Après avoir exploré le monument dédié au Roi Albert 1^er de Belgique, nous avons parcouru le complexe d'écluses dit "de la Patte d'Oie" à Nieuport.

La Patte d'oie à Nieuport

Photos empruntées à Internet

Ce site a joué un rôle crucial lors de la Première Guerre mondiale.

En effet, à la fin du mois d'octobre 1914, deux éclusiers belges ont ouvert ces écluses et ces vannes à marée montante et les ont refermées à marée descendante pour laisser l'eau envahir les polders et obliger ainsi les troupes allemandes à se cantonner sur la rive droite de l'Yser.

L’ouverture des écluses a donc provoqué l’inondation de la plaine de l’Yser, mettant ainsi un terme à la progression des troupes allemandes. Grâce à l’appui de ces écluses, la plaine de l’Yser est restée sous eau pendant toute la guerre !

C'est ainsi que, début novembre 1914, la guerre de mouvement est devenue une guerre de position. Jusqu'en septembre 1918, le front s’est cristallisé autour de cette zone inondée allant de Nieuport à Dixmude.

La Ganzepoot est le point de départ idéal pour explorer le Westhoek et l’histoire de la Première Guerre dans cette région, depuis la côte belge.

Nous en avons ramené quelques belles vues.

Photos personnelles

Trois des cinq voies navigables aboutissant à la "Patte d'oie" - Photos personnelles

Rassemblement des cinq voies navigables pour former le chenal de l'Yvser et le port de Nieuport

Photo personnelle

A. B.  

Ce mardi 10 septembre 2019, nous avons profité d’une belle après-midi ensoleillée pour nous rendre à Nieuport où nous souhaitions revoir

Le monument au Roi Albert 1^er de Belgique

qui fut construit en 1938 pour commémorer le rôle du Roi Albert 1^er lors de la Première Guerre mondiale et notamment de la Bataille de l'Yser, lorsqu'il resta auprès de ses troupes pour défendre le sol national.

Photos personnelles

Ce monument a une forme circulaire d’un diamètre de 30 mètres, une rotonde au centre de laquelle se trouve la statue équestre du Roi Albert 1^er de Belgique. Ce sont vingt colonnes de briques venant de la vallée de l’Yser qui soutiennent un arc d’une circonférence de 100 mètres. Le sol est constitué d'une terrasse de 2 500 m² en forme de croix.

Un ascenseur (à rénover) ainsi que des escaliers permettent normalement d'accéder en haut de l'édifice… (Ce qui n’était pas le cas lors de notre visite !). Là-haut, on peut avoir une vue imprenable sur la plaine de l’Yser.

Erigé en hommage au roi et aux troupes belges de la Première Guerre mondiale, le monument fut inauguré le 24 juillet 1938 en présence du Roi Léopold III, de la Reine Élisabeth, du Prince Charles, du Prince Baudouin et de la Princesse Joséphine-Charlotte.

Le monument Roi Albert 1^er se dresse fièrement à l'embouchure de l'Yser, à l’initiative et avec le soutien des associations des anciens combattants de la Première Guerre mondiale.

Si les rives de l’Yser ont été choisies, c'est bien entendu en raison du rôle important joué par le fleuve dès les premiers mois de la Grande Guerre et durant tout ce conflit.

L'édifice fut classé en 1999. Depuis le 1^er septembre 2013 et pour une durée de 50 ans, le Monument Albert 1^er a été cédé à la Ville de Nieuport par le biais d'un bail emphytéotique, à condition de garantir l'affectation en tant que mémorial de la Première Guerre mondiale.

Ce monument est situé à proximité immédiate de l'Yser, à l'entrée fluviale du port de la ville, à côté du complexe d’écluses mieux connu sous le nom de « la patte d’oie » (« De Ganzepoot ») qui fait référence à sa forme globale.

Ce complexe d'écluses et de vannes dit de « La Patte d'oie » régulait depuis la fin du 19^ème siècle le niveau de l'eau dans le bassin de l'Yser. Ce sont les 6 voies d'eau convergeant à cet endroit qui ont donné son nom à cette portion de terrain.

Nous avons parcouru ce très beau site historique.

A.B.

Lien vers notre reportage "La Patte d'oie"

Ce mardi 10 septembre 2019, nous sommes allés à la découverte de la ville de Furnes.

Notre excursion à Furnes

Furnes est une ville néerlandophone de Belgique située en Région flamande dans la province de Flandre-Occidentale, à proximité du littoral.

Photos personnelles : le canal Furnes - Dunkerque

C'est pendant le règne des Archiducs Albert et Isabelle, période de prospérité, que furent construits la plupart des monuments de la ville.

Photo personnelle d'une rue commerçante

Ces principaux monuments sont :

• L'église Sainte-Walburge et son parc

Photos personnelles

• L'église Saint-Nicolas

                                    Photo personnelle                                                    Photos empruntées à Internet

Photo prise par Francine

• L'hôtel de ville et l'ancienne Châtellenie et son beffroi

L'Hôtel de ville était à l'origine la conciergerie de l'Hôtel de la Châtellenie. La salle Albert a été le quartier général du roi Albert 1^er pendant la première guerre mondiale.

L'Hôtel de la Châtellenie était le siège administratif du Veurne-Ambacht. Après la Révolution française et la suppression de l'administration de la Châtellenie, ce bâtiment est devenu le Palais de Justice. Dans ce dernier bâtiment se trouve l'Office de tourisme de Veurne.

Photos personnelles

Sur la Grand-Place de Furnes, des beaux exemples de monuments de style renaissance flamande entourent l’hôtel de ville.

Photo empruntée à Internet

La Grand-Place de Furnes comporte en effet de nombreux bâtiments datant de la Renaissance dont la plupart sont caractérisés par l'utilisation de la brique lors de leur construction. Il existe cependant quelques contrastes entre les différents bâtiments tous vêtus de briques jaunes de la région. Le Pavillon des officiers espagnols se caractérise particulièrement par sa tour de style gothique.

Photo empruntée à Internet

Après avoir admiré ces monuments du 17^ème siècle et flâné quelque peu dans les ruelles, nous avons profité d’une des jolies terrasses de la Grand-Place pour déjeuner à l’aise.

Photo empruntée à Internet

Le dernier dimanche de juillet, la ville de Furnes accueille la Procession des pénitents, un événement célèbre dans le monde entier. C’est la confrérie de la Sodalité, fondée en 1637, qui organise dans la ville la procession des Pénitents, un défilé de chars où des groupes représentent la vie et la mort du Christ, suivi d'un cortège de pénitents, vêtus d'une sombre robe de bure, coiffés d'une cagoule, allant pieds nus et portant une lourde croix.

Photo empruntée à Internet

La conviviale ville de Furnes (Veurne, en néerlandais) se trouve à un jet de pierre de la cité balnéaire de « La Panne » ainsi que du port de Nieuport. C’est cette dernière destination que nous avions choisie pour passer un agréable après-midi ensoleillé. Nous avions émis le souhait d’aller y revoir le monument au Roi Albert, nous souvenant qu’à partir du mois d'octobre 1914, le roi Albert 1^er de Belgique, qui avait tenu à rester sur le territoire national belge, avait installé son quartier général à Furnes pendant toute la Première Guerre Mondiale 14-18.

A. B.

Lien vers le reportage de notre excursion à Nieuport

Excursion à Breskens

Petite incursion aux Pays-Bas ce mercredi 21 août 2019 à l’occasion du retour du beau temps !

Breskens est un village appartenant à la commune néerlandaise de Sluis, situé dans la province de la Zélande.

Breskens fut une commune indépendante jusqu'en 1970 puis fut rattachée à la commune d'Oostburg.

Elle possède une grande plage, ce qui en fait une station balnéaire appréciée tant des Néerlandais que des Belges.

Breskens possède également quatre ports : un port de plaisance, un port de pêche, un port de commerce actif notamment dans le transport de sable ainsi qu'un terminal de ferries, exploité par la compagnie Veolia qui assure la liaison Breskens - Flessingue à l'aide de deux catamarans.

Breskens à l’ouest de la Flandre zélandaise est LA station balnéaire maritime par excellence. Le village a son propre port de pêche et une marina avec 850 points d’amarrage.

Il y a beaucoup à voir et à faire dans le village de pêcheurs. L’arrivée et le départ d’immenses navires de haute mer traversant l’Escaut occidental font qu’une journée de plage ici n’est jamais ennuyeuse.

Le long du port de plaisance, deux beaux restaurants étaient malheureusement fermés en ce milieu de semaine ! Nous avons découvert un restaurant (le "Strandpaviljoen Breskens aan Zee") situé en bord de plage avec vue sur la plage et l’Escaut. Nous y avons dégusté de superbes et délicieuses moules de Zélande après une entrée originale composée d'une soupe de crevettes, d'un cocktail de crevettes et d'une croquette ... aux crevettes !!!

Nous aurions aussi pu acheter du poisson frais, à la source, sur le quai du port de pêche. Ce sera pour une prochaine fois !

Notre visite s’est terminée à la plage d’où nous avions un superbe point de vue et un spectacle panoramique sur l’Escaut occidental.

(Toutes les photos ci-dessus sont personnelles)

(Photos de Francine)

Au retour de cette magnifique journée ensoleillée, nous n’avons pas manqué de refaire une petite halte à Sluis, ville bourguignonne surtout connue pour son superbe beffroi et son grand choix de magasins. 

(Photo de Francine)

A.B.

Je vous emmène en promenade au coin de l’avenue des Seigneurs de Mouscron et de l’avenue Reine Astrid (le long du boulevard des Alliés) à MOUSCRON !

Le Château des Comtes

Présentation générale

Le Château des Comtes est le seul monument d’architecture civile de l’entité mouscronnoise antérieur au 19^ème siècle. Emblème de la cité, il a fait récemment l’objet d’une vaste restauration et de réaffectation touristique.

La réhabilitation de ses dépendances en Centre d’interprétation est l’aboutissement de 40 ans de volonté opiniâtre de l’Administration communale. En effet, la ville de Mouscron a cédé le château à l’État belge en 1969 pour y installer la Justice de Paix. Mais ce projet n’a finalement jamais été réalisé !

Les dépendances accueillent le Centre Marcel Marlier consacré à la vie et l’œuvre du célèbre illustrateur herseautois papa de « Martine ». Cet espace est résolument ludique, participatif et interactif. Le Château des Comtes est devenu une attraction incontournable de Mouscron et pour la découverte de la ville.

Histoire du Château des Comtes

L’histoire du Château des Comtes est très ancienne. Depuis 1430, quatre grandes familles de seigneurs s’y sont succédé.

Au 14^ème siècle, le site était un simple domaine d’exploitation. Il se transformera un siècle plus tard en donjon prolongé d’un corps de logis avant de devenir un manoir de plaisance au 18^ème siècle. Ensuite, la propriété a continué à être habitée par des fermiers.

Deux événements historiques importants ont marqué les lieux et restent aujourd'hui gravés dans la tradition et le folklore locaux : Charles Quint, futur roi de Castille, y logea lors d'une visite à Mouscron en 1516 et la prise du château en 1579 par les célèbres « Hurlus », adeptes de Luther qui pillèrent la région au temps des guerres de religion et occupèrent le château durant trois mois, le vidant de son mobilier. Longtemps laissé à l’abandon, il ne subsiste aujourd’hui quasiment rien d’origine.

Le site actuel du Château des Comtes était au 15^ème siècle le siège du fief de la famille Ramées, lui-même dépendant de la Seigneurie de Mouscron, une propriété de la famille de la Barre depuis 1332.

La Seigneurie de Mouscron s’étendait sur les trois quarts de la paroisse. Propriété des Seigneurs d’Audenarde, une branche cadette de la Maison de Louvain, elle fut vendue en 1332 à Bernard de la Barre, un bourgeois de Tournai. Dans la première moitié du 15^ème siècle, Oste de la Barre transforma la ferme des Ramées en véritable château fort qui deviendra plus tard le château des Comtes. L’édifice, aujourd’hui propriété de la ville, porte toujours ce nom.

La première fortification a été édifiée par Oste de la Barre dans le deuxième quart du 15^ème siècle. Lorsque qu’en 1430, ce dernier confisque le fief pour non-paiement de la rente seigneuriale et le réintègre à la seigneurie de Mouscron, les documents relatifs à cette confiscation ne mentionnent qu’une métairie entourée de douves et de jardins. Mais dès 1433, au décès d’Oste de la Barre, son fils Cornille hérite d’une «fortreiche», large enceinte rectangulaire pourvue au nord d’un donjon de belle taille. Un corps de logis est ensuite adjoint à l’ensemble dans la première moitié du 16^ème siècle.

Les bâtiments subirent ensuite de nombreuses extensions et modifications à travers les siècles. Dans la première moitié du 17^ème siècle, le château, alors aux mains de Ferdinand de Liedekercke, connaît son extension maximale avec l’adjonction de deux nouvelles ailes au sud et au nord du corps de logis. Comme l’illustre la gravure publiée dans le Flandria Illustrata d’Antoine Sanderus, il devient un lieu de résidence entouré de jardins à la française. Cependant, dès la deuxième moitié du 17^ème siècle et au 18^ème siècle, le château perd de sa superbe. Le corps de logis perd ses deux ailes.

Au milieu du 18^ème siècle, alors propriété de la famille d’Ennetière, le Château connait une nouvelle phase de grandes transformations en vue de le mettre au goût du jour. La façade est réédifiée en style tournaisien tandis que les salons adoptent la décoration Louis XV. Avec le départ des d’Ennetière à Tournai et à Houtaing, les bâtiments du corps de logis sont désaffectés et se réduisent année après année. En 1801, l’ancien donjon s’écroule lors de sa démolition.

Au 19^ème siècle le site est vendu à la famille Six-Glorieux de Mouscron et devient le centre d’une exploitation agricole.

Face à la haute cour, la basse-cour a été presqu’entièrement rebâtie à l’extrême fin du 17^ème siècle, voire au début du 18^ème siècle. La remise à carrosses a été transformée en brasserie au 19^ème siècle et une pompe éolienne est même installée en 1900 au milieu de la cour pour les besoins brassicoles. Elle est démolie en 1965. Au nord, une aile perpendiculaire à la grange servait d’étable et d’écurie. L’ensemble est resté à usage agricole jusqu’en 1961.

L’ancien corps de logis en briques s’élève sur deux niveaux et cinq travées. Les éléments en pierre proviennent des carrières du Tournaisis. Au nord, se dresse une tourelle d’escalier, avec un toit en poivrière. Au sud-est, près de la cuisine, se trouve le puits. Les bâtiments entourant la basse-cour sont des constructions ou des restaurations contemporaines qui seront affectées à une utilisation touristique.

Aménagement des douves en 2017

Quelques faits de l’histoire du château des Comtes

1430 Occupation du fief des Ramées par les de la Barre et construction d’une première fortification.

1516 Festoiement du roi lors du passage du roi de Castille, le futur Charles Quint.

1575 Renforcement des fortifications.

1579 Les Gueux (« Hurlus ») s’emparent du château et l’occupent trois mois avant d’en être délogés par les Malcontents.

1627 La Seigneurie de Mouscron est érigée en Comté au profit de Ferdinand de Liedekercke.

1645-1658-1667-1674 Les paysans se réfugient au château.

1674 Les fortifications du château sont renforcées.

1683-84 Les troupes françaises occupent le château.

1708 Les paysans se réfugient au château.

1750 Les salons sont décorés en style Louis XV.

1898 La famille Oultremont vend le château et ses dépendances à la famille Six-Glorieux.

1914-1918 Occupation du château par les troupes allemandes.

1945 Classement du corps de logis comme monument par la Commission des Monuments et Sites.

1961 Acquisition du site par la Ville de Mouscron.

1969 Cession du site à l’Etat belge.

1973 Classement des dépendances et abords en site par la Commission des Monuments et Sites.

1977-1979 Travaux de restauration extérieure du corps de logis.

1990-1998 Rachat par la Ville de Mouscron de l’ensemble du site.

Patrimoine

Le Château des Comtes est l’élément patrimonial majeur de la Ville. Il est le seul représentant de l’architecture civile monumentale antérieure au 19^ème siècle.

Le site bénéficie d’un double classement : le corps de logis est classé comme monument par Arrêté Royal du 30 octobre 1945 et les dépendances et les abords sont classés comme site par Arrêté Royal du 22 janvier 1973.

Ces dispositions garantissent une protection patrimoniale. Ce qui impose que le projet de restauration initié par la Ville de Mouscron en 2000 est réalisé en concertation avec le Service du Patrimoine du Service Public de Wallonie et la Commission Royale des Monuments, Sites et Fouilles. Il vise à redonner au site sa physionomie du 17^ème siècle.

Les dépendances datant du début du 18^ème siècle ont fait l’objet d’une première phase de travaux en 2009 – 2010. La restauration de l’ancienne grange et la reconstruction de la remise à carrosses en matériaux contemporains offrent un très bel effet et contrastent avec le triste état précédent.

Promenade

Afin d’offrir un espace de détente agréable à proximité du centre de la ville, les abords du château ont bénéficié d’un aménagement paysager d’inspiration champêtre en conformité avec la vocation agricole historique du site. Une balade didactique a ainsi été aménagée autour des douves et permet de faire le tour de la propriété.

Il est ainsi possible de découvrir toutes les façades du logis et des dépendances, la réalisation de plantations de type pré-fleuri et arbres fruitiers ainsi que la remise en eau des douves. Cette promenade est agrémentée de panneaux didactiques sur l’évolution du bâti de même que de pontons pour l’observation de la faune et de la flore.

En collaboration étroite avec la Cellule environnement de la Ville, divers travaux ont été exécutés : le sentier en dolomie, les pontons d’observation de la nature, les panneaux relatif au patrimoine, la plantation du verger et l’aménagement d’une pâture pour l’éco pâturage.

Fouilles archéologiques et étude du bâti

Le corps de logis du Château des Comtes et ses abords directs ont fait l’objet de plusieurs campagnes de fouilles afin d’appréhender l’évolution architecturale et le développement des bâtiments depuis le 15^ème siècle. L’étude de l’iconographie du site permettait en effet d’envisager un château de grande importance mais qui a subi de nombreuses transformations au fil du temps.

En octobre 1966, les bénévoles de l’a. s. b. l. « Les Amis du Château » ont entamé des sondages à la hauteur du pont qui reliait la basse-cour à la haute cour ainsi qu’au pied du donjon. Aucun document n’a été conservé et les sondages ne peuvent pas être localisés précisément.

En 1981 et 1982, deux campagnes de fouilles ont été entreprises sous la direction du Service « SOS Fouilles de la Communauté française ». Elles ont permis de mettre à jour les fondations du donjon, du mur de clôture devant le logis, du pont ainsi que des soubassements de la tour sud-ouest.

Les fouilles de 1981

Et finalement deux importantes campagnes menées en 2002 et 2003 en collaboration avec le Service Public de Wallonie entrent dans le cadre des études préalables au projet de restauration et de réaffectation du site. Il s’agit d’une étude préventive à l’emplacement de l’ancienne aile nord et sud et d’une étude du bâti du corps de logis.

Les fouilles de 2002

Les données issues de différentes campagnes permettent de dégager les grandes phases de l’évolution du corps de logis : une fortification initiale en brique dans le deuxième quart du 15^ème siècle, l’apparition d’un corps de logis au début du 16^ème siècle, une phase d’extension au cours de la première moitié du 17^ème siècle avec la transformation en château de plaisance. Ensuite, un retour progressif à un volume proche du bâtiment initial avec une dernière phase de transformation en maison de campagne au milieu du 18^ème siècle.

Pour un franc symbolique, le Gouvernement a finalement remis l’ensemble du site à la commune en 1998. Depuis, l’Échevinat de la Culture se bat corps et âme pour faire du site un véritable lieu culturel et touristique ! C’est ainsi qu’en 2008, une première phase de travaux de restauration a débuté. Elle s’est concentrée sur le gros œuvre avec la collaboration des Services du Patrimoine du SPW.

Pour se démarquer des parties anciennes, l’apport contemporain a été réalisé en verre, en acier ou en béton.

Sitographie

https://www.mouscron.be/loisirs/tourisme/chateau-des-comtes

https://www.mouscron.be/loisirs/culture/centre-marcel-marlier/presentation/copy_of_le-chateau-des-comtes

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_des_comtes_de_Mouscron

https://www.visitmouscron.be/news/%C2%AB-le-ch%C3%A2teau-des-comtes-%C2%BB-%28avenue-reine-astrid%29/

http://walloniebelgiquetourisme.be/fr-be/content/chateau-des-comtes-de-mouscron

https://www.visitwapi.be/patrimoine-musees/le-chateau-des-comtes

Bibliographie

Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 6, t. 2 : Wallonie, Hainaut, Tournai/Mouscron, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, 1978, 911 p., p. 878-879

Luc Chantraine et Luc-Francis Genicot (dir.), « Mouscron », dans Le grand livre des châteaux de Belgique, vol. 2 : Châteaux de plaisance, Bruxelles, Marc Vokaer, éditeur, 1977, p. 198

Marie-Laure Roggemans (dir.), « Le château des Comtes de Mouscron », dans « La mémoire des bâtisseurs », Crédit Communal, 1988, 255 p., p. 178-180

Mise en page : A. B.