Excursion à Gand

Ce samedi 25 mars 2016, nous nous sommes rendus à Gand.

Après avoir laissé la voiture à Courtrai, à dix minutes de notre maison, nous avons préféré prendre le train pour le reste du voyage.

J'avais visité Gand en voyage scolaire à l'âge de 13 ans. Francine n'y avait jamais mis les pieds !

Ce fut une belle journée !

Le port GANDA

La ville de Gand est née au confluent (ou Ganda) de la Lys et de l'Escaut, là où se trouve précisément aujourd'hui le port de plaisance "Portus Ganda". C'est un "port de passage", à quelques pas du bouillonnant centre de Gand.

La cathédrale St BAVON

Cette cathédrale est la plus ancienne église paroissiale de Gand.

Elle a été construite sur les vestiges d'une première église du 10^ème siècle et d'une église romane du 12^ème siècle dédiée à saint Jean-Baptiste. Les tours sont en cours de restauration. La cathédrale porte littéralement en elle l'histoire contrariée de Gand : la nef centrale romane est toujours visible dans la crypte.

Cet édifice possède une riche histoire comme en témoigne l'importante collection d'objets d'art : le maître-autel baroque en marbre veiné, la chaire rococo en marbre et chêne, un tableau de Rubens, le triptyque du Calvaire de Juste de Gand, les mausolées des évêques gantois et, naturellement, le mondialement célèbre AGNEAU MYSTIQUE.

Les frères Van Eyck ont peint ce retable unique en 1432. Il s’agit d’un chef-d’oeuvre des Primitifs flamands et d’une étape de l’histoire de l’art.

"L'adoration de l'Agneau Mystique" est réputé dans le monde entier comme un chef d'oeuvre artistique, l'une des peintures les plus influentes jamais réalisées. Cette oeuvre monumentale de 4 m 40 sur 3 m 40 a été peinte sur des panneaux en chêne. C'est une succession de détails microscopiques, qui multiplient les perspectives arithmétiques et symboliques.

Ce polyptyque de composé de 20 panneaux représente une évocation biblique ainsi que, notamment, un portrait des donateurs Joos Vijd et son épouse Elisabeth Borluut. Le polyptyque a survécu à l’iconoclasme, est tombé entre des mains françaises sous l’emprise de Napoléon et a été exigé par l’Allemagne nazie au cours de la Seconde Guerre mondiale. Depuis déjà plus de cinquante ans, il est exposé à la place qui est la sienne dans la Cathédrale Saint-Bavon, avec une reproduction du panneau des "Juges intègres" dont l’original a été volé en 1934.

Compléments d'information (octobre 2016) : Lien URL vers le blog de mon épouse.

Un article de FR3 Picardie complète ces informations : Lien URL vers FR3 Picardie.

Autres liens vers des informations fort intéressantes :

Lien URL vers RTL Info : Google a planté sa 'Art Camera' surpuissante devant le célèbre Agneau Mystique de Gand...

Lien URL vers "Restauration de l'Agneau Mystique"...

Lien URL vers "Closer to Van Eyck"...

Lien URL vers "Lukas - Art in Flanders"...

Le Beffroi

Le beffroi de Gand est situé au cœur de la ville. Il date du 14^ème siècle. Il est l'une des trois tours caractéristiques du centre historique de Gand, avec celles de la cathédrale Saint-Bavon et de l'église Saint-Nicolas. Au beffroi est accolé la « Halle aux Draps », bâtiment gothique érigé entre 1425 et 1441 mais seulement achevé en 1903.

L'ancien cours de la Lys dans la ville

De belles façades

Des curiosités

Le Château des Comtes

Comme son nom l'indique, le Château des Comtes fut le lieu de résidence de comtes flamands. Il fut construit en 1180 à l'initiative du comte flamand Philippe d'Alsace. Son architecture s'inspire des forteresses construites par les Croisés au Moyen-Orient.

Ses murs de pierre épais et ses douves protégèrent Gand des assaillants jusqu'au 14^ème siècle, après quoi le Château des Comtes servit de prison. Il devint dès lors symbole d'oppression et de tortures.

Puis, au 18^ème siècle, lors de l'essor industriel de la ville, la forteresse fut transformée en filature de coton et en maisons pour les ouvriers. Dégradé avec le temps, le Château des Comtes aurait dû être détruit. Mais il fut totalement restauré au 20^ème siècle afin de pouvoir être visité.

C'est un des hauts lieux touristiques de la ville. Il renferme une collection d'objets de l'époque (armes et armures), une salle de tortures, une crypte, un donjon, des oubliettes, une étable et les pièces de résidence des comtes.

* * * * * * *

Il y a encore beaucoup de sites touristiques à visiter ! Aussi, nous ne manquerons pas d'aller revoir cette magnifique ville flamande où les touristes francophones sont bien accueillis. 

A. B.

En promenade à Bray-Dunes

dans la "Dune Marchand" et dans la "Dune du Perroquet"

Bray-Dunes, à l’origine, était un petit hameau de quelques familles de marins-pêcheurs, pour la majorité, embarqués à Dunkerque à bord de navires armés et pratiquant la pêche en Islande. Les familles se sont établies dans les dunes ou le long de la route de la frontière.

La commune, auparavant territoire de Ghyvelde, est devenue une municipalité distincte depuis 1883. Elle doit son nom à Alphonse Bray, armateur dunkerquois, qui fit don notamment d'une Maison Hospitalière destinée à accueillir vieillards et infirmes de la marine et à assurer l'enseignement des enfants.

Bray-Dunes possède deux lieux dunaires d'exception :

• La Dune Marchand, classée réserve naturelle (110 ha) ;
• La Dune du Perroquet (250 ha) et la Dune du Calvaire.

1. Ce dimanche 28 février 2016, au cours de la matinée, nous avons effectué une belle promenade dans la "Dune Marchand".

Située sur le littoral de la Mer du Nord à l’est de Dunkerque, elle fait partie des Dunes de la Flandre française. La dune est orientée parallèlement à la côte et les vents violents y creusent des dépressions dans lesquelles se réfugient de nombreuses plantes, plus ou moins rares qui ne trouveraient pas ailleurs les conditions de leur survie.

Au cœur de ce vaste complexe écologique, s’épanouit une mosaïque de zones dunaires et des trésors botaniques s’y cachent. Ici, oyats, pensées des dunes et gentianelles tapissent le sol. Pelouses, bas-marais, petits boisements et autres aires arbustives se font le doux nid d’une ribambelle d’oiseaux migrateurs européens.

2. Au cours de l’après-midi, nous avons parcouru la "Dune du Perroquet", toute proche de la frontière belge. Elle constitue même une sorte de prolongement du Westhoek belge et forme un milieu naturel et diversifié en évolution permanente.

Partie la plus septentrionale du territoire français, la "Dune du Perroquet" constitue, avec celles du Westhoek en Flandre belge, un massif dunaire de plus de 600 hectares, s'étendant de Bray-Dunes à La Panne. Ici, le vent façonne et conditionne le paysage. L'ensemble se caractérise par la présence de grandes dunes en forme de croissant, parmi lesquelles on compte une des trois plus grandes dunes mobiles de tout le littoral de l'Europe Occidentale.

Les dunes sont constituées d'une mosaïque de milieux où les pelouses rases, pannes humides, fourrés arbustifs s'entremêlent et permettent l'expression d'une faune et d'une flore riche et diversifiée.

La partie sud-ouest de la "Dune du Perroquet" est appelée "Dune du Calvaire".

En haut de cette dune, le "Calvaire des Marins" surplombe la mer de 33 mètres. Au pied de la croix, haute de 11 mètres, une dicta signifiant la douleur des hommes et à ses côtés, marin et pêcheur à Islande faisant leurs adieux avant de partir plusieurs mois en mer. Ce calvaire fut érigé à l'initiative de l'Abbé Catry, curé de la Paroisse Notre-Dame. Les Bray-Dunois, navigateurs, retraités et même enfants apportèrent les matériaux nécessaires à la construction.

A. B.

En exploration à Bray-Dunes

Nous venons de faire un petit saut jusqu'à la côte ! C'était la première fois que nous revoyions la mer depuis notre emménagement à Herseaux !

Notre objectif était d'explorer cette petite cité balnéaire avant d'y emmener prochainement nos petits-enfants.

Bray-Dunes

Bray-Dunes est une commune française située dans le département du Nord, en région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Elle a la particularité d'être la cité la plus septentrionale de la France ! 

Bray-Dunes a été fondée au 19^ème siècle par l'armateur Alphonse Bray et s'est développée en un simple village de pêcheurs. Presque deux siècles plus tard, la petite ville n'a presque pas perdu de son authenticité. De nouvelles extensions ont été freinées et les environs sont entretenus avec priorité.

La région est donc une bénédiction pour celui ou celle qui souhaite prendre l'air tranquillement. La Dune du Perroquet est un point de départ parfait pour de nombreuses promenades. On peut tranquillement errer sans vraiment se perdre, car sur certains sommets de dunes, on peut voir la mer, le point d'orientation ultime.

Ville limitrophe de la Belgique, Bray-Dunes, ville balnéaire bordée par les dunes et les pieds dans l'eau, est une station populaire de 4700 habitants qui accueille quelques 100 000 visiteurs l'été. Située à la pointe nord de la France, elle est la dernière plage avant la frontière belge. Cette commune se trouve entre la métropole de Dunkerque à 15 kilomètres à l'ouest et la petite ville de La Panne (Belgique) à l'est, à 10 kilomètres par la route mais seulement à un peu plus de 2 kilomètres par la plage. A moins d'une heure de Lille et à une heure vingt de notre domicile, elle est très fréquentée par les touristes du printemps à l’automne. Nous avons profité d'un après-midi sans pluie mais par grand vent pour l'explorer. 

En front de mer de la ville de Bray-Dunes, cette plage de "grands espaces" s'étire sur 10 km, favorisant la pratique du char à voile. Bordée de dunes plantées d'oyats, cet écrin de verdure est idéal en bonne saison pour les randonnées et l'observation.

Située entre les dunes Marchand et Dewulf à l'ouest et la Dune du Perroquet (massif sauvage) à l'est, ce milieu naturel est exceptionnel de part et d'autre des nombreux immeubles modernes et des anciennes villas bordant la longue digue. Nous avons notamment remarqué deux façades d'anciennes villas :

Les curieux, amateurs d'épaves, peuvent, à marée basse, apercevoir 3 épaves. L'une en face de la descente à bateau et les deux autres à l’ouest en direction de la plage de Zuydcoote.

Zuydcoote

Zuydcoote est la plage voisine de Bray-Dunes en direction de Calais. Si vous êtes amateur de nature et de grands espaces et de calme, à 3 km de la Belgique et à moins d'une heure de Lille, la plage de Zuydcoote est faite pour vous.

Zuydcoote se résume en une plage naturelle, sans digue, sans port et sans commerces. Le village est installé un peu en retrait de la mer, permettant à ce superbe site d'être resté intact, avec ses dunes et sa nature sauvage.

A Zuydcoote, c'est la nature qui prévaut, et rien que la nature, qui constitue l'unique décor. Touchez son sable fin, sentez l'odeur du large, regardez l'horizon infini et devinez l'Angleterre, écoutez les mouettes et le bruissement du vent... pensez... rêvez...

Au 18^ème siècle, suite à une terrible tempête que le petit village de Zuydcoote fut enseveli et reconstruit à la lisière de la plaine maritime au milieu des dunes et en retrait par rapport au front de mer. Jusqu'à la dernière guerre, seul le clocher de l'église émergeait des dunes. Les occupants le firent sauter en 1943.

Week-end à Zuydcoote

Le roman "Un week-end à Zuydcoote", écrit par Robert Merle, décrit les pérégrinations d'un soldat dans la poche de Dunkerque et a obtenu le Prix Goncourt en 1949. Ce livre a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 1964 par Henri Verneuil. Tout le monde connait ce titre de film. Grâce au livre de Robert Merle, au film d'Henri Verneuil et aux acteurs Jean-Paul Belmondo et Jean-Pierre Marielle, la commune a connu la célébrité.

Le film tiré du roman relate une période de la seconde guerre mondiale où les troupes alliées dans les dunes de Zuydcoote étaient rassemblées avant leur embarquement pour l'Angleterre.

En 9 jours, 340 000 hommes furent évacués. La 12^ème DIM qui était chargée de protéger l'opération fut entièrement anéantie. Un monument fut édifié en mémoire de ce sacrifice sur la digue de Bray-Dunes.

Le nom de Zuydcoote apparaît également dans une aventure de Corto Maltese, bande dessinée d'Hugo Pratt, Burlesque entre Zuydcoote et Bray-Dunes, qui raconte une histoire d'espionnage et de théâtre d'ombre.

A. B.

A la découverte de Ploegsteert

Le 12 octobre 2015, après notre petite excursion à Comines, nous nous sommes rendus à Ploegsteert, au centre d'interprétation de la Grande Guerre.

Commune à part entière avant la fusion des communes de 1977, Ploegsteert est une section de la commune belge de Comines - Warneton, située en Région wallonne, dans la province de Hainaut. Ploegsteert est la localité la plus occidentale de la Région wallonne.

La Grande guerre à Ploegsteert

Le 4 août 1914, la Belgique est précipitée dans la Première Guerre mondiale ; deux mois plus tard les premiers Allemands pénètrent dans Ploegsteert. Les premiers combats ont lieu le 18 octobre et durent 3 semaines : les troupes britanniques, composées notamment des 2^nd Essex, 1^er East Lancashire et 1^er Somerset parviennent à contenir les attaques du XIX^ème corps allemand.

Commence alors une guerre de position. Les troupes britanniques retranchées et camouflées dans les bois vont y vivre quatre ans dans des conditions précaires, côtoyant journellement la mort, bien que le secteur connaisse une certaine accalmie en 1915 et 1916.

La population ploegsteertoise doit quitter le village, les tirs d'artillerie endommageant sérieusement les habitations. En 1916, il ne reste plus que 298 téméraires refusant l'exode ; la plupart travaillent pour les Britanniques : creusement de tranchées, mais aussi commerce de première nécessité.

L'explosion de 19 mines, le 7 juin 1917, marquera le début de la bataille de Messines. Le 10 avril 1918, les Allemands lancent l'offensive sur la Lys, Ploegsteert tombe aux mains des Allemands et le village ne sera libéré qu'à la fin de septembre 1918.

Le mémorial britannique de Ploegsteert

Le Mémorial de Ploegsteert célèbre plus de 11000 soldats du Commonwealth tués dans ce secteur pendant la Première Guerre mondiale et qui ne possèdent pas de sépulture connue.

Le mémorial reprend les zones de combat de Caestre-Dranoutre-Warneton au Nord et Haverskerke-Estaires-Fournes au sud incluant les villes de Hazebrouck, Merville, Bailleul, Armentières, la foret de Nieppe et les Bois de Ploegsteert. L'architecte du Mémorial est H. Charlton Bradshaw.

Le Mémorial de Ploegsteert est situé à 12,5 km au sud de la ville d'Ypres sur la N365 entre la ville d'Ypres et Armentières. À partir du centre d'Ypres, prendre la rue de Lille et passer la Porte de Lille (Rijselpoort). Au rond point suivant, prendre la direction de Messines-Wijtschate. Après la ville de Messines, dans la descente vers Ploegsteert, le Mémorial est situé sur la droite de la route.

Le Centre d’interprétation « Plugstreet 14-18 experience »

Implantée dans les bois de Ploegsteert, à côté du mémorial britannique, cette structure semi-souterraine offre un espace scénographique de 400 m².

Les visiteurs peuvent y découvrir des contenus interactifs ainsi qu'une présentation d'objets, de livres, magasins ... de cette époque.

Les lieux et la scénographie de ce centre d’interprétation proposent une plongée passionnante, instructive et interactive au cœur de la Grande Guerre, en partant du conflit mondial pour se terminer dans la réalité locale.

Le Centre d’interprétation « Plugstreet 14-18 experience » est implanté près du Mémorial britannique de Ploegsteert. Sa structure semi souterraine recouverte d’un tapis végétal naturel est surmontée d’une élégante pyramide de verre. Sa conception architecturale s’intègre harmonieusement dans un espace boisé.

Le centre « Plugstreet 14-18 Experience » permet de découvrir la Grande Guerre, depuis le conflit mondial jusqu'à la réalité locale.

« Plugstreet 14-18 experience » s’ouvre sur un espace scénographique de quelque 400 m² dont l’équipement technologique favorise l’interaction.

La scénographie illustre de manière didactique la dimension internationale du conflit 14-18 mais également ses répercussions dans la région de Comines - Warneton ravagée par quatre années de combats meurtriers et de privations.

De nombreuses photographies issues de collections privées suscitent une attention particulière. Elles relatent la cohabitation souvent difficile des civils et des forces armées : à l’Est, Comines est une garnison allemande ; à l’Ouest, Ploegsteert est aux mains des forces britanniques et Warneton est littéralement traversée par la ligne de front.

Ainsi « Plugstreet 14-18 experience » permet de mieux cerner la spécificité de notre territoire en 14-18. Le Centre d’interprétation propose une vision émouvante et inédite de la tragédie qui frappa durement la zone la plus méridionale du Saillant d’Ypres.

Dans les bois de Ploegsteert

A proximité du Mémorial de Ploegsteert, et du nouveau Centre d'interprétation de la première guerre mondiale, on dénombre vingt cimetières très bien entretenus toute l'année par l'Imperial War Graves Comminssion.

Les tombes des soldats du Commonwealth qui y reposent se distinguent par leurs stèles, de forme rectangulaire, avec le bord supérieur légèrement arrondi, d'une sobre beauté.

De nombreux pèlerins du monde entier viennent s'y recueillir chaque année laissant un témoignage dans les registres présents à l'entrée de chaque cimetière.

A. B.

Excursion à Comines

à l'occasion de la Fête des Louches et du Marché médiéval

C’était la fête dans les rues de Comines ce week-end des 11 et 12 octobre 2015, que ce soit du côté de la Belgique ou du côté la France.

Les Cominois étaient de sortie pour leur fête. La foule était impressionnante. Tout cela s’est terminé par le jet de louches. 

Présentation de la ville de Comines

La commune de Comines-Warneton résulte de la fusion des communes de Comines et de  Warneton en 1977. Comines comme Warneton  sont deux sections de la commune belge – francophone à facilités – de Comines-Warneton située en Région wallonne, dans la province de Hainaut.

Elle est dans l'arrondissement de Mouscron, mais a la spécificité territoriale d'être enclavée entre la France et la Région flamande. Cette enclave wallonne est séparée du reste du Hainaut par une vingtaine de kilomètres.

Commune du département de la Lys sous le régime français, elle fut transférée de la province de Flandre-Occidentale à celle de Hainaut en 1963. Depuis cette date ses habitants néerlandophones minoritaires bénéficient de facilités administratives.

La Lys, frontière d'État depuis les traités d'Utrecht (1713), sépare Comines (Belgique) de son homonyme français Comines.

Comines-Warneton de l’arrondissement de Mouscron ne doit pas être confondue avec ses voisines limitrophes et homonymes situées en France, Comines et Warneton du Département du Nord.

Fête historique des louches

Qu'est-ce que la fête des louches ?

La fête des Louches est une fête historique cominoise célébrée chaque année le deuxième week-end d'octobre et ce depuis 1884.

Une légende locale datant du moyen âge raconte qu'un seigneur est emprisonné dans une tour de son château pour le soustraire de ses biens. Il a l'idée de jeter sa cuiller frappée des armoiries à des couvreurs qui travaillent sur un toit en dessous de son cachot. La nouvelle de sa présence se répand et c'est ainsi que le prisonnier est libéré par la population.

Afin de commémorer cet évènement, des louches sont jetées sur le parcours du cortège ainsi que sur la Grand-Place de Comines (France).

Quand vient le moment des premiers jets de louches, il faut jouer des coudes pour pouvoir attraper la précieuse louche. Et certains n’hésitent pas à jouer des coudes pour arracher une louche !

Cette année 2015, la 12^ème édition du marché médiéval a débuté dans le jardin public de Comines et sans pluie, de quoi augurer de bons auspices pour ces 3 jours de festivités !

Nous nous y sommes rendus le dimanche 12 octobre.

Des artisans venus de France, Belgique et d'Italie vous proposent sur leurs échoppes leurs créations de bois, cuir, bijoux, ..., le tout dans une ambiance médiévale assurée par les troupes et artistes.

Des buvettes nous ont permis de nous désaltérer (café, vin chaud,...). Il était aussi possible de déguster de l'hyprocras et d'autres breuvages ! Des stands proposaient des souvenirs de la Fête des Louches tels que la céramique de l'hôtel de ville, l'Angélus des Louches ou bien encore la bannière de la Fête des louches.

Le marché médiéval se tient jusqu'au soir. Idéal pour les touristes qui veulent y faire un petit tour en attendant le départ du cortège des allumoirs sur la Grand'Place de Comines, suivi du jet des louches pour enfant.

Après ce petit tour au Marché médiéval, nous avons découvert la Grand-Place de Comines (France), sa mairie, ses géants et, en face, l'église Saint-Chrysole.

Nous avons profité de cette excursion à Cominnes pour nous promener le long de la Lys.

Notre promenade à Comines s'est terminée par un bon repas à la crêperie bretonne "La Fleur de Sel" accompagné d'une bière de Ploegsteert : une "Queue de Charrue".

A.  B.