B. Des vestiges plus authentiques mais souvent bien cachés !
1. Dans le Palais des Beaux-Arts, rue Ravenstein, 23 et rue Royale, 10 et 16
2. Dans les souterrains de la place Royale
3. Rue Bréderode
4. Dans l’ancien parking privé de la Banque Nationale
B. Des vestiges plus authentiques mais souvent bien cachés !
1. Dans le Palais des Beaux-Arts, rue Ravenstein, 23 et rue Royale, 10 et 16
Peu de Bruxellois connaissent l’existence de l’ancienne Tour d’Isabelle. Elle se trouvait dans le « Jardin d’Isabelle », rue d’Isabelle, jardin qui fut plus tard attribué aux arbalétriers. Lorsque Victor Horta élabora les plans de la construction du Palais des Beaux-Arts, il a redécouvert cette tour médiévale et a eu l’intelligence de ne pas la démolir. Elle est donc encore visible au rez-de-chaussée du Palais des Beaux-Arts mais dans un couloir en principe inaccessible au public. Dissimulée derrière un rideau, elle sert de dépôt de sel pour déneiger les trottoirs de l’institution artistique. Par ailleurs, un fragment du mur aurait été caché dans la cour.
Au bas de l’escalier qui descend derrière le monument du général Belliard, s’élevait une construction adossée à l’enceinte que l’on nomma Domus Isabellae, construite en 1625 sur ordre de l’archiduchesse Isabelle pour les arbalétriers de la Groote Gulde. Les marches de pierre de l’escalier reposent sur le mur d’enceinte et sur les décombres de la Domus.
2. Dans les souterrains de la place Royale
En visitant les « souterrains » de la Place Royale, il est aussi possible de retrouver, à 10 mètres de profondeur, les restes d’une autre ancienne tour du 12ème siècle ainsi que les pavés d’une ancienne voie publique. Il s’agit de vestiges situés sous les caves de l’ancienne Lloyds Bank, place Royale, là où commençait l’ancienne rue d’Isabelle.
Sous la place Royale
Les pavés sont ceux de l’ancienne rue d’Isabelle
A droite : la coupe dans le rempart
3. Rue Bréderode n° 10
Dans ce quartier du Coudenberg subsiste un très beau fragment de mur, parfaitement restauré, à hauteur du n° 10 rue Bréderode, à l’arrière du Palais Royal et à proximité de l’ancienne Porte du Coudenberg.
Tracé de l’enceinte entre la Porte du Coudenberg (à gauche) et la Porte du Treurenberg (à droite)
4. Dans l’ancien parking privé de la Banque nationale
Au début du siècle, on pouvait encore apercevoir au fond de la propriété de M. Otto, au n° 35 de la rue des Comédiens, une tour dite « de Berlaimont ». Les demoiselles de l’Institut des Dames de Berlaimont descendaient l’escalier, adossé à la tour, pour se rendre au jardin d’agrément.
Tracé de la muraille entre la Porte de Laeken à gauche et la Porte du « Warmoesbroeck » à droite
Jusqu’en 1798, la rue de Berlaimont n’était qu’un cul-de-sac qui, partant de la rue d’Assaut, butait contre l’enceinte dont il reste encore une tour de guet : avant la démolition des bains Saint-Sauveur, un pan de mur et cette tour étaient renfermés dans la Cité Daij, sise au n° 37 Montagne-aux-Herbes-Potagères. Sa base peut encore être aperçue au rez-de-chaussée de l’ancien parking « Saint-Sauveur » actuellement parking privé dont l’entrée est située rue Montagne-aux-Herbes-Potagères.
Au fond du parking
Tour de guet au fond du parking rue Montagne-aux-Herbes-Potagères
Entrée du parking privé rue Montagne-aux-Herbes-Potagères
A. B.
Pour passer à l'article suivant (3. 8.) : Lien URL