Nous n'y étions jamais allés.... Nous ne connaissions pas cette ville...
Ce mercredi 14 novembre 2018, nous sommes partis en excursion à 30 km de notre habitation, à la découverte d’Audenarde, une petite ville néerlandophone située en province de Flandre-Orientale.
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Située sur les rives de l’Escaut au sud de Gand, Audenarde est, depuis des siècles, une petite cité industrielle (textile, brasseries), célèbre autrefois pour ses tapisseries, et appelée « la perle des Ardennes flamandes ». Sa population compte environ 28 000 habitants.
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Parmi ses nombreux monuments, Audenarde possède notamment un bel hôtel de ville datant du début du 16ème siècle, de style gothique flamboyant, construit par l’architecte bruxellois Hendrik van Pede.
La ville est mondialement connue pour ses « Verdures ». Ce sont les fameuses tapisseries d’Audenarde. Cette activité a joué un grand rôle dans l’histoire de la ville.
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Édifiée autour de l’Escaut, la ville est réunie par quatre ponts, dont un pont-levis près du centre-ville,
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une passerelle pour piétons et cyclistes, et le pont de l’Ohio, construit aux frais de l’État de l’Ohio (U.S.A.) en remplacement d’un ancien pont détruit au cours de la Première Guerre mondiale. De chaque côté de ce pont se trouve une statue de bison. Parmi les autres souvenirs des guerres il y a un mémorial aux soldats d’infanterie américains qui franchirent l’Escaut à hauteur d’Audenarde au cours de la Première Guerre mondiale.
Les plus grandes attractions d’Audenarde, toutes deux situées sur la place du marché, sont l’Hôtel de Ville et la Collégiale Sainte-Walburge. Sainte Walburge est en effet la patronne d’Audenarde.
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L'ancienne maison échevinale d'autrefois a été détruite. Une chapelle, ainsi que la superbe Halle-aux-draps ont été épargnées. Celle-ci se distingue par sa forme massive et son impressionnante voûte en chêne. De style gothique flamboyant et déjà animé d'un esprit baroque, l'Hôtel de Ville qui domine la très vaste Grand-Place, séduit par ses lignes légères et son ornementation. Des arcades supportent le beffroi en saillie surmonté de la statue d'un homme armé, « Jean le Guerrier ».
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La Grand-Place d'Audenarde est un lieu bien connu de rassemblement des motards ou plutôt un lieu où l'on vient faire une petite pause lors de balades. Le superbe Hôtel de Ville et les belles proportions de cette place n'y sont pas pour rien... Les terrasses sympathiques y sont sans doute pour beaucoup aussi...
Les façades de l'Hôtel de Ville sont parfaitement symétriques. Les deux étages sont coupés en hauteur par un double rang de contreforts dévorés de niches. L'ensemble des moindres détails, les galeries en saillies, les colonnettes sveltes et festons de pierre en fait un véritable bijou d'architecture. Au milieu du premier étage, un balcon est voûté en surplomb. Les communications de plein droit y étaient annoncées. L'édifice réclamait un intérieur digne de sa beauté extérieure. On y trouve une série de salles évocatrices et rayonnantes.
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Dans la salle des Échevins, on peut observer la cheminée et le beau tambour de porte (16ème siècle). Au-dessus est aménagée la logette de l' « écouteur », chargé de relever les débats des assemblées. Une partie de l'intérieur de l'Hôtel de Ville héberge le musée d’Audenarde et des Ardennes flamandes. Il présente des tapisseries et une collection d’œuvres audenardaises et européennes appartenant à la ville, une collection de mobilier, d'argenterie, de sculptures et de peintures.
Au 15ème siècle, la tapisserie de haute lisse vint remplacer l’industrie du drap en déclin. La ville devait devenir, aux 16ème et 17ème siècles, un centre important. Elle était spécialisée dans l’exécution de « verdures », des tapisseries dans lesquelles la végétation représentait l’élément essentiel de la composition, des tapisseries caractérisées par la couleur verte et représentant des paysages merveilleux. Les tapisseries historiées d'Audenarde ont été hébergées dans la Halle-aux-draps comme derniers témoignages d'un passé glorieux, ainsi que l'argenterie de la famille De Bouver – Alligoridès.
La salle du peuple, conçue en l'honneur de Charles-Quint, s'étend sur toute la façade du premier étage. Cette salle est celle des grandes réceptions et fêtes. Une porte monumentale conduit à la salle échevinale. Les murs sont décorés de nombreuses peintures anciennes. Parmi les pièces majeures : le portrait de Charles-Quint. La salle échevinale fait office de salle de mariage.
L'Hôtel de Ville a connu, aussi bien au 19ème qu'au 20ème siècle, de grandes restaurations. Nous y avons visité une très belle exposition consacrée au peintre Adriaen Brouwer.
Lien vers un compte-rendu de cette exposition
Grâce à ses tapisseries, la ville d’Audenarde était connue partout dans le monde.
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A Audenarde, la tapisserie s’est développée depuis les dernières décennies du 14ème siècle. Cette industrie a donné à la ville une dimension interrégionale et même internationale. Audenarde est devenue l’un des centres de tapisserie les plus importants en Flandre avec Tournai, Bruxelles, Anvers, Gand et Bruges. Les tapisseries d’Audenarde connaissaient un grand débouché : elles étaient exportées partout en Europe Occidentale.
Le musée d’Audenarde et des Ardennes flamandes met l’accent sur une tapisserie datant du 16ème siècle qu’Alexandre Farnèse a reçue. Au 16ème siècle - le siècle d’or - plus de la moitié de la population travaillait en effet dans l’industrie textile.
La première mention dans les archives de la tapisserie à Audenarde remonte à 1368. Cependant, le métier n’a connu son véritable essor qu’à partir du 15ème siècle : une charte de fondation de la guilde de Sainte Barbara (1441) fait mention de l’association des tapissiers. Au 16ème siècle, la production de tapisseries à Audenarde atteignit son apogée. Les œuvres de cette période, produites en grandes quantités, étaient de très haute qualité et présentaient une très grande variété. Aussi la ville passa-t-elle assez vite à la promulgation de l’ordonnance générale de Charles-Quint au sujet de la tapisserie (datant du 16 mai 1544), dans laquelle était accordée, entre autres, une place centrale à la gestion de la qualité.
Dès lors, il était obligatoire de tisser une marque de ville et une marque déposée de tisserand dans la bordure des tapisseries, pour que l’origine en soit incontestable Les plus vieilles tapisseries conservées jusqu’à présent datent de la première moitié du 16ème siècle.
En conséquence des troubles religieux du début du 17ème siècle, un grand nombre de tisserands audenardais quittèrent la ville pour s’installer à l’étranger. Même après la restauration du régime espagnol, la tapisserie audenardaise n’a plus su retrouver son élan d’antan. Pourtant, des documents montrent qu’on y produisait toujours une quantité considérable de tapisseries.
A Audenarde, on a tissé des tapisseries jusqu’à la fin du 18ème siècle, quoique le nombre de commerçants décrût continuellement, et que la ville subît la concurrence de la France, due aux évolutions du goût et de la mode.
Rendue glorieuse et prospère par ses tapisseries, Audenarde en est restée le principal fournisseur pendant plus de trois siècles (du 15ème au 18ème). Réparties sur toute l'Europe, elles apportaient à la ville la prospérité, le bien-être et l'accroissement de la population. Quinze tapisseries datant du 16ème et du 17ème siècle sont exposées dans l'église Sainte-Walburge. Les tapisseries d'Audenarde sont encore à l'heure actuelle synonyme de "verdures" ayant comme couleurs dominantes toutes les nuances possibles du vert, du jaune et du bleu. D'autres genres furent pourtant tissés dans cette cité. Il y a quantités de tapisseries aux sujets très divers. Les figuratives représentent des scènes de l'Ancien Testament, de l'Antiquité et de la mythologie. D'autres représentent des scènes pastorales. Trois pièces maîtresses, datant du 16ème siècle, racontent les épisodes les plus marquants de la vie d'Alexandre le Grand.
La Collégiale Sainte Walburge domine complètement la ville et forme un imposant ensemble de style gothique primaire et de gothique brabançon. Cette église n'a jamais été achevée selon le plan original. De la plus ancienne église, datant du 12ème siècle, il restait le chœur central et les deux nefs latérales. Les bâtisseurs ont alors commencé à construire une nouvelle église à côté de l’ancienne, mais en 1532, il a été décidé d’intégrer l’ancienne église à la nouvelle. En 1627, la tour a été parachevée. Mais en 1804, un éclair foudroyant en a détruit la flèche et la tour n’a malheureusement plus été reconstruite.
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L'église basse est en style gothique brabançon et le vaste chœur en gothique scaldien. Le chœur fut construit en pierres bleues de Tournai. Il date du 12ème siècle ; la nef du 15ème siècle et 16ème siècle. L’église a toujours été richement meublée, mais tout a été détruit par les iconoclastes pendant les troubles religieux de 1566. L'église a malheureusement été complètement pillée et il ne reste rien du mobilier original du Moyen Age. Le mobilier actuel et l'ameublement sont surtout en style baroque.
La Collégiale Sainte-Walburge compte quatorze chapelles dont l’une d’elle est consacrée à sainte Barbara, patronne des tisserands. Ces quatorze chapelles sont richement décorées en style baroque. L’église possède de nombreuses œuvres d'art. Elle est riche en sculptures, peintures et compte aussi une série de tapisseries historiques.
En entrant dans l'église, un dépliant et un plan de l’église sont à disposition. Ils indiquent l’emplacement des tableaux, des tapisseries, des retables, des vitraux, des pierres tombales ...
Début 2006, l’autel, le lutrin et l’orgue dans le chœur ont été remplacés. Actuellement, en hiver, seul le chœur de l’église est utilisé pour les offices. C’est pour cette raison qu'il est séparé de la nef centrale par une haute paroi de verre. L’église se compose de deux demi-églises réunies, reconnaissables à l’utilisation de matériaux différents.
Lien vers notre visite du béguinage
Tout près du grand marché s'est tenu de tout temps un petit marché, derrière la Maison de Parme (l’hôtel de Marguerite de Parme resté intact), et le passage béant entre les deux places apparut longtemps comme une aberration aux yeux des habitants. Par dérision ils l’appellent la trouée des marchés, bien qu’elle ait été depuis rétrécie par la construction du musée du cyclisme.
Témoignage de la magnificence du style gothique brabançon, la Maison de Marguerite de Parme est accolée à la Tour Baudouin.
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Marguerite de Parme ou Marguerite d'Autriche, est née à Audenarde le 28 décembre 1522. Duchesse de Parme et Plaisance, elle est une fille naturelle de Charles Quint. En 1521 Charles-Quint résidait à Audenarde tandis qu’il assiégeait la ville de Tournai. Charles-Quint logeait dans le château bourbon à Audenarde. Son hôte était Charles de Lalaing, suzerain d’Audenarde. Une fille de chambre de Lalaing, Johanna van der Gheynst, a attiré l’attention de Charles Quint durant l’une des fêtes... Neuf mois plus tard Johanna a accouché à Pamele d’une fille : Marguerite. Après sept ans Charles-Quint a reconnu sa fille naturelle et l’a mariée deux fois à une famille du pape. Elle a reçu le nom de "Marguerite de Parme" à cause de son deuxième mariage avec le comte de Parme, Ottavio Farnese. Durant toute sa vie, elle fut un pion dans le jeu géographique de son père. Durant les conflits religieux, Marguerite fut envoyée comme Régente aux Pays-Bas (1559-1567).
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Robuste bâtisse romane du 12ème siècle, la Tour Baudouin, une tour patricienne, compte trois étages. A chaque étage on peut observer une petite fenêtre romane et des mâchicoulis. Construite en pierre de Tournai, la bâtisse est la plus ancienne de la ville.
La Tour Baudouin, la Maison de Marguerite de Parme et la Halle aux vins (parfois aussi appelée "Maison de Cambier") : ces 3 maisons datent du Moyen Age. La "Maison de Cambier" était la maison des gouverneurs communaux.
Le plus vieux bâtiment d’Audenarde est la Halle aux vins qui date du 9ème siècle ; il est attenant à la "Maison de Marguerite de Parme" (aussi appelé "L'Hôtel de Parme").
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La Halle aux viandes – La bibliothèque municipale
En face de la Collégiale Sainte-Walburge se trouve également la bibliothèque municipale, appelée par les habitants la "Halle aux viandes" parce que les bouchers s’y rassemblaient naguère. C’est un bâtiment de style classique qui date du 18ème siècle.
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Ce bâtiment fut construit de 1779 à 1783. Unique aux Pays-Bas par sa façade imposante et sa composition, architecture sobre pour les étages inférieurs et néoclassique pour le premier étage. Les architectes firent d'une pierre deux coups : le rez-de-chaussée fut aménagé en Halle-aux-viandes tandis qu'au premier étage on installa l'Académie Royale de Dessin.
La maison doit son nom à Philippe de Lalaing, gouverneur de la ville au 16ème siècle.
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L'édifice fut construit en cinq phases successives : la partie la plus ancienne date des années 1600. La façade côté rue a pris son apparence actuelle au 18ème siècle, l'intérieur fut également réaménagé à la même époque.
Cet édifice a eu des fonctions multiples : l'atelier de restauration de tapisseries d'Audenarde, l'atelier de tissage VASA et un espace éducatif qui permettait de suivre le procédé de la restauration et du tissage. L'atelier VASA tissait de nouvelles tapisseries à l'ancienne selon des dessins d'artistes contemporains. Des cours y ont été organisés.
Audenarde garde toujours vivante sa tradition textile, comme le démontre le concours triennal de création de cartons de tapisserie. Des artistes renommés, belges et étrangers, participent à chacune des éditions.
L'édifice est à la recherche d'une nouvelle occupation !
L'Hôpital Notre-Dame est le plus ancien établissement religieux d'Audenarde. Cet hospice est le résultat de plusieurs phases de construction commencées au 15ème siècle. Le bâtiment le plus ancien est la chapelle voûtée autrefois salles des malades. La chapelle, en style gothique primaire, date de 1409. C'est au 16ème siècle que l'aile sud, le cloître et le jardin ont été ajoutés. Le bâtiment principal a été construit en 1722 en style Louis XIV. L'ensemble fut achevé au 18ème siècle. Une chambre Louis XVI abrite de très belles tapisseries d'Audenarde.
Ancienne salle de réception et logement des hauts dignitaires de l'hôpital, le « Quartier des Évêques », érigé en 1622 par l'architecte Simon de Paepe, est un bel édifice d'architecture civile, un bel exemple du style de la renaissance flamande.
Ancien bâtiment bien conservé, situé en bordure de l'Escaut, a également retenu notre attention.
Tout ceci m'incite à présent à vous faire partager les quelques recherches que j'ai effectuées au sujet de l'histoire de cette belle petite ville flandrienne.
La naissance d'Audenarde se situe fort probablement au 10ème siècle. La mention la plus ancienne du nom de la ville remonte à la première moitié du 11ème siècle. A cette époque le compte de Flandre a fait ériger un château-fort et une chapelle sur le bord du fleuve. La ville fut fortifiée au 12ème siècle après avoir reçu la charte de Philippe d'Alsace, compte de Flandre. Audenarde, ("Oudenaarde" en néerlandais) s'est très vite développée autour de l'industrie drapière. Les Ducs de Bourgogne, fleur de la noblesse, en firent leur bastion et vinrent y résider. La splendeur et la richesse datent du 16ème siècle, lors du règne de Charles-Quint. Les tapisseries ont été exportées en quantités invraisemblables et ont apporté à la ville une renommée mondiale. L'orfèvrerie s'est aussi bien développée.
C'est à ce moment que l'opulent Hôtel de Ville fut construit. Il y a peu de bâtiments représentatifs du 17ème siècle : le quartier des Évêques, la porte d'entrée du Béguinage et quelques petites maisons du Béguinage, reconstruites après les guerres de religion. La ville est restée profondément marquée par l'époque Louis XIV. En 1684 elle fit l'expérience de nouveaux bombardements terribles qui endommagèrent une grande partie du patrimoine. La reconstruction se fit dans le style classique qui caractérise beaucoup de maisons bourgeoises de la Grand-Place. Sous le gouvernement de Joseph II, la ville devint un centre de petits négociants et commerçants. L'empereur fit démolir les vestiges, les portes et l'enceinte de la ville. Les faits le plus importants du 19ème siècle sont la réalisation d'une ligne de chemin de fer entre Gand et Audenarde ainsi que la fondation d'une industrie de textile.
La ville fut fortement endommagée pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale.
Le 20ème siècle (et tout particulièrement entre 1960 et 1970) s'est caractérisé par une modernisation approfondie. Les bras de l'Escaut ont été comblés et son cours a été rectifié. De nouvelles industries et de nouvelles infrastructures sont déterminantes pour les années à venir. Audenarde occupe à présent la seconde place, en tant que ville d'art de la Flandre Orientale, mais c'est aussi une ville puissante et moderne avec des infrastructures indispensables. Audenarde est une combinaison idéale de culture, de shopping et de bonne chair.
Dans les environs immédiats d'Audenarde, il est aussi intéressant de visiter le quartier de Pamele et l'Abbaye de Maagdendale.
Pamele a été fondé au 13ème siècle, lorsque les seigneurs locaux s'y sont établis et ont commandé la construction d'édifices impressionnants tels que l'église Notre Dame de Pamele.
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Construite au 13ème siècle en bord d'Escaut, par Arnulf, seigneur de Pamele, à la place d'une chapelle, cette église est un des plus beaux joyaux du style gothique scaldéen sous la forme d'une croix latine avec une tour octogone au milieu. L'intérieur est plutôt riche. Les vitraux datent du 20ème siècle. Bâti en pierres de Tournai, l'édifice remarquable et sa façade flanquée de tourelles valent la visite, même si l'église a connu beaucoup d'endommagements à l'époque de l'iconoclasme (destruction délibérée d'images) et aussi en 1918 pendant le bombardement du pont enjambant l'Escaut.
L'abbaye de Maagdendale que l'on appelle aussi abbaye du Val-des-Vierges est un ancien monastère de moniales cisterciennes situé au bord de l’Escaut. Fondé au 13ème siècle, en 1234, il fut fortement endommagé par les iconoclastes puis supprimé en 1796, lors de la Révolution française. Peu de bâtiments de ce grand complexe ont survécu. Seule l'église basilicale du 13ème siècle, le quartier de l'abbesse du 17ème siècle, le cloître et le portail du 17ème siècle subsistent. La maison abbatiale restaurée accueille aujourd’hui l'Académie royale pour les Arts visuels et les archives de la ville.
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La bière d’Audenarde
Audenarde est réputée pour sa bière et pour le Tour des Flandres. Bien que les brasseries aient été rachetées par des groupes industriels, la bière continue à être brassée à Audenarde. Ces bières brassées localement sont l'Ename bier, la Felix, la Liefmans et la Roman.
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Nous avons opté pour une dégustation de " Kwaremont "
Quand Karel Van Wijnendaele a inauguré le Tour des Flandres le 25 mai 1913, il ne pouvait pas soupçonner que cette course se développerait pendant un siècle et deviendrait une « classique pavée » de niveau mondial. Chaque année la moitié de la Flandre se rassemble sur la rue, et le reste du monde devant la télé pour vivre l'ambiance de ce spectacle sportif.
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Depuis 2012, l'arrivée du « Tour des Flandres » a lieu à Audenarde, ville historique dans la province de la Flandre-Orientale. Audenarde, connue pour ses bières brunes régionales, met tout en œuvre pour que cette classique connaisse, chaque année, un vrai succès. Le jour du Tour on peut jouir de l'ambiance et de l'animation dans la zone d'arrivée, suivre la course entière sur des grands écrans le long du parcours, bénéficier des actions des organisations locales...
Cinq années de suite, Audenarde a été fière d’organiser l’arrivée du « Tour des Flandres », « la bellissime des Flandres ». Tom Boonen, vainqueur en 2012, Fabian Cancellara, double vainqueur en 2013 et 2014 tout comme le vainqueur de 2015, Alexander Kristoff, ont provoqué l’extase dans la ville et ses environs.
Flanders Classics organise depuis quelques années le Tour des Flandres. Le dimanche 3 avril 2016, la ville d’Audenarde a vu l’arrivée de la 100ème édition du Tour des Flandres !
Ce jubilé a mis à l’honneur tous les coureurs qui, à force de sang, de sueur et de larmes, ont fait du Tour des Flandres ce qu’il est maintenant : la "grand’messe" de l’année cycliste flamande.
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Je vous invite à présent à visionner une vidéo qui résume bien ce qu'il faut retenir de cette charmante petite ville flandrienne :
A la découverte de la petite ville flamande d'Audenarde.
Jo Van Kerkhoven nous en apprend un peu plus sur son histoire, marquée par la présence de l'empereur Charles-Quint. Après la visite des ateliers de restauration des tapisseries d'Audenarde, il nous propose une balade entre la cathédrale, le béguinage et le musée provincial de Velzeke...
A. B.