Le château royal d’Ardenne et son annexe
La Tour du Rocher et la Halte d’Ardenne
La Tour Léopold
Arrivé à la fin de sa vie, le Roi Léopold II avait décidé, en 1900, d'offrir au pays les nombreux territoires, châteaux et bâtiments acquis au cours des années écoulées. Il mit trois conditions à ce don : les territoires et bâtiments ne pourraient jamais être vendus ; ils devaient pour certains garder leur fonction et leur aspect d'origine et être à la disposition des successeurs au trône. Les principales possessions qui faisaient partie à l'origine de la donation sont, par exemple, le parc et le château de Laeken, les serres de Laeken, les châteaux de Stuyvenberg et de Ciergnon, le parc Duden à Forest, l'arboretum de Tervueren et le Domaine d’Ardenne.
Un jour d’avril, Léopold II fit savoir au comte de Smet de Naeyer, premier ministre, qu’il souhaitait faire une donation de certaines de ses propriétés à l’Etat belge.
Encore fallait-il que l’Etat accepte ! Trois ans de discussions acharnées seront nécessaires avant que les parlementaires ne délivrent leur blanc-seing. Il fallut attendre 1930 pour que la Donation royale soit officiellement constituée en tant qu’établissement public autonome chargé de la gestion et de l’administration de cet incroyable « cadeau ». La commune d‘Houyet sait qu’elle lui doit une grande partie de sa notoriété. Rarement une commune aura été à ce point marquée par la présence d’une famille royale sur son territoire.
A présent, la Donation Royale est devenue une institution publique autonome ayant sa propre personnalité juridique. Elle est financièrement tout à fait indépendante : elle répond de ses propres rentrées et dépenses, gère elle-même ses biens et son personnel. Une partie des possessions est à la disposition du Roi, tels le parc de Laeken, les châteaux du Belvédère, du Stuyvenberg, de Ciergnon et de Fenffe, mais d'autres biens, comme des bureaux à Bruxelles ou des terres agricoles, sont loués afin de procurer des rentrées à la Donation.
Le 9 avril 1835, naquit à Bruxelles Léopold, Louis, Philippe, Marie, Victor, fils du Roi Léopold 1er et de la Reine Louise-Marie.
En 1853, le Prince Léopold entra au Sénat comme membre de droit. Le 22 août, il épousa Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine, archiduchesse d'Autriche. Ils eurent quatre enfants : Louise-Marie (1858 – 1924), Léopold (1859 – 1869), Stéphanie (1864 – 1945) et Clémentine (1872 – 1955).
Le 17 décembre 1865, Léopold II prêta le serment constitutionnel.
Le 12 décembre 1876, le Roi réunit au Palais de Bruxelles une conférence internationale de savants géographes et d'explorateurs, axée sur la découverte du centre de l'Afrique. Il en sortira, en 1877, une « association internationale pour la civilisation et l'exploration de l'Afrique centrale ».
En 1878, Léopold II créa, avec le concours de l’explorateur britannique Stanley, le Comité d'Etudes du Haut-Congo, transformé en 1879 en Association internationale du Congo.
En 1885, la Conférence de Berlin reconnut l'Etat indépendant du Congo, dont Léopold II devint le Souverain. La même année, le Parlement belge vota « l'union personnelle » du Congo et de la Belgique.
En juillet 1890, la Conférence internationale de Bruxelles condamna l'esclavage et provoqua le démarrage de la campagne antiesclavagiste en Afrique, sous l'impulsion du Roi.
La Reine Marie-Henriette décéda à Spa le 19 septembre 1902.
En 1904, à la suite des excès commis par les Européens en Afrique, la réputation du Roi Léopold II et son œuvre d'outremer ont été mises en cause. Le Roi institua une commission internationale d'enquête, qui reconnaissait les mérites de l'action royale au Congo, tout en relevant des abus et des lacunes, que Léopold II s'efforça de corriger.
La loi du 18 octobre 1908 fit de l'Etat indépendant du Congo une colonie de la Belgique.
Le 14 décembre 1909, le Roi signa la loi sur le service militaire obligatoire. Il mourut trois jours plus tard.
Le texte de l’acte de la Donation commence par ces mots : « S. M. Léopold II, Louis-Philippe-Marie-Victor, Roi des Belges, déclare par les présentes faire donation à l’Etat belge, sous les conditions déterminées ci-après, des biens dont l’énumération suit ».
Le texte décrit les biens situés à Laeken, Ostende, Nieuport, Tervuren, Forest et à Bruxelles. Vient ensuite le texte qui nous intéresse plus particulièrement dans cette étude :
Le domaine d’Ardenne et les châteaux d’Ardenne, de Ciergnon et de Villers-sur-Lesse avec toutes leurs dépendances, ainsi que les habitations, fermes, bois, terres, prairies, le tout connu sous la dénomination de Domaines Royaux de Ciergnon et d’Ardenne, situé dans la province de Namur sous les communes de Houyet, Custinne, Ciergnon, Montgautier, Villers-sur-Lesse, Hour, Mesnil-Eglise, Wiesme, Finnevaux, Hulsonniaux, Celles, Chevetogne, Conneux, Eprave, Rochefort, Buissonville, Bacouville, Feschaux, Lessives, Ave-et-Auffe, Lavaux-Sainte-Anne et Wanlin. La contenance totale est de 6489 hectares 14 ares 02 centiares.
Le centième anniversaire de la donation royale a été fêté en 2004. Voilà donc un siècle que Léopold II a offert à la Belgique des terres et des châteaux qu'il avait acquis ; cent ans que Léopold II a fait don à l'Etat belge de toute une série de terres et de biens.
L'un de ces cadeaux le plus prestigieux est situé à Houyet : c'est le Domaine Royal d'Ardenne (« Hardenne » dans les anciens actes officiels), près de 6500 hectares de forêt et surtout 5 châteaux. Le plus connu, Ciergnon, est toujours à la disposition du roi. Tout comme le château jaune, moins célèbre et qui n'a d'ailleurs jamais été la résidence officielle de la famille royale en terre d'Ardenne.
Mais dans le domaine, il n’y a pas que des châteaux : il y aussi des fermes. Celle de Jamblinne ou celle de Villé par exemple, toutes deux achetées par Léopold II. Des fermes ont été louées pour permettre à la Donation d'entretenir le patrimoine sans aucune aide de l'Etat.
Ce sont des fermes qui avaient été acquises par le roi Léopold 1er ainsi que par le roi Léopold II qui attachait une grande importance au développement agricole de la région. Actuellement tout cela couvre une superficie d'environ deux mille hectares de prairies.
Ce domaine est resté intact, conformément au souhait de Léopold II qui s'est aussi assuré que ces dons n'allaient jamais être vendus ni défigurés et qui devaient être mis en partie à disposition des successeurs au trône.
Avec ses 6489 hectares, le Domaine royal d’Ardenne constitue de loin la plus grande part des dons fonciers que Léopold II fit à l’Etat belge en avril 1900. Il s’agit de prairies, de parcs et de bois situés dans la région de la Lesse. Ces terres avaient pour la plupart été rassemblées par les soins de Léopold 1er. Celui-ci témoigna en effet d’un intérêt tout particulier pour cette région, et réussit en un quart de siècle, au gré des acquisitions, à se constituer ce vaste ensemble de terres. De 1837 à 1865, ce ne sont pas moins de 520 transactions immobilières qui eurent lieu entre le souverain et des propriétaires locaux.
Le domaine dont Léopold II fit l’héritage, en indivision avec sa sœur Charlotte, atteignait déjà quelques 4135 hectares, dont la moitié constituée de forêts. Il serait fastidieux et sans grand intérêt d’énumérer toutes les acquisitions de bois et de parcelles auxquelles Léopold 1er procéda avec méthode pour agrandir le domaine royal, mais citons les étapes principales de l’œuvre.
En 1837, Léopold 1er acheta à la famille Orban la « terre d’Hardenne et de Férage, d’une superficie de 708 ha. Très vite, il fit le nécessaire pour transformer la propriété en un grand parc et pour modifier la maison en ajoutant quelques annexes. Étaient compris dans cette acquisition les fermes de Sanzinnes, de Harroy et de Férage, ainsi que le château de Férage.
En 1838, il acheta la terre de Custinne (583 ha, avec un ancien château féodal, trois corps de ferme, une distillerie et une huilerie). En 1839, il acquit la ferme de Briquemont et les terres qui en dépendaient (218 ha) ; en 1840, la propriété de Ciergnon de 220 ha et en 1844, la terre de Montgauthier (418 ha).
De 4135 hectares en 1865, année où Léopold II succède à son père, ce qui entre-temps est devenu le Domaine royal d’Ardenne passe à près de 7000 hectares dont 3650 rien que pour Houyet.
En 1874, ce vaste domaine fut attribué en indivision à Léopold II et à sa sœur, l’Impératrice Charlotte du Mexique.
Vu l'état de santé de cette dernière, une convention fut conclue entre le nouveau roi et le prince Philippe, comte de Flandre, qui autorisait Léopold II à gérer le domaine comme s’il en était l’unique propriétaire, moyennant certaines obligations financières vis-à-vis de Charlotte. Léopold II prolongea par ailleurs l’œuvre de son père en achetant en 1891 la propriété de Fenffe (564 ha).
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Le Domaine royal d’Ardenne aujourd’hui
Quelques temps après son avènement, le roi Léopold II était venu s’installer à Ciergnon, dans le château qui est resté de nos jours une des résidences de la famille royale de Belgique et dont la construction, par Léopold 1er, remonte à 1842.
Le château de Ciergnon
Pendant longtemps, les domaines de Ciergnon et d’Ardenne restèrent séparés, le premier étant totalement isolé du gros des propriétés royales. En 1891, Léopold II acheta à la famille Delvaux de Fenffe, le château de Fenffe et sa terre d’une étendue de 564 hectares. Le château date de la fin du 16ème siècle.
Ce n’est qu’après la seconde guerre mondiale, que la Donation Royale entreprit de le restaurer. Le bâtiment, qui avait été saccagé pendant première guerre mondiale, et qui servit de refuge au maquis pendant la seconde, était en effet dans un triste état.
En 1892, soit à peine un an après l’acquisition de Fenffe, Léopold II acheta aux comtes de Crenchy la très grande propriété de Villers-sur-Lesse d’une étendue de 1640 hectares. Ce domaine comprenait le château de Villers-sur-Lesse, datant des 16ème et 17ème siècles, ainsi que les fermes de Jamblinne, de Jambjoul, Génimont, Naron, Nanfal, Vignée et Villers-sur-Lesse. Le rêve de Léopold II était de faire de ces fermes des fermes modèles.
Bâti à flanc de coteau, le vieux château de Villers-sur-Lesse fait face à celui de Ciergnon, dressé sur la rive opposée de la Lesse. Ses origines remontent à l’époque médiévale et certains écrits font référence à celui-ci à partir de 1316. Au fil des siècles, le bâtiment devint une forteresse puis un majestueux château de plaisance. En 1892, le roi Léopold II acquit le château afin d’étendre son domaine royal d’Ardenne.
Ayant fait don en avril 1900 de tous ses biens à l’Etat belge, c’est ainsi que le château, le village de Villers-sur-Lesse et autres bâtiments furent intégrés à la Donation Royale à partir de 1903.
La Donation Royale est obligée de gérer ses biens de manière autosuffisante dans le respect de la volonté du souverain, c’est une institution unique en son genre qui n’a pas son pareil au niveau des monarchies européennes.
Avec le consentement de sa sœur Charlotte, Léopold II avait obtenu le droit de gérer le domaine d’Ardenne hérité de leur père, Léopold 1er. Lorsque Léopold II succéda à son père, la maison du domaine d’Ardenne, malgré les modifications qu'elle avait déjà subies, n’était encore qu’une grosse maison de campagne.
En 1869, le projet de construction du chemin de fer au travers des propriétés royales était en discussion et était déjà bien avancé. Au cours de la même année, les premiers plans d’un nouveau château royal avaient été présentés au souverain. En novembre 1873, Léopold II envisagea le déménagement de ses quartiers de la grosse maison de campagne à la Tour du Rocher pour ses séjours à Ardenne.
Une fois les plans approuvés, Léopold II fit ériger le château d’Ardenne par l’architecte Balat. Cette construction se déroula de 1874 à 1891, à l’emplacement de l’ancien pavillon de chasse bâti au milieu de ce domaine.
Le château d’Ardenne vers 1900
Le château d’Ardenne ne devint pas une résidence royale. Il avait présenté aux yeux du souverain l’occasion de développer un secteur qu’il tenait fort à cœur : le tourisme, qui constituait le moyen de faire connaître le pays au monde étranger.
L’intention du roi Léopold II était non seulement de promouvoir le tourisme dans la région de Houyet jusqu’alors fort peu connue mais également de voir la Belgique capable d’accueillir dignement les riches étrangers.
Léopold II décida donc de créer à Ardenne un hôtel de grand luxe, susceptible d’attirer une riche clientèle étrangère. Cet hôtel devait être le pendant de celui dont il avait patronné la création à Ostende qui devint, sous son impulsion, la plus célèbre station balnéaire d’Europe.
En 1865, le roi Léopold II décida de louer le château au financier britannique James North afin de l’exploiter comme hôtel de grand luxe, à l’image de celui d’Ostende. Malheureusement James North mourut en 1896 et le projet ne put se concrétiser.
Ce n’est qu’en 1897 que le bail de location du château d’Ardenne fut cédé à la Compagnie Internationale des Grands Hôtels. Ce bail ne prit ses effets qu’au 1er janvier 1898. Entre temps, le tronçon de chemin de fer entre Houyet et Gendron-Celles avait été mis en service le 1er avril 1896.
Le bail de location obligeait le roi Léopold II à construire une annexe au château afin d’augmenter la capacité hôtelière du complexe pour rentabiliser l’exploitation touristique.
C’est alors en 1897, avec le concours de la Compagnie des Wagons-Lits, qu’il fit construire par l’architecte Chambon un second bâtiment – appelé « l’annexe » – afin de rendre l’activité plus rentable. Ce nouveau bâtiment, en forme d’équerre, comprenait une centaine de chambres.
Les deux bâtiments étaient reliés par une galerie souterraine pour éviter l’agglomération de deux styles architecturaux fort différents. En 1899, le très luxueux hôtel d’Ardenne ouvrit ses portes. C’est ainsi que le château d’Ardenne devint un grand hôtel, luxueux pour l’époque, destiné à devenir le rendez-vous de chasse de la riche clientèle internationale.
La Compagnie Internationale des Wagons-Lits se mit à organiser un service de voitures directes au départ de Paris-Nord et l’activité hôtelière devint aussitôt un peu plus rentable.
Et afin qu’un nombre de plus en plus grand de Belges et de touristes étrangers pussent admirer le Domaine d’Ardenne et tout ce qui avait été mis en valeur par Léopold II dans la région, celui-ci avait fait créer de nombreuses routes, chemins et sentiers touristiques mais également la ligne de chemin de fer Dinant – Rochefort passant par Houyet et Villers-sur-Lesse.
Une voie ferroviaire spéciale fut construite afin de relier le domaine à l’axe existant entre Paris et Cologne et de permettre une liaison directe avec la très réputée station balnéaire d’Ostende. Une gare spéciale desservait le château : la Halte d’Ardenne.
Voir l'article suivant dans cette rubrique : "A la découverte de la Halte d'Ardenne" (lien URL)
Entre temps, le parc avait également été agrandi et embelli sous la direction de l’architecte de jardins Laîné. Entre 1900 et 1940, le parc, magnifiquement entretenu, était un lieu privilégié pour les promeneurs. Beaucoup de visites guidées étaient organisées. Le roi Léopold II avait lui-même voulu une grande variété d’arbres dans le parc d’Ardenne.
Pour agrémenter le séjour de la riche clientèle de l’hôtel, quelques activités sportives lui étaient proposées : le golf, le lawn-tennis, l’équitation, les promenades à pied et en calèche.
Le golf Le lawn-tennis
L'équitation Les promenades
Départ de promenade en calèche
L’ambition de Léopold II était telle qu’il fit creuser devant le château, dans l’épaisseur du schiste, un étang dit « miroir d’eau ».
L’eau de cet étang était pompée de la Lesse située à un kilomètre de là !
Le « miroir d’eau » devant le château avait été décoré de deux sculptures de Thomas Vinçotte devenu dès 1881 sculpteur de la Cour.
« Les chevaux marins », de Thomas Vinçotte
Photo datant de 1900
Vers 1900 : vue de l’ancien pont de Houyet et le Maupat, bâtiment qui abritait la locomotive, pompe à vapeur auxiliaire qui amenait l'eau jusqu’au réservoir de la Tour Léopold.
Vers 1999
En 2003, le restaurant « Le Maupat » « était désaffecté.
L’exploitation de cet hôtel de luxe fut malheureusement déficitaire et dut être abandonnée en 1909, à la mort de son fondateur. Sous Albert 1er, la gestion de l'établissement avait été reprise par la Société des Grands Hôtels, qui en maintint l'exploitation jusqu'en 1949, alors que la halte ferroviaire était déjà fermée depuis de nombreuses années.
Incendie du château en 1968
Le château fut encore à trois reprises exploité comme hôtel mais les occupations allemandes des deux guerres mondiales et la mauvaise rentabilité firent qu’en 1949, l’hôtel fut définitivement fermé. Le Château d’Ardenne joua un rôle considérable dans l’histoire du tourisme belge.
Du palace, détruit par un incendie en 1968, subsistent quelques vasques fleuries et la chapelle. De nombreux éléments décoratifs de la façade ont heureusement pu être sauvés. Ils ont été placés dans le Domaine royal de Ciergnon.
A l'extrémité du parc d’Ardenne se dresse une tour carrée crénelée, à plusieurs étages, percée de trois fenêtres sur chaque face. Comme un donjon du moyen âge, elle domine le pays en s’élevant au-dessus de la vallée de la Lesse : c’est la Tour du Rocher.
En 1843, le roi Léopold 1er avait fait construire « le château du Rocher », une tout de trois étages appelée un peu plus tard « la Tour du Rocher ». Cette tour renfermait plusieurs appartements spacieux dans lesquels le roi Léopold 1er aimait se trouver lors de ses séjours de chasse dans la région.
Lorsque Léopold 1er l’avait fait construire, d’anciennes tombes ont été découvertes en ce lieu-dit « Tombois ».
La tour resta longtemps intacte mais vers 1970 elle n’était plus que ruines. La tour fut dynamitée.
La Maison des Jeunes de Celles a été construite, avec l’accord de la Donation Royale, en utilisant les pierres de la Tour du Rocher démolie et tombées dans le ravin près de la Halte d’Ardenne.
La maison des jeunes à Celles
La « Maison du Rocher » qui subsiste aujourd’hui, était l’ancienne conciergerie bâtie sur l’ordre de Léopold II pour loger les gens et la suite de la baronne Vaughan lorsqu‘elle venait séjourner dans la Tour du Rocher. Cette villa se trouvait sur le côté arrière de la Tour du Rocher.
L’emplacement de la Tour du Rocher aujourd’hui
A. B.
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Vous y découvrirez : la Tour Léopold, le Royal Golf Club d'Ardenne, les vestiges de l'ancien Domaine Royal d'Ardenne,...