuses reprises par les Normands deux siècles plus tôt. Le curé Foulques de Neuilly y prêchera la quatrième Croisade devant une importante foule de fidèles.
L'église sera reconstruite au 13ème siècle, sous Philippe-Auguste, dans le style gothique flamboyant que nous connaissons aujourd'hui. La façade a conservé certains vestiges de la période romane.
L'église Saint-Séverin nous apparaît aujourd’hui tel un joyau de l'architecture de style gothique flamboyant du 15ème siècle. Cette église magnifique avec sa superbe verrière, ses double-collatéraux et son double déambulatoire dégage une atmosphère médiévale envoûtante.
Le déambulatoire présente dix doubles travées de piliers originaux en forme de palmier, dont un avec une colonne torsadée.
Le déambulatoire avec ses vitraux contemporains et sa fameuse colonne torsadée
Vue du double collatéral de Saint-Séverin sur le côté nord.
L'atmosphère médiévale qui s'en dégage vaut la visite...
La nef haute de 17 m, de style flamboyant est ornée de vitraux du 19ème siècle. Comptant 8 travées, elle a la forme d'un parallélogramme terminé par une abside demi-circulaire. Elle n'a pas de transept. Elle a, comme celle de Notre-Dame de Paris, des collatéraux doublés, c'est-à-dire cinq nefs en largeur, environnées d'un centre de chapelles, disposition qui donne une grandeur étonnante à tout l'édifice.
Vue d'ensemble de la nef de l'église Saint-Séverin
Les trois premières travées de la nef datent du 13ème siècle. On en voit le dernier pilier, à droite et à gauche, au premier plan : ce sont des colonnes monocylindriques à chapiteaux floraux. Puis suivent les quatre dernières travées (gothique du 15ème siècle) : arcades ogivales plus étroites que dans les premières travées et colonnes à gorges. En clair : le premier tiers de l'église date du 13ème siècle. Le reste de la nef, le double déambulatoire et l'abside remontent au 15ème siècle, après la guerre de Cent Ans.
L'église est aujourd'hui un robuste monument gothique de 38 mètres de largeur, 58 mètres de longueur, et 17 mètres de hauteur située au cœur du quartier latin. Il renferme l'une des cloches les plus anciennes de la capitale qui porte le nom de « Macée », fondue en 1412.
Entourée de gargouilles qui dominent la façade des chapelles du bas-côté, l'église est surmontée d'un clocher carré à deux étages. L'aspect médiéval des ruelles qui l'entourent rappelle la ville d'antan.
Vitraux
Cet édifice religieux renferme une collection de vitraux, étagée sur sept siècles. L'intérieur de l'église contient des vitraux gothiques, notamment un arbre de Jessé, des vitraux du 19ème siècle, et un ensemble de plusieurs fenêtres modernes par Jean Bazaine le long du déambulatoire, inspirées par les sept sacrements.
Quelques vitraux de Jean Bazaine
Lien vers de plus belles photos des vitraux de cette église : http://www.mesvitrauxfavoris.fr/Supp_d/paris_saint-severin_bas.htm
Les vitraux gothiques datent de la seconde partie du 15ème siècle.
Dans la rosace de la façade Ouest figure L'Arbre de Jessé qui est un vitrail de 1482, en grande partie dissimulé par le buffet d'orgue depuis le 18ème siècle. Sous les voûtes du chœur, les trois baies de la partie centrale utilisent sûrement des vitraux du premier chevet gothique de 1450 représentant de gauche à droite : Saint-Jean-Baptiste, Saint-Michel, La Vierge et l'Enfant, Le Christ portant le Monde, Saint-Jean l'Evangéliste, Saint-Martin.
Les baies hautes de la nef sont également du 15ème siècle. Saint-Séverin, patron de l'église avec le couple de donateur, est représenté en bas du vitrail.
Les vitraux gothiques de la façade Nord sont : L'Ascension sur la gauche Saint-Pierre avec sa clef et à droite Saint-Jean Baptiste avec l'Agneau. Des donateurs regardent. La Trinité avec au centre Dieu représenté comme un roi et devant lui le Christ en Croix avec entre eux la colombe du Saint-Esprit. Sur les côtés deux vitraux représentant des anges portant des cierges dit « anges cérofairaires ».
Les vitraux des fenêtres du rez-de-chaussée, ainsi que ceux des ouvertures nord et est furent installés à partir de 1848.
Dans cette église, j'ai bien apprécié :
- la statue de la Vierge Marie :
- le lutrin rappelant saint Jean l'Évangéliste :
- l'orgue de tribune, de style franco-germanique, est due à Claude Ferrand. Le buffet (1745), de style Louis XV, a été
sculpté par Jean-François Fichon. L'orgue dissimule le vitrail de l'Arbre de Jessé qui date de 1500.
Photos du net Photo : Yves Masson
- le pilier axial : c'est-à-dire la plus remarquable des colonnes de l’église Saint-Séverin qui se trouve dans le déambulatoire :
L'église Saint-Séverin, un des plus beaux joyaux du gothique flamboyant, est célèbre pour son pilier axial à nervures torses du déambulatoire sur lequel viennent se greffer les 14 arêtes de la voûte. Il s’agit d’une colonne torsadée flamboyante palmiforme.
- le puits : Dans la chapelle qui se trouve immédiatement derrière elle se trouve un puits, vitré et éclairé dont on aperçoit l’eau au fond. Il est une pratique que vous pouvez essayer. En tournant le dos au puits et en faisant face à la colonne, on peut remarquer que certaines parties des torsades sont plus noires que d’autres. Il suffit de poser chaque main sur deux parties latérales et de mettre le front sur la torsade centrale. Au bout de quelques instants, vous ressentirez peut-être un flux d’énergie en lien avec le puits qui se traduira par des picotements dans les mains, puis les bras. Si ça marche, alors vous serez rechargé en énergie !
A. B.
Lien vers la première visite du 3ème jour : le cimetière St Vincent de Montmartre
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Par Dans mes malles le 30 Juin 2017 à 09:34
2ème jour
Après notre visite au Cimetière Montparnasse, nous nous sommes rendus dans le Quartier Latin, en quête de visites d’églises locales…
Ainsi, l’église Saint-Julien-le-Pauvre trône à l’ombre du plus vieil arbre de Paris, dans le square René Viviani...
Visite de l'église Saint-Julien-le-Pauvre
L’église Saint-Julien-le-Pauvre est une église médiévale située rive gauche de la Seine à Paris dans le Quartier Latin, rue Saint-Julien-le-Pauvre, dans le square René-Viviani. C'est depuis la fin du 19ème siècle l'église grecque-catholique melkite de Paris.
Les Grecs-melkites catholiques se trouvent à l’origine, dans les trois grands patriarcats orientaux d’Antoche, d’Alexandrie et de Jérusalem. Leur histoire remonte au concile de Chalcédoine (451). Le nom « melkite » vient du syriaque « malko » et signifie « royal » ou « impérial ». C’est un surnom donné par les monophysites aux orthodoxes ayant suivi le concile de Chalcédoine. Les Melkites catholiques sont des chrétiens de rite byzantin ayant rejoint l’Eglise catholique en 1724. Aujourd’hui, ils sont tous de langue arabe.
Le chef de cette Église catholique porte le titre de patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, d’Alexandrie et de Jérusalem. Il réside à Damas et répond d’environ 2 millions de fidèles en comptant la diaspora.
Le patriarche grec orthodoxe d’Antioche est aussi appelé patriarche œcuménique. Il compte environ 14 millions de fidèles.
Trois autres patriarcats grecs orthodoxes existent en Orient : Alexandrie, Constantinople et Jérusalem.
Son nom fait référence à saint Julien l'Hospitalier, car un hospice accueillant les pèlerins et pauvres voyageurs était associé à l'église au Moyen Âge. Il n'est toutefois pas de certitude quant à savoir quel saint fut le premier patron de l'église, car c'est l'une des plus anciennes de Paris, et ses origines remontent au moins au début du 6ème siècle.
Son histoire
Si les origines du bâtiment remontent au 6ème siècle, la basilique primitive a été détruite par les Vikings en 886. Puis une seconde église a été construite. Donnée au prieuré clunisien de Longpont-sur-Orge vers 1125, les moines de Longpont ont réparé l'église, établi un prieuré et ont fait construire une église neuve à partir de 1160. Elle fut achevée dix ans plus tard. C'est celle que l'on peut voir actuellement.
Habitée par une cinquantaine de moines, l'église est située en plein quartier universitaire et est devenue le siège des assemblées générales de l'Université de Paris. Au 17ème siècle, le transfert de l'Université sur la montagne Saint-Geneviève ainsi que la mauvaise gestion du lieu ont conduit le prieuré à la ruine, qui fut alors rattaché à l'Hôtel-Dieu sur une initiative de Mazarin. Pendant la Révolution française, Saint-Julien-le-Pauvre devint un entrepôt de sel avant que le culte religieux y soit rétabli en 1826. L'église fut à nouveau désaffectée dans la deuxième moitié du 19ème siècle mais son inscription aux Monuments historiques l'a préservée de la démolition.
Il faudra attendre la fin du siècle et la motivation du jeune prêtre Alexis Kateb pour que Saint-Julien-le-Pauvre soit confiée à la communauté gréco-catholique melkite de Paris, qui fonde pour la première fois sa propre paroisse, inaugurée solennellement selon le rite byzantin en mai 1889.
L’église Saint-Julien-le-Pauvre est attestée depuis l’an 507, et représente ainsi la plus ancienne église de Paris.
Ses aspects actuels
La nef ne comporte aujourd'hui plus que quatre travées, et avec une longueur d'environ 12,60 m, est de dimensions très modestes, comme les églises villageoises de moindre importance. Les réparations de 1651 ont modifié son aspect, et lui ont enlevé presque tout intérêt archéologique. Dans son état actuel, la nef est d'une grande banalité, et les rares détails architecturaux ne permettent plus une datation précise.
Contrairement à la nef, les bas-côtés ont très tôt été adaptés pour un voûtement d'ogives, et conservent encore leurs voûtes du troisième quart du 12ème siècle. L'architecture des bas-côtés est soignée. Les travées sont séparées par des arcs-doubleaux en arc brisé, qui sont au profil de deux tores séparés d'une gorge. Vers les piliers des grandes arcades, ils se fondent directement dans les piliers, car les tailloirs n'offrent pas une assiette suffisante pour les accueillir. Les ogives pénètrent donc également dans les piliers, ce qui ne devient courant qu'au dernier tiers du 15ème siècle, à la période flamboyante. Apparemment, le voûtement des bas-côtés n'a donc été décidé qu'après la construction des grandes arcades.
L’architecture romane du 13ème siècle subsiste même si quelques éléments comme la voûte ont été rajoutés au 17ème siècle.
En 1889, cette église a été confiée à la communauté grecque-catholique melkite de Paris, qui y a fondé, pour la première fois dans la capitale, sa propre paroisse. Depuis, les messes y sont célébrées selon le rite de saint Jean Chrysostome. C’est parce qu’elle est dédiée à ce culte que vous ne trouverez ni orgue ni statue, mais une superbe iconostase centrale et de nombreuses icônes sur les murs de l’Église.
L'église accueille aujourd'hui des concerts de musique classique et de gospel tout au long de l'année : vous pouvez y entendre chaque semaine les œuvres de Chopin, Liszt, Beethoven et Schubert. D'où la présence d'un piano sur la photo ci-dessous !
Saint-Julien-le-Pauvre est donc actuellement une église grecque catholique de rite melkite. Elle est consacrée tout particulièrement à la fête de la Dormition qui est la plus importante des fêtes de la Vierge Marie. Cette fête qui a lieu le 15 août clôt l'année liturgique orthodoxe. La fixation de cette date du 15 août est attribuée à l'empereur Maurice au 6ème siècle. Cette date est équivalente au 16 août dans l'ancienne Egypte qui correspondait aux moissons ; c'était la fête la plus importante de l'année où Pharaon renaissait pour un cycle.
La légende de Saint-Julien-le-Pauvre
Saint-Julien-le-Pauvre, appelé aussi Saint-Julien-l’Hospitalier, est un saint qui, d’après la légende, apprit d’un cerf lors d’une partie de chasse qu’il allait être le meurtrier de ses parents.
Pour éviter ce triste destin, il décida alors de s’enfuir loin. Un jour ses parents, qui le cherchaient, rencontrèrent sa femme qui leur proposa de dormir chez eux en attendant Julien.
En rentrant chez lui, le pauvre Julien cru voir dans son lit sa femme et un amant, et tua ses parents. Désespéré, il renonça à tous ses biens et vécut en ermite. Il porta plus tard secours à un lépreux – en fait le Christ – qui lui pardonna ses péchés.
Dans cette belle église, j’ai apprécié :
- un beau tableau représentant saint Jean l’Évangéliste :
- des fonts baptismaux rappelant probablement la forme du berceau de Moïse.
- La statue de la Vierge à l'Enfant située dans le bas-côté sud de la nef.
C'est une œuvre de qualité. Ses caractéristiques, et notamment la grâce de son attitude et la richesse des draperies, semblent indiquer le 17ème siècle. La statue provient de la chapelle Saint-Blaise-Saint-Louis, comme le prouve la délibération du bureau de l'ancien hôtel-Dieu du 16 novembre 1745.
Avec toutes ses icônes orthodoxes et ce ton si particulier qui n'est pas une habitude chez les catholiques, cette église est très intéressante. L'idée de transformer un lieu religieux tel que celui-ci en salle de concert pour une soirée est très original.
Pour ceux qui sont sensibles aux énergies vibratoires des lieux, vous pourrez ressentir un vortex d'énergie d'une très grande amplitude tellurique si vous prenez le temps de laisser l'énergie de la Terre Mère vous imprégner.
A. B.
Lien vers la visite de l’église Saint-Séverin dans le même Quartier Latin
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Par Dans mes malles le 30 Juin 2017 à 09:34
2ème jour
Visite du cimetière Montparnasse
Le Cimetière du Montparnasse a été créé au début du 19ème siècle, dans le sud de la capitale, en même temps que plusieurs autres cimetières situés à l'époque en dehors des limites de la ville.
Ouvert depuis 1824, soit 20 ans après le Père-Lachaise, le cimetière du Montparnasse, très arboré, occupe l’emplacement de trois anciennes fermes, dont subsiste une tour classée de l’un des nombreux moulins à farine.
Avec ses 19 hectares, la deuxième nécropole intra-muros de Paris en est aussi l'un des plus importants espaces verts. On y dénombre 1 200 arbres, essentiellement des tilleuls, des sophoras, des thuyas, des érables, des frênes et des conifères.
Nous avons essayé d’y trouver un peu de fraîcheur par ce jour de canicule !
Un grand nombre de personnages illustres sont enterrés dans le Cimetière Montparnasse. Parmi les 34 000 sépultures du cimetière, nous pouvons citer le tombeau richement garni de Serge Gainsbourg, ceux, très sobres, de Jean-Paul Sartre, Simone De Beauvoir ou Samuel Beckett, ou encore d'Eugène Ionesco, Jean Seberg, Charles Baudelaire, Guy de Maupassant et tant d’autres !
Tandis que nous découvrions les sépultures d’hommes et de femmes célèbres, nous avons pu bénéficier d'un havre de paix au cœur de l’un des quartiers les plus animés de Paris.
- Jean-Paul Sartre (1905 – 1980) est un écrivain et philosophe français, représentant du courant existentialiste, dont l'œuvre et la personnalité ont marqué la vie intellectuelle et politique de la France de 1945 à la fin des années 1970.
Écrivain prolifique, fondateur et directeur de la revue « Les Temps modernes » (1945), il est connu aussi bien pour son œuvre philosophique et littéraire qu'en raison de ses engagements politiques, d'abord en liaison avec le Parti communiste, puis avec des courants gauchistes dans les années 1970.
- Simone de Beauvoir (1908 - 1986) est une philosophe, romancière, épistolière, mémorialiste et essayiste française. Elle est souvent considérée comme une théoricienne importante du féminisme, et a participé au mouvement de libération des femmes dans les années 1970. Elle a partagé la vie du philosophe Jean-Paul Sartre. Leurs philosophies, bien que très proches, ne sauraient être confondues.
- Jean Seberg (1938 – 1979) est une actrice américaine qui passa une partie importante de sa carrière en France et fut une collaboratrice de Robert Cordier.
Sa vie privée tumultueuse et son mariage avec Romain Gary ont fait d'elle, au-delà de la star, une figure de la vie culturelle des années 1960. Elle est parmi les premières actrices à prendre des engagements politiques pour faire entendre la voix des Noirs américains alors opprimés.
- Maryse Bastier, (1898 – 1952), fut la première aviatrice française à accrocher de nombreux records à son palmarès. Ses exploits furent très rapidement médiatisés. Nombre d'établissements scolaires, théâtres, rues et avenues portent aujourd'hui son nom.
- Eugène Ionesco (1909 – 1994) est un dramaturge et écrivain roumano-français.
Représentant majeur du théâtre de l'absurde en France, il écrit de nombreuses œuvres dont les plus connues sont La Cantatrice chauve (1950), Les Chaises (1952) et Rhinocéros (1959).
- Serge Gainsbourg (1928 – 1991) de son vrai nom Lucien Ginsburg.
Auteur-compositeur-interprète, pianiste, artiste peintre, scénariste, metteur en scène, écrivain, acteur et cinéaste français. il accède à la notoriété en tant qu'auteur-compositeur-interprète, abordant de nombreux styles musicaux. Il s'essaiera également au cinéma et à la littérature, et réalise plusieurs films et vidéo-clips et compose plus de quarante musiques de films.
- Serge Reggiani (1922 – 2004)
Acteur et chanteur français d'origine italienne. Venu tardivement à la chanson (à 42 ans), il est considéré comme l'un des grands interprètes de la chanson française. Exigeant dans le choix des auteurs, il chante aussi bien Baudelaire que Moustaki, ou encore Rimbaud, Dabadie ou Vian. Dans les années 1980, il se découvre une passion tardive pour la peinture.
- Jules Dumont d’Urville, (1790 – 1842) est un officier de marine et explorateur français qui mena de nombreuses expéditions, notamment à bord de l'Astrolabe.
- Robert Desnos est un poète français, né en 1900 à Paris et mort du typhus le 8 juin 1945 (à 44 ans) au camp de concentration de Theresienstadt, en Tchécoslovaquie à peine libéré du joug de l'Allemagne nazie. Il est – entre autres – l’auteur d’un poème bien connu intitulé « Jonathan le Pélican ».
- Henri Laurens (1885 – 1954)
Sculpteur, peintre et dessinateur cubiste français de l'Ecole de Paris.
Il est l'un des plus brillants représentants du mouvement cubiste.
Sa tombe est décorée de l’une de ses œuvres : "La Douleur".
- Joëlle Mogensen (ou Choupay - Mogensen), (1953 – 1982) : chanteuse française, membre du groupe pop français « Il était une fois », dont elle fut la « locomotive » jusqu'en 1979, où elle entama une carrière solo. Elle est enterrée dans le tombeau de la famille de sa mère, la famille Taupinot. Sur la stèle ces mots « Sois heureuse au jardin du souvenir – 1982 » sont gravés sous son portrait.
- Gérard Oury (1919 – 2006), de son vrai nom Max Gérard Houry, est un réalisateur, scénariste, metteur en scène et acteur français.
En tant que réalisateur, ses plus grands succès sont Le Corniaud et La Grande Vadrouille.
En 1960 il épouse l'actrice Michèle Morgan, avec laquelle il restera marié jusqu’à sa mort.
- Michèle Morgan (1920 – 2016) a vécu une grande histoire d'amour avec Gérard Oury.
Actrice française. Sa filmographie est riche de plus de soixante-dix films des années 1930 aux années 1980.
Dans Le Quai des brumes de Marcel Carné, Jean Gabin adresse à Michèle Morgan l'une des répliques les plus célèbres du cinéma français : « T'as d'beaux yeux, tu sais. ».
Élue dix fois par le public « actrice française la plus populaire », elle est également la première actrice à recevoir le prix d'interprétation féminine au premier Festival de Cannes en 1946 pour son rôle de Gertrude dans le film La Symphonie pastorale (1945). Très primée à l'apogée de sa carrière dans les années 1950, elle reçoit en 1992 un César d'honneur, ainsi qu'un Lion d'or en 1996, en hommage à sa contribution au cinéma.
- Emile Durkheim (1858 – 1917) : Sociologue français considéré comme l'un des fondateurs de la sociologie moderne.
L'apport de Durkheim à la sociologie est fondamental puisque sa méthode, ses principes et ses études exemplaires, comme celle sur le suicide ou la religion, constituent toujours les bases de la sociologie moderne. Toutefois, l'apport de son œuvre va bien au-delà de cette discipline et touche presque toutes les disciplines dans les sciences humaines, dont l'anthropologie, la philosophie, l'économie, la linguistique, et l'histoire.
- Jacques Aupick : Beau-père de Charles Baudelaire !
- Charles Baudelaire (1821 – 1867)
Poète français connu pour sa vie de bohème, auteur torturé, il publia de son vivant une seule œuvre, les Fleurs du Mal. Ce recueil de poèmes fut condamné et censuré à sa sortie, car trop choquant pour la morale bourgeoise, avant de passer à la postérité. Baudelaire y met en lumière la dualité entre la violence et la volupté, le bien et le mal, la laideur et la beauté, l’enfer et le ciel.
Cénotaphe de Charles Baudelaire Tombe commune Détails
- Guy de Maupassant (1850 – 1893) : écrivain français a réussi à s’imposer comme l’un des écrivains majeurs du 19ème siècle, au même titre que ses camarades Zola et Flaubert. Auteur de contes, de romans et de nouvelles, son écriture le situe dans le mouvement réaliste et naturaliste. Il est également connu pour avoir su introduire une dimension fantastique à plusieurs de ses récits.
- Philippe Noiret (1930 – 2006)
Considéré comme un des grands acteurs du cinéma français, il a reçu deux César du meilleur acteur : en 1976 pour Le Vieux fusil et en 1990 pour La Vie et rien d'autre.
- Camille Saint-Saëns (1835 – 1921)
Pianiste, organiste et compositeur français de l'époque post-romantique, il a écrit douze opéras, dont le plus connu est Samson et Dalila (1877), de nombreux oratorios, cinq symphonies, cinq concertos pour piano, trois pour violon et deux pour violoncelle, des compositions chorales, de la musique de chambre et des pièces pittoresques, dont Le Carnaval des animaux (1886).
- André Citroën (1878 – 1935) Grand officier de la Légion d'honneur en 1931.
Ingénieur polytechnicien français, pionnier de l'industrie automobile, fondateur de l'empire industriel automobile de même nom en 1919.
Parmi les œuvres d’art célèbres qui ont retenu notre attention, citons « Le Baiser » du sculpteur Constantin Brancusi (1876 – 1957).
Lors de notre promenade dans ce cimetière nous avons découvert, entre autres, les sépultures d’une multitude de personnalités françaises et étrangères, dont une grande partie d’artistes ayant fait les grandes heures du quartier, lorsque Montparnasse était au début du 20ème siècle le centre intellectuel et artistique de Paris.
Véritable gardien du Temple, la Tour Montparnasse domine majestueusement les lieux et fait partie du décor quel que soit l’endroit où vous vous trouvez.
Le Cimetière du Montparnasse renferme une atmosphère que seuls les cimetières parisiens savent créer. Ce qui rend ces cimetières uniques au monde, c’est le romantisme dont ils sont imprégnés, leur verdure luxuriante, l’art funéraire des tombeaux, et évidemment la quantité prodigieuse de grandes personnalités enterrées. Un ensemble d’éléments qui nous ont fait oublier le caractère quelque peu morbide des lieux, et qui nous ont entraînés dans une visite pleine de charme.
S’il n’a pas l’élégance du Père-Lachaise ou du cimetière Montmartre, le cimetière du Montparnasse possède un très grand nombre de tombeaux intéressants. Si le Père-Lachaise fut le grand cimetière du 19ème siècle, Montparnasse fut assurément celui du 20ème. En outre, beaucoup des personnalités inhumées ici « parlent » davantage que celles du Père-Lachaise, dans la mesure où elles marquèrent – et marquent encore – notre propre époque.
A B
Lien vers la visite de l'église Saint-Julien-le-Pauvre
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Par Dans mes malles le 30 Juin 2017 à 09:34
2ème jour
Visite du musée Ossip Zadkine
Le musée Zadkine est un musée parisien du nom du sculpteur d'origine russe Ossip Zadkine (1890-1967), établi à Paris en 1910. Le Musée Zadkine est un endroit assez confidentiel. Il est installé dans l'ancienne maison de l'artiste, à deux pas du jardin du Luxembourg, rue d'Assas dans le 6ème arrondissement de Paris.
Le musée est né de la volonté d'Ossip Zadkine de léguer à la Ville de Paris ses œuvres et l'atelier qu'il occupait rue d'Assas depuis 1928. Son épouse, Valentine Prax, a réalisé ce souhait en 1978. Lorsqu’elle meurt en 1981, elle avait effectivement légué l’ensemble de ses biens. Le musée Zadkine a été inauguré le 19 avril 1982. Dans sa petite maison proche du jardin du Luxembourg, il regroupe les sculptures et les œuvres sur papier de l'artiste, de sa période de jeunesse à sa participation au mouvement cubiste. Il comprend également des œuvres de Valentine Prax.
Le jardin du musée a été réalisé par le paysagiste Gilles Clément pour accueillir les œuvres du sculpteur, inspirées par la forêt et les arbres.
Il est composé de l'atelier, du jardin et de la maison. C'est un endroit paisible, agréable, dans lequel on peut voir des sculptures de l'artiste
Notre visite :
Le jardin du musée L'entrée de l'atelier avec la statue de Prométhée. Une salle du musée Vue de la véranda (Photos empruntées au net)
Photos personnelles
prises dans le musée :
prises dans le jardin :
Le très intéressant musée Zadkine propose de nombreuses sculptures originales d'un artiste que nous ne connaissions pas. Nous avons été ravis de l'avoir ainsi découvert ! Ce musée qui prend place dans l’ancien atelier de l’artiste est une belle façon de lui rendre hommage.
La petite cour intérieure est splendide. Nous nous sommes assis en face de quelques sculptures néo-classiques du jardin et nous étions tout simplement heureux de nous trouver dans cet endroit idéal à visiter par une belle après-midi et d’y avoir goûté à la tranquillité.
Le petit fascicule qui nous a été remis à l’entrée (gratuite) explique remarquablement les œuvres de chaque salle.
Le musée présente plus d'une centaine de sculptures. Elles illustrent toutes les périodes de création de l'artiste : du primitivisme des premières sculptures, taillées dans le bois ou la pierre, à la géométrie rigoureuse du cubisme, des lignes fluides d'un néo-classicisme repensé à la vaine abstraite des dernières années, l'œuvre témoigne d'une liberté et d'une vitalité inépuisable.
Le petit jardin dans lequel diverses sculptures ont été dispersées, est un vrai havre de paix : on comprend bien qu'ici l'artiste ait pu trouver le calme nécessaire pour son inspiration.
Bien caché, ce musée est une perle, une petite merveille cachée dans Paris... Un musée incroyable et peu connu qui mérite d'être visité, rien que pour découvrir une maison de campagne en plein Paris ! Un havre de paix propice à l'inspiration !
A. B.
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Par Dans mes malles le 30 Juin 2017 à 09:33
2ème jour
Visite de l'exposition Camille Pissaro au Musée du Luxembourg
Les œuvres de Camille Pissaro étaient exposées à deux endroits au cours de notre séjour à Paris.
Nous avons opté pour l’exposition organisée par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais.
Camille Pissarro, La Cueillette des pommes (détail), Éragny, 1887-1888, huile sur toile, 60 x 73 cm, Dallas Museum of Art, Dallas, Texas, USA
Aux côtés d’archives familiales, une centaine de tableaux, dessins et gravures, aussi spectaculaires que peu connus, créés à Éragny-sur-Epte entre 1884 et 1903 et provenant des plus grandes collections muséales et particulières du monde entier, illustrent la période la moins étudiée de la carrière de l’artiste. Celui-ci s’installe dans le village d’Eragny en 1884 dans une belle maison dont il devient propriétaire grâce à un prêt octroyé par Claude Monet et où il restera toute sa vie. Au cœur d’un véritable bouillonnement artistique et intellectuel, Camille Pissarro met en œuvre ses convictions politiques dans sa peinture comme dans son mode de vie.
Les deux grands spécialistes de l’artiste, Richard Brettell et Joachim Pissarro, ont été réunis pour assurer le commissariat de cette ambitieuse exposition.
Camille Pissarro est exposé dans tous les grands musées du monde. Mais curieusement, certains de ses tableaux, personne ne les connaît. Ce sont pourtant des scènes champêtres et lumineuses, peintes par le père de l'impressionniste, dans le Val-d'Oise. La plupart de ces toiles sont dans des collections privées, inaccessibles.
Et si on les redécouvre aujourd'hui au musée du Luxembourg à Paris, c'est grâce à Joachim Pissarro, l'arrière-petit-fils du peintre. Et plus d'un siècle après la disparition du peintre, rien n'a bougé. L'atelier, le jardin et la maison du peintre sont toujours là, à Éragny (Val-d'Oise), au nord-ouest de Paris. Camille Pissarro est resté 20 ans dans ce petit village, avec sa famille. Il a peint son jardin et son environnement quotidien.
Grande figure de l'impressionnisme, Camille Pissarro se distingue de ses contemporains. En effet, avant d'arriver en France en 1855, Pissarro vécut et apprit la peinture sous le soleil des Antilles sur l'ile de Saint-Thomas alors possession danoise. De cette formation loin de Paris et de l'Académie, il gardera une certaine originalité exotique notamment au niveau de la palette chromatique.
L'artiste s’est rapidement passionné pour le plein air et le paysage s'inspirant des œuvres de Corot ou Daubigny. Très impliqué dans le groupe des impressionnistes, il sera le seul à participer à l'ensemble des expositions du mouvement. Pissarro évoluera ensuite à partir de 1886 et se rapprochera des travaux de Georges Seurat et des néo-impressionnistes.
J’ai préféré les œuvres suivantes :
A. B.
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