1er jour
La cathédrale Notre-Dame est située dans l'est de l’île de la Cité, dans le 4ème arrondissement de Paris. Sa façade occidentale domine le parvis Notre-Dame, place Jean-Paul-II.
Sa construction s'est étendue sur plus de deux siècles, de 1163 au milieu du 14ème siècle. Le style n’est donc pas d’une uniformité totale : la cathédrale possède ainsi des caractères du gothique primitif (voûtes sexpartites de la nef) et du gothique rayonnant.
J'ai personnellement bien apprécié :
La Chapelle absidiale de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, Chapelle Notre-Dame des Douleurs, est devenue Chapelle Capitulaire de l’Ordre du Saint Sépulcre, pour y entreposer dans un reliquaire la Sainte Couronne d’Épines qui depuis 1804, est confiée aux Chanoines du Chapitre de Notre-Dame et placée sous la garde statutaire des Chevaliers du Saint Sépulcre de Jérusalem.
De marbre blanc, cette Vierge à l’Enfant a été sculptée par Antoine Vassé en 1722 pour la chapelle de la Vierge, au dos du jubé de la cathédrale, chapelle réaménagée en 1726 aux dépens du cardinal de Noailles alors archevêque de Paris. Au 19ème siècle, Viollet-le-Duc la fit disposer sur sa colonne en marbre du Languedoc. La dévotion des étudiants envers cette statue lui attribua le vocable de Notre Dame des Étudiants à partir du 19ème siècle.
Dans le sanctuaire adossé au pilier sud-est du transept, des fleurs toujours blanches honorent une Vierge à l’Enfant priée sous le vocable de Notre Dame de Paris. Cette statue est la plus connue des représentations de la Vierge à la cathédrale. Sculptée au milieu du 14ème siècle, elle provient de la Chapelle Saint-Aignan située dans l’ancien Cloître des Chanoines sur l’Île de la Cité. Transférée à Notre-Dame en 1818, elle fût d’abord placée au trumeau du Portail de la Vierge en remplacement de la Vierge du 13ème siècle abattue en 1793. C’est en 1855, au cours de la campagne de restauration de Viollet-le-Duc, qu’elle fut installée à son emplacement actuel, emplacement historique puisque dès la fin du 12ème siècle, un autel à la Vierge était élevé au même endroit.
Sud Les deux rosaces des bras du transept Nord
La cathédrale est depuis sa construction un des monuments les plus emblématiques de Paris. À la fois édifice religieux et culturel, elle a souvent été au cœur de l’histoire de France.
Cette cathédrale accueille aujourd’hui plus de vingt millions de visiteurs par an (dont quatorze qui entrent dans la cathédrale), ce qui en fait le monument le plus visité de Paris et de toute l’Europe. Bénéficiant d'un dynamisme nouveau et vivace, elle a fêté en 2013 le 850ème anniversaire de sa construction.
Les deux tours carrées de la façade occidentale ne sont pas exactement jumelles bien que construites sur un modèle identique.
Le Portail du Jugement Dernier
Il s’agit du portail principal de la cathédrale. La sculpture du tympan date des années 1210. Elle représente d’une manière étendue les scènes du jugement dernier – lorsque, selon la tradition chrétienne, les morts ressuscitent et sont jugés par le Christ. Sur le linteau, on peut voir les morts sortir de leurs tombes. Ils sont réveillés par deux anges qui, de chaque côté, sonnent de la trompette.
Sur le registre suivant, l’archange saint Michel utilise une balance pour peser les péchés et les vertus. Deux démons essayent de faire pencher l’un des plateaux de leur côté. Les élus sont à gauche, tandis qu’à droite les damnés enchaînés sont menés en enfer, poussés par d’autres démons, laids, cornus et aux regards diaboliques. Les expressions de ces damnés sont rendues avec un rare talent : la terreur et le désespoir se lisent sur leur visage.
Sur le registre supérieur, le Christ, le torse à moitié nu pour montrer ses plaies, préside cette cour divine. Deux anges, debout, à droite et à gauche, tiennent les instruments de la Passion. De chaque côté, la Vierge Marie et saint Jean sont placés à genoux et implorent la miséricorde du Christ.
Douze grandes statues des Apôtres installées sur les deux piédroits du portail (2 × 6 statues) sont des reconstitutions du 19ème siècle, admirablement refaites. On reconnaît successivement à gauche saint Barthélemy, saint Simon, saint Jacques le Mineur, saint André, saint Jean et saint Pierre. À droite : saint Paul, saint Jacques le Majeur, saint Thomas, saint Philippe, saint Jude et saint Matthieu.
Ce portail est de loin l’endroit le plus populaire, le plus visité et le plus admiré de toute la cathédrale.
Les gargouilles
Les gargouilles de Notre-Dame sont célèbres. Elles ont été mises en place à l’extrémité des gouttières pour évacuer l’eau de pluie de la toiture et ne désignent que les extrémités des conduits d’écoulement des eaux. Comme elles dépassent dans le vide, les masses d’eau parfois impressionnantes des averses sont rejetées loin des murs de la cathédrale qui ainsi ne s’abîment pas. Elles ont souvent la forme d’animaux fantastiques, voire effrayants. Elles datent du Moyen Âge. De fort belles gargouilles se trouvent notamment au niveau des grands arcs-boutants du chœur. Le système d’écoulement des eaux du toit de l’abside se termine par une canalisation sur le sommet des arcs-boutants puis par de longues gargouilles. Pour avoir une idée de leur utilité, il faut aller les voir fonctionner un jour de forte pluie sur Paris.
Les chimères
Les chimères par contre sont des statues fantastiques et diaboliques et souvent grotesques. Elles n’ont qu’un effet décoratif. On les retrouve au haut de l’édifice au sommet de la façade, au niveau de la balustrade couronnant la galerie supérieure qui relie les deux tours et qui se prolonge sur les quatre faces de celles-ci, la Galerie des chimères. Tous les angles de cette balustrade servent de support ou de perchoir à des démons, des monstres et des oiseaux fantastiques. Ces éléments n’existaient pas au Moyen Âge et sont des ajouts incorporés par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc.
A. B.
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