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160922 BONIFACIO (2)

Notre séjour en Corse,
du 21 au 25 septembre 2016

Jour 2 : A la découverte de BONIFACIO (2)

Le 22 septembre, après cette belle journée passée sur la plage idyllique de Santa Giulia, nous avons encore visité : 

La chapelle Saint-Jean-Baptiste ou « La Miséricorde »

Sous l'occupation génoise, on trouvait alors l’église sur la face ouest de la place d'armes, dans le périmètre de la Citadelle. L'église San Giuvani Batista fut rasée en 1722 par les militaires. Entre 1770 et 1780, elle a été réédifiée à l'emplacement où l'on peut la voir aujourd'hui, à l'angle de la rue Doria et de la ruelle Saint-Jean Baptiste.

 * Notre séjour en Corse - 2016 09 22 - A la découverte de BONIFACIO (3)

L’Eglise Saint-Jean-Baptiste fut le siège de la confrérie Saint Jean-Baptiste, appelée aussi « confrérie de la miséricorde » qui prodiguait aide aux malades et s’occupait aussi des services funèbres.

Des siècles durant, les confrères de San Giovanni Battista – ou de la Miséricorde – ont porté secours à leurs nécessiteux concitoyens en quêtant à leur profit, en fournissant constamment une aide matérielle aux plus démunis et en garantissant à tous de dignes funérailles chrétiennes. Les confrères de San Giovanni Battista portent, en signe de profonde humilité, une chasuble de couleur noire et un colleret ou camail, également noir.

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 * Notre séjour en Corse - 2016 09 22 - A la découverte de BONIFACIO (3)

Cette église abrite deux groupes processionnels de la confrérie intéressants dont la Châsse représentant « la Décollation de saint Jean-Baptiste » créée vers la fin du 17ème siècle. Le mot “châsse” provient du latin « capsa » qui désigne tout coffre destiné à contenir des objets saints, reliques ou évangiles, en vue de leur transport solennel.

A la vue de cette église, Victor Hugo fut enthousiasmé et la décrivit comme « une de ces magnifiques églises de campagne ». Construite à partir de 1170 pour abriter une relique de saint Jean-Baptiste, cet édifice gothique possède un porche surmonté d'un clocher du 16ème siècle à la flèche culminant à soixante mètres. Le chœur Renaissance commencé, semble-t-il, à l'initiative de Gaston de Foix, duc de Nemours, comporte trois chapelles rayonnantes. Un vitrail situé au-dessus du maître-autel représente Gauthier 1er remettant la relique du saint à l'archevêque de Sens. Derrière l'autel, on découvre la pietà de Sanson. Classée aux Monuments historiques en 1841, elle fut déclassée en 1894, puis inscrite le 17 juin 1928 à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Elle sera de nouveau classée aux Monuments historiques en 1977.

Vitrine de l'art champenois et de l'art italien, la paroisse de Chaource est réputée pour deux sculptures du 16ème siècle étonnantes : la « Mise au tombeau » du maître de Chaource, et une crèche de bois dorée, sans doute la plus ancienne de France.

Le sépulcre de 1515 est un chef-d’œuvre de l'école troyenne. Peut-on imaginer plus de douleur et de véracité, plus de tendresse et de sincérité, plus d'émotion et d'authenticité que celles traduites sur ces visages figés, humbles, inclinés ? Peut-on craindre davantage la présence des trois gardes qui semblent épier chacun de vos gestes ? On retrouve la signature de l'auteur – un pied de plantain – dans tout le département, de la pietà de Bayel, à la Sainte-Marthe de la Madeleine à Troyes.

L'église abrite aussi un musée de la Sculpture champenoise, comparable à celui que l'on visite à Saint-Pantaléon, à Troyes.

L'autre trésor de cette église demeure le buffet d'orgue en bois sculpté – fin 17ème siècle –, aux colonnes torses et la partie instrumentale, œuvre de Louis Le Bé – 1698 – toutes deux héritées de l'abbaye bénédictine de Montiéramey. Rénové en 1976, il est aussi l'objet de toutes les attentions lors du festival de l'orgue.

L'église Sainte-Marie-Majeure

L’Église Sainte-Marie-Majeure est située au cœur de la ville, rue du palais.

La caractéristique typique de l'église est un ingénieux système d'arcades, reliant l'église avec les maisons qui l'entourent.

Les arcades ont été construites pour la récupération des eaux de pluie s'écoulant des toits dans une grande citerne sous la loggia de l'église, aujourd'hui transformée en une salle de conférence.

A l'époque de l'occupation génoise, les génois dispensaient ici la justice et la discussion des principales questions concernant la ville.

La présence de cette église est attestée dès le 13ème siècle dans des actes notariés dont le plus ancien remonte en 1222. L'existence de cette église est attestée dans les archives dès 1238. Elle a probablement été construite au 12ème siècle par les Pisans. Mais la présence du blason de la république de Gênes sur l'un des portails semble indiquer qu'elle a été partiellement reconstruite par la suite par les Génois. Elle est considérée comme le bâtiment le plus ancien de la ville. Le clocher fut quant à lui construit au 14ème siècle.

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En 1516, le territoire de Bonifacio fut séparé de la pieve (circonscription religieuse) d'Ajaccio, et Sainte-Marie-Majeure devint l'église principale de la pieve de Bonifacio. En 1815, à la suite de l'annonce du retour de Napoléon Bonaparte de l'île d'Elbe, des Bonifaciens hissèrent le drapeau tricolore au sommet du clocher de Sainte-Marie-Majeure. Les royalistes ripostèrent en tirant au canon sur le clocher, ce qui lui causa d'importants dégâts.

L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis 1982.

L'église Sainte-Marie-Majeure est principalement de style roman. Sa surface est de plus de 500 m2. Sa façade ouest, munie d'une rosace, est faite de calcaire blanc.

La façade occidentale dotée de trois portes d'entrées est percée d'une grande rose qui constituait, à cette époque, l'éclairage principale de l'église. L'ensemble correspondant à la nef, aux bas-côtés et aux absides a été remanié aux 17ème, 18ème et 19ème siècles.

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Le clocher élevé au 14ème siècle a été couvert à l'époque baroque d'un dôme maçonné en forme de bulbe. Le clocher, ou campanile (u Campanin en langue bonifacienne), a une hauteur de 25 mètres. Sa base est de style roman, mais les quatre étages supérieurs sont de style gothique. Son couronnement date du 18ème siècle. Richement sculptés, les trois étages centraux furent cependant endommagés par l'attaque des royalistes. Seul le côté nord est resté intact.

L'entrée de l'édifice est précédée d'une loggia, lieu (agora politique des notables) où se réunissait le « Conseil des Anciens » (au Moyen Age) élu tous les trois mois et en charge de l'administration fiscale et civile de la cité. La loggia était alors considérée comme le cœur de la cité médiévale.

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A l'intérieur de l'église, le patrimoine mobilier, dont le maître autel et les autels latéraux, témoignent du passé prestigieux de la cité marchande.

L'intérieur est constitué de trois nefs. Chacune des nefs contient un autel en marbre polychrome du 17ème siècle.

Le maître-autel contient les reliques de saint Boniface, patron de la ville.

On y trouve une statue de la Vierge de l'Assomption et une statue de saint François en marbre de Brando datée du 17ème siècle.

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Parmi les peintures, on trouve La Cène (18ème siècle) de Saverio Farinole et L'Apparition du Christ à saint Isidore de J. Couston.

Concert de polyphonies

Puis le soir, après le souper, nous sommes allés assister à un concert polyphonique en l'église Saint-François, à proximité de la place Manichella d'où l'on bénéficie d'une vue superbe sur les Bouches de Bonifacio qui séparent la Corse de la Sardaigne italienne.

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Le groupe "Messaghju"  (ce qui signifie "le message")

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Voici une vidéo réalisée par mon épouse au cours de ce concert inoubliable :

Je vous invite aussi à découvrir plus de renseignements au sujet de ce merveilleux groupe sur le blog de mon épouse :

http://clio-en-zic.eklablog.com/corsica-histoire-s-et-musique-par-le-groupe-missaghju-a127057364

 

 Vers le reportage suivant : A la découverte de BONIFACIO (3) - Lien URL

 

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F
Une partie importante du texte ne concerne pas Bonifacio !
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