• Petite excursion à Ypres

    Ville de Belgique située en Région flamande, chef-lieu d'arrondissement en province de Flandre-Occidentale, Ypres est située à environ d'une demi-heure de mon domicile par la route.

    Ypres est une ville historique avec un patrimoine architectural important qui témoigne de la grandeur qu'a connue la ville au Moyen Âge où elle fut l'une des principales cités drapières de Flandre, comme Bruges et Gand.

    Au 13ème siècle, Ypres comptait au rang des plus grandes villes d'Europe mais elle tomba rapidement en déclin au profit de ses voisines. Plus récemment, Ypres a été au centre des tristement célèbres batailles d'Ypres durant la Première guerre mondiale, la ville et ses monuments historiques ont alors été entièrement détruits. La plupart des monuments et des maisons anciennes ont été reconstruits à l'identique après la guerre, cela a donné lieu à un engouement pour le style régional, ainsi des maisons néo-flamandes diverses (gothiques, renaissances, baroques) mais s'inspirant très fidèlement de l'ancien ont été ajoutées pour compléter harmonieusement l'ensemble, ce qui donne aujourd'hui à cette ville un cachet flamand homogène et bien affirmé.

    Ypres est une ville au passé très riche et diversifié. Au Moyen Age, Ypres était une ville marchande prospère. Avec Bruges et Gand elle était alors une des grandes villes drapières flamandes. L'impressionnante halle aux draps avec son imposant beffroi est le témoin de cette période glorieuse. C'est l'un des plus grands monuments communaux du Moyen Âge en Europe, et aussi l'un des plus anciens (13ème siècle.)

      * A la découverte de la Ville d'Ypres  * A la découverte de la Ville d'Ypres   * A la découverte de la Ville d'Ypres   * A la découverte de la Ville d'Ypres

    La cathédrale Saint-Martin date également de cette époque.

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    La ville est entourée par une ceinture verte, les fortifications, qui offre de belles possibilités de promenade.

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    Ville de plaine, Ypres fut longtemps la plaque tournante du commerce entre la côte flamande distante de 60 km et ses ports de commerce (Dunkerque, Furnes, Nieuport, Ostende et Bruges avant l'ensablement) d'une part, et la route des foires de Champagne, d'autre part. Desservie par quelques grandes routes, située au cœur d'un réseau de rivières et de canaux (la plupart impropres à la navigation moderne), cette ville opulente contrôlait l'accès à la mer du Nord, et ce fut encore le cas au début de la Première Guerre mondiale.

    Au cours de la Première Guerre Mondiale (1914 - 1918) 

    Après les inondations de Nieuport, les Allemands reportèrent leurs attaques sur la région d'Ypres, en octobre 1914. Ensuite Ypres, qui était située au centre de la zone dite "du saillant d'Ypres", une saillie en forme de demi-cercle sur la ligne de front de l'ouest, fut le théâtre de plusieurs batailles extrêmement sanglantes. L'armée allemande utilisa, pour la première fois, les gaz de combats contre les troupes canadiennes. Celles-ci, n'étant pas équipées pour faire face à ce type d'attaque, résistèrent malgré les dommages que causent le gaz moutarde. C'est le premier usage militaire du gaz moutarde (qui fut dès lors également appelé ypérite), lors de la troisième bataille d'Ypres (bataille de Passchendaele) en juillet 1917. En avril 1918, une importante offensive allemande fut arrêtée à Merkem, au nord, par les Belges, et aux monts de Flandre par les Britanniques et les Français. À partir de septembre, la contre-attaque des Alliés, commandée par le maréchal Foch, permit de libérer la Belgique. Plus de 300 000 Alliés dont 250 000 soldats du Commonwealth trouvèrent la mort au cours des combats. Soumise aux bombardements de l'artillerie allemande, la ville médiévale était presque entièrement détruite à l'issue de la guerre. La campagne environnant Ypres n'est qu'une vaste nécropole : on y compte quelque 170 cimetières militaires.

    Ce dimanche 11 septembre 2016, je suis allé revoir cette jolie petite ville flamande, mais surtout avec l'intention d'y revivre la cérémonie du LAST POST vers 20 heures.

    La Porte de Menin est le plus grand monument commémoratif de le Première Guerre Mondiale. Le "Last Post" est sonné chaque jour à 20 heures sous l'arche, un moment poignant.

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    Lorsque l’on regarde par l’entrée principale du Mémorial australien de la guerre, on voit au premier plan les lions, puis le Bassin de la Réflexion et enfin les escaliers qui mènent au Hall de la Mémoire. De là, les lions d’Ypres semblent garder le tombeau le plus célèbre de l’Australie, qui se trouve dans le hall : la tombe du soldat inconnu australien.

    Le soldat inconnu arriva à la Porte de Menin le soir du 2 novembre 1993. Son cercueil était porté par six hommes des forces de défense australiennes, des Halles aux draps jusqu’à la Meensestraat, en passant par la Grand-Place. Là, il fut mis à terre sous les grandes arches du monument, sous les milliers de noms des «disparus ». Après une courte cérémonie, des joueurs de clairon des forces de défense australiennes et de la Last Post Association d’Ypres jouèrent The Last Post pour la dépouille d’un soldat qui allait rentrer chez lui, représentant tous ceux qui combattirent et moururent pour l’Australie dans le cœur de la capitale de la nation.

     * A la découverte de la Ville d'Ypres

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    Les joueurs de clairon de la Last Post Association, des hommes de différents métiers, associés aux pompiers volontaires d’Ypres, rendent hommage aux morts de la Porte de Menin par le biais de cette cérémonie organisée tous les soirs depuis juillet 1928. L’idée vint du chef de la police d’Ypres, Pierre Vandenbraambussche, qui se trouvait à Ypres pendant les premiers mois de la guerre, alors que de nombreux habitants d’Ypres se trouvaient encore dans la ville malgré les bombardements allemands. Après avoir assisté à l’inauguration de la Porte en 1927, il rassembla un groupe d’amis partageant les mêmes idées, d’éminents citoyens de la ville, afin d’étudier des moyens qui permettraient aux foyers pour la protection desquels les soldats britanniques s’étaient battu de rendre hommage de manière plus formelle au sacrifice de l’Empire britannique à Ypres. C’est ainsi que naquit la cérémonie du Last Post, organisée tous les soirs sous la Porte de Menin.

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    A. B.

     


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  • Excursion à Courtrai

    Ce jeudi 1er septembre 2016, tandis que nos anciens collègues « rentraient » à l’école…, nous sommes partis en exploration de la ville flamande la plus proche de notre nouveau domicile (depuis un an) : Courtrai, ou Kortrijk en néerlandais.

    Chef-lieu d'arrondissement en province de Flandre-Occidentale, la ville de Courtrai est située à une trentaine de kilomètres au nord-est de Lille en France. Elle est traversée par la Lys, affluent de l’Escaut, le long de laquelle il y a moyen d’effectuer de belles randonnées à vélo notamment.

    Parmi les plus beaux sites à Courtrai, nous sommes allés visiter en premier lieu :

    L’Eglise Saint-Martin dont l'arche de l'entrée est particulièrement belle. Les statues sur les colonnes du transept représentent les Apôtres. Il convient de prendre son temps pour la visiter et d’admirer notamment le grand tableau au fond du cœur, la chair de vérité et le plafond. C’est un endroit idéal pour le recueillement dans un cadre grandiose pour revivre un passé historique.

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    L'église héberge de nombreuses œuvres d'art. La plus belle est sans aucun doute le « Triptyque du Saint-Esprit » de Bernard de Rijckere (1587) : une scène de Pentecôte, flanquée du baptême de Jésus et de la création d'Adam. 

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    A ne pas manquer non plus :

    • le tabernacle sur pied de 6,5 m de haut, réalisé en 1585, est très impressionnant,
    • et cette impressionnante tour du Saint-Sacrement datant de 1585 : il s'agit d'un exemplaire rare, en pierre d'Avesnes polychromée.

     * Excursion à Courtrai

    Un « lieu de culte » se trouvait dès 650 à l'endroit où s'élève aujourd'hui l'église Saint-Martin (Sint-Maartenskerk). Plus tard, une église romane y a été érigée, qui a à son tour été remplacée au Moyen Âge par une église gothique construite entre 1390 et 1466. Le clocher en pierre, de style gothique brabançon, date de 1439. Lorsqu'il a été frappé par la foudre en 1862, ses parties en bois ont entièrement brûlé. La pointe du clocher a été remise en état au cours des années suivantes. La partie supérieure en bois renferme un carillon de 49 cloches. L'église à triple nef est de type « église-halle ». Le chœur principal, les deux nefs latérales et la chapelle Sainte-Anne ont été reconstruits en style néogothique après l'incendie de 1862.

     * Excursion à Courtrai

    Les objets précieux de l'église, comme les chasubles du 16ème siècle et les antependiums (éléments qui ornent l'avant d'un autel), figurent sur la liste des nominations comme chefs-d’œuvre flamands. Pour conserver ces objets dans des conditions optimales, il a été décidé de transformer l'actuelle chapelle Saint-Éloi (1450) en salle du trésor. Cette salle du trésor est régulièrement ouverte au public.

    Pratiquement à côté, nous avons traversé le Béguinage Sainte-Elisabeth (Begijnhof Sint-Elisabeth), un superbe endroit plein de quiétude pour les seniors

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    Fondé en 1238 par la comtesse de Flandre Jeanne de Constantinople et détruit à plusieurs reprises au cours de l'histoire, ce béguinage possède la particularité d’avoir été construit tout près du centre de la ville. C'est un béguinage très attachant avec ses ruelles pavées bordées de maisonnettes. Il fait partie des béguinages flamands inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998. Les quarante-et-une maisonnettes actuelles, baroques, toutes blanchies à la chaux, datent du 17ème siècle. Elles sont chacune dotée d'un petit jardin clôturé sur l'avant.

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    Composé d'une place et de ruelles, le béguinage Sainte-Élisabeth était entouré par le Château des Comtes, les murs de la cité et  le cimetière Saint-Martin, et se trouve entre  l'église Saint-Martin et l'église Notre-Dame.

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    La maison à double pignon à redans (1649) était celle de la grande demoiselle. Aujourd'hui il y a un café dans la maison « Het Huis van de Grootjuffrouw ». La remarquable tour d'escalier est la tour d'angle de l'ancienne salle Sainte-Anne, qui date de 1682. Cette salle abrite le nouveau musée interactif. Ici vous traverserez plusieurs siècles d'histoire au cours d'un voyage étonnamment dynamique et interactif.  Le béguinage compte également trois chapelles, dont la chapelle Saint-Mathieu, une chapelle gothique de 1464 rénovée en style baroque au 18ème siècle. À l'entrée du béguinage, la maisonnette portant le numéro 41 peut être visitée.

     * Excursion à Courtrai

    Nous avons ensuite visité l’Eglise Notre-Dame, un endroit à voir, plein de fraîcheur, dans un cadre architectural grandiose qui invite à la méditation. L’intérieur de l’église est impeccablement entretenu et constitue un régal pour les yeux. Elle est d'une grande richesse historique, spirituelle, artistique et architecturale !

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    La construction de l'Eglise Notre-Dame (Onze-Lieve-Vrouwekerk) a commencé en 1199 à l'initiative du Comte Baudouin IX. L'église se trouvait dans le domaine comtal de Courtrai, totalement muré à l'exception d'une partie donnant sur la Lys. De cette église de style gothique précoce, seuls la façade ouest, la nef centrale et le transept ont été conservés. Les tours datent de la fin du 13ème siècle. Après la bataille de Westrozebeke en 1382, l'église a été en grande partie détruite, puis reconstruite. Plus tard, l'intérieur a été aménagé en style baroque.

    Après la bataille des Éperons d'or de 1302 – qui eut lieu sur la plaine de Groeninge toute proche – les Flamands y avaient suspendu 500 éperons d'or de chevaliers français tués au combat en remerciement à Notre-Dame de Groeninge. Mais les mercenaires bretons les ont emportés, avec d'autres objets précieux, en 1382, après la bataille de Westrozebeke. Ces éperons ont ensuite été remplacés par des copies qui sont toujours présentes dans l'église. L'église Notre-Dame héberge plusieurs chefs-d’œuvre, comme l'« Elévation de la Croix » d'Antoine van Dijck.

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    La Chapelle des Comtes (Gravenkapel en néerlandais) est une chapelle médiévale située à l'extrémité de l'Église Notre-Dame de Courtrai. Nous y avons admiré de très belles peintures murales.

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    Le comte Louis II de Flandre – Louis de Maele – l'avait fait construire d’après l'exemple de la Sainte Chapelle de Paris, en tant que mausolée personnel et par dévotion envers sainte Catherine.

    Les vitraux accentuent le caractère comtal de l'église : ils représentent les comtes de Flandre, des chevaliers harnachés durant la bataille des Éperons d'or, etc.

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    Nous avons ensuite observé le magnifique pont de pierre reconstitué aux pieds des tours Broel historiques et imposantes, ancien vestige d'une époque militaire, se reflétant sur la Lys paisible. Un détail architectural parmi d'autres de cette magnifique bourgade jeune et très animée.

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    Derniers fragments des fortifications du Moyen Âge, les tours Broel (Broeltorens) ont été érigées en grès et en calcaire.

    • La tour sud, la « Speytorre », a été construite en 1385 pour contrôler la circulation sur la Lys. Elle faisait également partie du mur d'enceinte du premier château comtal de Courtrai.
    • La tour nord, appelée « Inghelburghtorre », date de 1415. Elle servait d'entrepôt pour les armes et pouvait accueillir des pièces d'artillerie.
    • Le pont Broel date de 1385. Il a été détruit et reconstruit à plusieurs reprises.

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    Après avoir parcouru l’île BUDA, nous sommes passés par l’Hôpital Notre-Dame qui fut vraisemblablement fondé au début du 13ème siècle. La porte monumentale du 17ème siècle donne accès à la cour intérieure qui restitue encore fidèlement l'ambiance de l'ancien cloître.

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    La porte monumentale portant en son centre la date de 1658 donne accès à la cour intérieure de cet hôpital (Onze-Lieve-Vrouwhospitaal). De l'hôpital initial de 1211, il ne reste que deux arcs gothiques reposant sur des colonnes en pierre bleue. La cour intérieure est entourée par l'église à gauche et par le cloître à droite. Le passage vers l'hôpital est situé juste en face du bâtiment. La cour intérieure de l'hôpital est un des endroits les mieux conservés du Courtrai du 17ème siècle. Le nom hôpital  fait avant tout référence à l'hospitalité et non à la maladie.

    L'hôpital Notre-Dame se trouvait juste en dehors des murs de la ville, et une fois les portes fermées, il était possible d'y passer la nuit. Initialement, l'hôpital était donc une sorte d'auberge. Plus tard, on y a également soigné les pauvres. Avec la construction de nouvelles fortifications en 1454, l'hôpital a été inclus dans les murs de la ville, ce qui le protégeait contre les possibles attaques. Les pauvres y trouvaient un toit, des soins et des traitements médicaux gratuits. Les docteurs et les chirurgiens étaient payés par la ville.

    La façade sur la rue le long de la Budastraat est assez hétérogène avec la façade baroque de la chapelle datant de 1680-1690, la travée de la porte vers la cour intérieure et les sept travées séparant les deux niveaux du cloître.

    • Pour terminer cette première excursion à Courtrai, nous avons vu le beffroi et l’hôtel de Ville sur la Grand-Place.

    Le beffroi (Belfort), planté au centre de la Grand-Place, était un élément de l'ancienne halle aux draps. La mention la plus ancienne de la halle aux draps remonte à 1248.

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    Le beffroi est une imposante tour carrée, qui s'enfonce légèrement dans la place du marché à la suite des rehaussements de la place au fil des siècles. Il doit principalement sa silhouette actuelle à la reconstruction de la partie supérieure de la tour en 1520 et à la démolition des bâtiments qui l'entouraient en 1899. Sur le sommet du beffroi, on trouve une statue dorée de Mercure (dieu du commerce) datant de 1712, ainsi que Manten en Kalle, les deux personnages qui frappent les heures, sur la façade avant. Côté sud-est, vous trouverez le Monument aux morts en hommage aux victimes de la Première Guerre mondiale, inauguré le 15 juillet 1923. Le beffroi est un monument classé depuis 1937.

    L’Hôtel de Ville de Courtrai, typique de l'architecture flamande, est lui aussi situé sur la Grand-Place. Le bâtiment de style gothique-Renaissance fut construit entre 1420 et 1616. Les 14 niches de la façade sont remplies avec des statues des principaux comtes de Flandre.

     * Excursion à Courtrai

    Déjà au 14ème siècle, Courtrai possédait un hôtel échevinal qui fut incendié par les Français en 1382, après leur victoire à Roosebeke. L'hôtel de ville fut reconstruit en 1420, plus grand qu'auparavant, en style gothique. Les ogives des halls en bas et à l'étage sont les seuls vestiges de cette construction.

    L'hôtel de ville actuel fut construit vers 1520 en un style de transition entre le gothique flamboyant et un style Renaissance. La surface en fut encore augmentée et la façade était décorée de dorures et de polychromies (comme l'est actuellement l'hôtel de ville de Bruxelles).

    Nous sommes rentrés très satisfaits de cette excursion. Tous les commerçants, toutes les personnes rencontrées se sont montrés sympathiques et accueillants.

    Le samedi 10 septembre, je suis retourné seul à Courtrai pour visiter le jardin Baggaerts.

      * Excursion à Courtrai  * Excursion à Courtrai  * Excursion à Courtrai

    Le jardin Baggaerts, un endroit calme et reposant, avec de très belles maisons très bien restaurées, peintes en blanc, au milieu une exposition d'objets de culte.

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    Ancienne fermette datant de 1638, le « Baggaertshof » a été créé par les sœurs Baggaert, qui y ont aménagé 12 maisonnettes et une conciergerie pour les veuves pauvres et les femmes non mariées. Avec une très belle petite chapelle située à l'entrée, ces maisonnettes sont disposées autour d'une cour intérieure carrée. Les fondatrices et puis leurs héritiers décidaient qui y étaient accueillis. Des « règles et ordonnances » étaient édictées pour les résidentes. Ainsi, celles-ci étaient obligées de rentrer tôt pour sonner la grande cloche. Dans la chapelle, on invoquait sainte Dymphe contre la folie et l'épilepsie.

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    Un jardin botanique y est présent depuis des siècles. En 1981, un jardin d'herbes médicinales a été aménagé par le « Werkgroep Kruiden Medici », une association des pharmaciens et de médecins de la région de Courtrai. Plus de 200 variétés d'herbes y ont été plantées. Le Baggaertshof est un monument classé.

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    A. B.


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  • Excursion à Nieuport

    Ce mardi 30 août 2016, après notre visite au Musée Paul Delvaux à Saint-Idesbald (Coxyde) (lien URL), nous avons déjeuné au restaurant "Het Vlierhof" situé à gauche de l'entrée du musée.

     * Escapade à Nieuport

    Puis nous avions décidé d’aller nous promener à Nieuport, le long de l’estuaire de l’Yser.

    Ville côtière de Belgique, située en Région flamande dans la province de Flandre-Occidentale, au bord de la Mer du Nord, le port de Nieuport peut accueillir plus de 2 000 bateaux. Ce port de plaisance et de pêche est l'un des plus vastes de l'Europe du Nord.

    Nous en avons ramené quelques belles photos.

      * Escapade à Nieuport   * Escapade à Nieuport

      * Escapade à Nieuport   * Escapade à Nieuport

        * Escapade à Nieuport   * Escapade à Nieuport  

      * Escapade à Nieuport   * Escapade à Nieuport

     Et pour terminer, un petit tour vers la digue et la plage...

      * Escapade à Nieuport   * Escapade à Nieuport

    A. B.


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  • Escapade dans trois cités balnéaires de la côte belge

    Ce mardi 16 août 2016, nous avons emmené nos vélos jusqu'à la côte belge, en Région flamande dans la province de Flandre-Occidentale, avec pour objectif d'aller rouler "en terrain plat" !

    Mais nos coups de pédales nous ont aussi amenés à revoir quelques sites touristiques déjà découverts il y a de nombreuses années.

    Nous avons pu constater de très grands changements, surtout une croissance pas toujours heureuse de l'urbanisation, mais aussi un bel aménagement de l'estuaire de l'Yser à Nieuport : pistes cyclables et chemins piétonniers.

    Saint-Idesbald

    Après une heure de route environ, notre escapade au littoral belge a débuté par la recherche d’une bonne place à l’ombre pour notre voiture. Nous avons trouvé la solution à Saint-Idesbald dans le quartier du Musée Paul Delvaux que nous ne manquerons pas d’aller visiter ultérieurement.

    Saint-Idesbald (en néerlandais Sint-Idesbald) est un village ainsi qu'une station balnéaire dépendant de la commune  de Coxyde.

    Nous avons consacré la matinée à une promenade à vélo essentiellement sur la digue jusqu’à la limite nord-est de Coxyde.

    Coxyde (en néerlandais Koksijde) est une des nombreuses cités balnéaires de la côte belge. Elle compte environ 22 000 habitants.

    Nous y avions déjà pris un logement il y a 44 ans environ. Comme cette localité a bien grandi !

    Après un délicieux pique-nique, nos vélos nous ont permis de parcourir de jolies avenues de la cité. Nous avons retrouvé :

    1°) le moulin de l’Abbaye, situé dans la magnifique réserve naturelle Noordduinen. Il date du 17ème siècle, mais il a été restauré en 1984. Il fut - et est toujours - un moulin à farine. Le blé y est encore moulu à raison de 150 kg par heure. Nous ne manquerons pas de le visiter ultérieurement.

         

    2°) les vestiges bien restaurés de l'ancienne Abbaye des Dunes. Avant de devenir la station balnéaire bien connue des Belges, Coxyde était un petit village celte. Les premières traces de l'Abbaye des Dunes remontent à 1107, il s'agissait alors d'une cabane bâtie par des moines. Aujourd'hui, sur les quelques 10 000 hectares qu'occupait le domaine de l'abbaye, il ne reste que des ruines.

    3°) l’église Notre-Dame des Dunes (Onze-Lieve-Vrouw-ter-Duinenkerk) : faite d'acier et de béton, elle constitue l'édifice religieux le plus moderne de la côte belge. Puisque cette église était ouverte, nous y sommes entrés !

        

       

       

    Deux superbes vitraux photographiés par mon épouse :

      * Escapade dans 3 cités balnéaires de la côte belge

     

      * Escapade dans 3 cités balnéaires de la côte belge

    Ensuite, après avoir replacé nos vélos sur le porte-vélos de la voiture, nous nous sommes rendus à Nieuport.

    Le port de Nieuport (en néerlandais : Nieuwpoort) est une ville côtière de Belgique située sur l'estuaire de l'Yser, au bord de la Mer du Nord. Pouvant accueillir plus de 2 000 bateaux, ce port de plaisance et de pêche est l'un des plus vastes de l'Europe du Nord.

    Nieuport est le troisième port de pêche de Belgique après ceux d'Ostende et de Zeebruges.

       

    La minque que l’on aperçoit au fond de ce paysage portuaire (ci-dessus à droite) est le marché des produits de la pêche. Le poisson y est vendu à la criée. Ce bâtiment date de 1952 mais a été agrandi en 1972.

    C'est en aval du port de pêche que l'on trouve le port de plaisance européen. Trois clubs de yachting gèrent environ 2000 points de mouillage. Nieuport peut se vanter de posséder le plus grand port de plaisance d’Europe du Nord.
    Son bassin s'étend sur 3,5 hectares et peut accueillir environ 450 bateaux.

    Le point d’orgue de la construction du port de plaisance fut sans aucun doute la création du bassin portuaire, directement relié au chenal du port. Ce bassin, appelé Novus Portus, a une superficie de 12,5 ha.

    Nous avons terminé cette superbe journée ensoleillée en nous promenant le long de ce nouveau port de plaisance.

       

    Tel est le bilan d'une des plus belles journées de cet été 2016 !

    A. B.

     


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  • Excursion à Esquelbecq

     * Excursion à Esquelbecq

    Esquelbecq, village typique flamand

    Le village d'Esquelbecq est situé au coeur de la Flandre. Il compte 2200 habitants et s'étend sur 1195 hectares. Il a conservé son caractère flamand authentique. Il est traversé d'Ouest en Est par l'Yser, célèbre petit fleuve côtier, bordé de nombreux chênes, ce qui a donné l'appellation du village dont les origines flamandes "Ekelsbeke" signifie "ruisseau aux glands". Esquelbecq est riche d'histoire et de traditions.

    Esquelbecq est situé à 24,8 km de Dunkerque, 60 km de Lille et à 16,7 km d'Oost-Cappel sur la frontière belge.

    Esquelbecq, village du livre et village "patrimoine"

    Esquelbecq est un village qui a su conserver son caractère rural tout en étant très actif. Baigné par l’Yser et bordé de chênes, il possède un patrimoine architectural remarquable labellisé « Village Patrimoine » depuis 2009 avec notamment un château classé monument historique depuis 1987. Son église de type "hallekerque" est, quant à elle, classée à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 1945. Trois chapelles complètent cet ensemble architectural et accentuent le caractère de ce village flamand. Un site de mémoire « La Plaine au Bois » rappelle également que durant la Seconde Guerre Mondiale, des hommes se sont battus pour repousser l’ennemi allemand et y ont été massacrés.

    Le Village du Livre, ce sont des professionnels du livre installés à l’année sur la grand-place ou dans les ruelles d’Esquelbecq. Ils sont libraires, bouquinistes, disquaires, céramistes, conteurs ou artistes et proposent une large gamme de produits et de services (achat/vente livres, expertise/conseil littérature). Ce sont les acteurs essentiels du Village du Livre. Chaque librairie indépendante ou artisan du livre possède sa spécialité et ses spécificités.

    Le château d'Esquelbecq

    Le château d’Esquelbecq a la forme d’un grand quadrilatère flanqué de huit tourelles. Un liseré de pierres blanches le ceinture à mi-hauteur et aurait pour signification la haute puissance des seigneurs du lieu. L’édifice, auquel on accède par deux ponts, est entouré de douves.

     * Excursion à Esquelbecq     * Excursion à Esquelbecq

       * Excursion à Esquelbecq  

     * Excursion à Esquelbecq  * Excursion à Esquelbecq  * Excursion à Esquelbecq

    On suppose qu’un premier château en bois a existé dès le 9ème siècle afin de protéger des invasions nordiques mais rien ne prouve qu’il existait à l’endroit actuel. La dernière restauration générale du château date de 1606, date que l’on pouvait lire sur le donjon avant son effondrement. Cette restauration a permis de rajouter de nombreuses fenêtres dans les murs dont l’épaisseur dépasse parfois un mètre en certains endroits de leur base.

    Le château et ses dépendances ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le 24 juillet 1944. En septembre 1984, l’effondrement du donjon suscita la création d'un comité de sauvegarde du patrimoine d’Esquelbecq qui permit le classement de l’édifice en tant que Monument Historique.

    Le château d’Esquelbecq ne se visite pas, mais depuis ses grilles nous avons aperçu : le colombier datant de 1606, le jardin à la française jouxtant un parc boisé, ainsi que la conciergerie datant de 1590.

    L'actuelle propriétaire du château d'Esquelbecq, Maud Tamer, n'ouvre les grilles du monument qu'à l'occasion des "Journées du Patrimoine". Elle veille sur la rénovation du « joyau patrimonial » de la commune.

    L'église Saint-Folquin

    L’église Saint-Folquin d’Esquelbecq est très ancienne : elle date du 10ème siècle. Elle a été constamment remaniée jusqu’au 17ème siècle. Cette église est un bel exemple d'église-halle (ou "hallekerke" en flamand). C'est une église flamande à trois nefs d'égales dimensions, à la silhouette typique qu'on croise souvent dans cette région des Flandres. Elle est classée à l’inventaire des Monuments Historiques depuis le 20 juillet 1945. 

    L’église du village est dédiée à Saint-Folquin, cousin germain de Charlemagne et 15ème évêque de Thérouanne, mort à Esquelbecq le 14 décembre 855. Ce dernier est invoqué contre les fièvres et pour les femmes en mal d’enfant.

    Malheureusement, le 11 avril 1976, dimanche des Rameaux, vers 17 h 30, un gigantesque incendie a ravagé totalement l’église. Seuls les fonts baptismaux et la sacristie ont été épargnés. L’église fut rouverte au culte le soir de Noël 1978. Le caractère architectural flamand des 16ème et 17ème siècles auquel s’est attaché l’architecte est une belle réussite.


      * Excursion à Esquelbecq * Excursion à Esquelbecq * Excursion à Esquelbecq
          
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     * Excursion à Esquelbecq

     

    Le festival "Label Guit'art"

    L’association "Label Guit’art", en plus d’offrir la possibilité à de nombreuses personnes de prendre des cours de guitare à la campagne, a monté le festival du même nom, au rythme d’une édition tous les deux ans. Avec un objectif très clair : promouvoir la culture en milieu rural… et ce, à moindre coût pour chaque festivalier.

    Sur les deux journées-phares des 11 et 12 juin 2016, outre de fameux concerts dont ceux de Neeskens, de Jean-Félix Lalanne et d’Axel Bauer (les pointures de l’édition), donnés sur deux scènes, le public a pu goûter moult petits plaisirs : expositions autour de la guitare sous le grand chapiteau (lutherie, peinture, photographie…), arts de rue, village de jeux pour jeunes et moins jeunes, stands d’associations culturelles et artistiques du secteur, etc…

    A ce cocktail musical et artistique de premier plan, ajoutez la bonne odeur des frites et des barbecues, sans la oublier la saveur des bières locales d’Esquelbecq ou de Bergues servies dans un gobelet souvenir offert à chaque festivalier du 11 juin…

    Pour Frédéric Drieux, président de "Label Guit’art", et le comité directeur, le projet s’inscrit comme une grande fête culturelle, artistique, en milieu rural, où les aspects touristiques et patrimoniaux tiennent une place de choix. Ce festival a aussi des retombées économiques non négligeables en termes de restauration, pour les débits de boissons, les hébergeurs, les professionnels du son et les intermittents du spectacle, les fournisseurs de boissons et de denrées... C’est un projet ambitieux, mais réaliste.

    Avec mon épouse, nous avons participé à la troisième édition de ce festival, le samedi 11 juin 2016.

    Voici les artistes qui ont particulièrement retenu notre attention.

    Philippe Menard

    Véritable homme de scène passionné, convaincant et étonnant, Philippe Ménard est un personnage rare, sincère et terriblement attachant. Par sa pugnacité, sa formidable carrière et son éternelle flamme, il est très certainement l’homme le plus marquant de l’histoire de la scène locale.

     * Excursion à Esquelbecq

    Ancien guitariste du fameux groupe de rock nantais "Tequila", formé en 1977 mais dissous en 1994, Philippe Menard a poursuivi sa route en « one man band » remettant à l’honneur la tradition du blues dans laquelle ce seul musicien joue à fois de la guitare, de l’harmonica et de diverses percussions (grosse-caisse, tambourin, caisse-claire). Alternant avec bonheur les couleurs sonores acoustiques et électriques, cette formule lui permet d’explorer aussi bien le blues des précurseurs du genre (Joe Hill Louis, Juke Boy Bonner, Dr Isaiah Ross) que celui des sixties et seventies (Hendrix, Gallagher, Thorogood, Stones) et tout en présentant ses compositions personnelles.

    Le guitariste est gaucher et joue sur une Fender Telecaster jaune. Il est aujourd’hui reconnu comme un virtuose de la six cordes et compte parmi ses amis les plus grands bluesmen d’hier et d’aujourd’hui.

     * Excursion à Esquelbecq

     

    Jean-Félix Lalanne

     * Excursion à Esquelbecq

    Jean-Félix Lalanne se présente comme l’héritier de la guitare de Marcel Dadi comme Marcel Dadi était lui-même fort influencé par Chet Atkins. Et même si leurs musiques et leurs techniques évoluent et se transforment, leur ADN artistique garde l’empreinte de leurs influences. Marcel Dadi est celui qui lui a montré la voie ! Non seulement, Jean-Félix Lalanne se sera nourri durant ses jeunes années de toute la technique de guitare de Marcel Dadi, mais aussi de son état d’esprit car, encore jeune enfant, il était disponible à toute forme de modèle qui se présenterait à lui.

    Bien heureusement pour Jean-Félix, Marcel Dadi était un modèle parfait : musicien, travailleur, entrepreneur et doté d’un sens de l’humour ravageur. La plus belle des choses qu’il lui aura apprise est comment faire de la musique sérieusement sans jamais se prendre au sérieux. L’histoire que Jean-Félix Lalanne raconte dans ce spectacle - "Ma guitare à Dadi" - est une histoire extraordinaire où tous les rêves d’un enfant se transforment en la réalité incroyable pour un adulte où un jeune garçon passe de l’admiration pour son maître à l’amitié pour l’homme.

    Sous la forme d’une narration théâtrale, ce concert en hommage à l’œuvre et la personne de Marcel Dadi reprend chronologiquement toutes les grandes étapes de sa carrière vécues à travers le prisme de l’enfant qu'il a été, de l’adulte qu'il est aujourd'hui, jusqu’à la disparition tragique et absurde de son ami sur le vol de la TWA 800 le 17 juillet 1996.

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    Neeskens 

     * Excursion à Esquelbecq

    En 2015, Neeskens a décidé de monter sur la scène pour son audition à l’aveugle de The Voice en reprenant « Wicked Game » de Chris Isaac. Le charme de sa voix suave associée à sa guitare n’a pas mis longtemps à opérer. En quelques notes le public était conquis, et les quatre coachs aussi. Une prestation pleine d’émotion et de promesses, tout en retenue et en finesse. Neeskens, qui a fait de sa passion son métier, ne s’est pas trompé : sa place était bien dans la saison 4 de The Voice. Malheureusement il n'a pas terminé parmi les finalistes. Les téléspectateurs ont été déçus.

    La qualité de sa voix frappe : puissante et claire, et cependant d’une grande douceur, d’une tendresse qui est dans sa texture. Projetant loin des notes longuement tenues, elle ouvre des horizons, déploie des paysages, porte le rêve. De cette maîtrise, pas un instant le chanteur ne se départit, non plus que les excellents musiciens qui l'accompagnent : Anis Bahmed et Cyrille Chambard.

    De très beaux moments ; de sublimes écorchures, comme dans la chanson piano-voix "Lucy". Les mélodies, délicates, sont plus proches de la mélancolie que de la légèreté. Vertige du temps qui passe, persistance du sentiment amoureux, évocation tendre de sa terre natale, grands espaces, Neeskens esquisse en textes un univers émotionnel subtil et méditatif.

    La réalisation soignée et l’instrumentation intimiste mettent parfaitement en valeur la voix du chanteur : une impression de grande pureté, qui donne l’envie de longues promenades, casque sur les oreilles.

     * Excursion à Esquelbecq

     Neeskens en fin de matinée, pendant la "balance" du son.

     

    Cette excursion, effectuée la veille de la fête des pères, m'a laissé un très agréable souvenir, malgré la pluie qui est tombée pendant la prestation de plusieurs artistes au cours du festival. Nous ne manquerons pas de retourner dans ce beau petit village, notamment lors de la Nuit du Livre et sans doute aussi lors de la prochaine édition du festival "Label Guit'art". 

     A. B.

     


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