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     Notre excursion à Sluis

    Sluis est une ville historique qui se trouve dans Zeeuws-Vlaanderen (partie des Pays-Bas) et est actuellement une ville de shopping très populaire !

     * Excursion à Sluis  * Excursion à Sluis  * Excursion à Sluis

    Nous nous y sommes rendus ce lundi 4 septembre 2017 pour découvrir cette jolie petite ville et effectuer quelques achats dans de belles boutiques....

     * Excursion à Sluis

    Sluis, anciennement Sluys, mot néerlandais signifiant « écluse », est une ville de la province de Zélande (Flandre zélandaise) aux Pays-Bas. La ville est située à proximité de la frontière belge et était autrefois, au 14ème siècle, avec Damme, un avant-port de Bruges. Elle se trouvait alors à l'embouchure du Zwin, aujourd'hui ensablée.

    Nous avons débuté cette visite très matinale par une petite promenade le long d'un joli canal puis sur une partie des remparts où quelques portes sont encore visibles.

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    Son histoire

    Sluis a été fondée dans la seconde partie du 13ème siècle et a reçu ses droits de ville en 1290. Jusqu'à 1324 cet endroit s'appelait « Lamminsvliet ». Plus tard on commença à parler de « Sluis ».  La ville a été fortifiée très tôt. Déjà en 1382, Louis de Male, comte de Flandre, avait ordonné la fortification de la jeune ville.  La construction du château commença en 1385. En 1794, le château avait tellement été endommagé par l'artillerie française que ses ruines furent détruites en 1820. Les autres constructions de défense par contre ont bien survécu jusqu'à présent. 

    En 1340, au début de la guerre de Cent Ans, y fut livrée une bataille navale, la bataille de l'Écluse, durant laquelle la flotte anglaise d'Édouard III y détruisit 190 nefs françaises. Au cours de la guerre de Quatre-Vingts Ans, la ville fut assiégée à de nombreuses reprises : tombée aux mains des indépendantistes hollandais en 1576, elle fut reprise en 1587 par les Espagnols puis à nouveau occupée par les troupes de Maurice de Nassau en 1604. L'ingénieur Menno van Coehoorn fit enceindre la ville de bastions modernes en 1702, ce qui n'empêcha pas les Français de s'emparer de ce port en 1747 puis en 1794. Le lexicographe néerlandais Johan Hendrik van Dale vécut à « L'Écluse » de 1828 à sa mort en 1872, et y rédigea le « Grand Dictionnaire du Néerlandais ». Flamand de Sluis, il était aussi appelé l'écrivain du « Dikke van Dale », le plus important dictionnaire hollandais.

     * Excursion à Sluis

    Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville fut en grande partie détruite en 1944 lors de l'opération « Switchback » pour la conquête de l'estuaire de l'Escaut.

    La ville a été complètement encerclée de remparts et de fossés qui forment à présent un beau sentier pour des promeneurs. La porte la plus impressionnante est la Porte d'Ouest (Westpoort) ou « Steenen Beer » (Ours de Pierre), qui fut détruite en 1437 par des soldats de Bruges mais reconstruite plus tard. A cause de l'arrivée du duc de Parme dans la région (La Guerre de 80 ans), les fortifications ont encore été renforcées. La dernière modification se fit en 1702 par Menno van Coehoorn durant la guerre de succession espagnole.

    En 1568 débuta la Guerre de 80 ans entre l'Espagne et les Pays-Bas du Nord.  En 1587, le duc de Parme s'empara de la ville. Les galères espagnoles utilisaient le port de Sluis comme base d'attaque et ont longtemps dominé l'estuaire du Zwin.

    Il existe une légende concernant cette présence espagnole en ces lieux : « Jantje van Sluis » empêchait les Espagnols de prendre la ville. Quand le clocher sonnerait 3 fois, les assiégeants attaqueraient la ville.  Mais Jantje, qui devait sonner les cloches, avait trop fait la fête et s'était endormi. Les cloches ne sonnèrent donc pas et l'attaque des Espagnols fut remise !

    Tout changea quand, en 1604, le gouverneur espagnol quitta le bastion avec ses soldats et que le prince Maurice de Nassau s'installa dans la ville. La même année, il s'emparait également de la ville d’Aardenburg. Au Sud de Sluis, une ligne de forts fut construite par les deux parties. C'est aussi à cette époque que la nouvelle fortification fut bâtie, en forme d'une étoile avec 7 pointes, autour de Damme. Le bastion de Damme servit comme défense de Bruges contre Sluis, hostile.

    Une dernière tentative pour connecter Bruges avec la mer fut entreprise par Napoléon. Des prisonniers de guerre espagnols ont dû creuser le canal entre Bruges et Sluis (Le "Damse Vaart"). Le but était de relier ce canal avec le Westerschelde à la hauteur de Breskens, mais Napoléon perdit la guerre et le canal n'a jamais été terminé. Il s'arrêtait à cette époque à Hoeke. Ce n'est qu'en 1858 que les derniers kilomètres entre Hoeke et Sluis ont été creusés. A présent, le canal est devenu une attraction touristique importante pour la ville.

    Charles le Téméraire a épousé Marguerite d'York (connue également sous les noms de Margaret Plantagenêt ou Marguerite de Bourgogne ou encore Marguerite d'Angleterre) à Damme.  Son père, Philippe le Bon de Bourgogne, par contre choisit Sluis pour son mariage avec Isabelle de Portugal.  

    La petite ville de Sluis avait autrefois deux églises : l'église Notre-Dame et l'église Saint-Jean. La dernière fut démolie en 1823, après l’incendie de 1811. L'église actuelle ne fut bâtie qu'au 20ème siècle ; c'est l'église Saint-Jean-Baptiste. Après avoir effectué quelques achats dans les boutiques de vêtements notamment, nous l'avons visitée.

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    La grande fierté de la ville est son beffroi datant du 14ème siècle, annexe de l'hôtel de ville. Ce beffroi est le seul aux Pays-Bas ! En 1960, un carillon a été placé dans la tour. Il sonne très agréablement tous les quarts d'heure !

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    Au cours de notre promenade, nous avions déjà aperçu de loin le Moulin « De Brak », situé à l'intérieur des remparts.

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    Ce moulin à vent a été magnifiquement restauré après avoir été endommagé sévèrement pendant la 2ème Guerre Mondiale. 

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    En 1944, la ville fut en effet gravement mais inutilement bombardée. Après la guerre, le centre fut reconstruit avec considération pour son histoire. En 1830, il s'en est fallu de peu pour que Sluis fasse partie de la Belgique.

    Cette visite de Sluis s'est terminée par un excellent repas au restaurant "De Corner" situé dans la rue principale. C'est mon épouse qui l'avait choisi... et bien choisi !!! Découvrez son site : https://www.decornersluis.nl/

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    Après ce succulent plat de moules et frites, nous nous sommes rendus à Damme ... pour la première fois de notre vie !

     

    Avec ce lien vous découvrirez le récit de notre deuxième excursion au cours de la même journée : Excursion à Damme.

     

    A. B.


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  • Excursion à Lessines

    La ville de Lessines est située en province de Hainaut. Elle est arrosée par la Dendre.

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    * Excursion à Lessines

    Je me souviens d’un voyage scolaire en 3ème primaire : nous y avions visité les carrières de porphyre.

    La carrière de Lessines dénommée également « Carrière Cosyns », est une ancienne carrière de porphyre dont les activités ont cessé dans les années 1950. La carrière est classée « Site de Grand Intérêt Biologique » par la région wallonne. Plusieurs bâtiments du temps de l’exploitation subsistent en surface, et plus particulièrement en haut des falaises. On y retrouve également l’ancien ascenseur à wagonnets qui plonge dans l’eau et qui offre de nos jours un décor particulier aux plongeurs sous l’eau.

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    Visite de l'hôpital Notre-Dame à la Rose

    Ce jeudi 3 août 2017, nous avons fait le déplacement dans le but d’y visiter l'hôpital Notre-Dame à la Rose. 

    L’Hôpital Notre-Dame à la Rose, « Hôtel-Dieu » devenu monastère hospitalier, classé depuis 1940 comme patrimoine exceptionnel de Wallonie, a été fondé en 1242 par Alix de Rosoit, dame d'honneur de Blanche de Castille et veuve d’Arnould IV d’Audenaerde, seigneur de Lessines et grand bailli de Flandre et seigneur de Lessines. Lessines est à ce moment une ville en pleine expansion et l'hôpital va rapidement bénéficier d’importants privilèges et donations.

    Alix de Rosoit s’inscrit clairement dans le cadre d’un large courant de charité privée, encadré par l’Eglise, qui mènera à la création d’hôpitaux urbains. Les bourgeois et notables inquiets de leur fin prochaine firent, en effet, des dons importants pour les pauvres afin de racheter leurs torts.

    Les bâtiments furent reconstruits du 16ème au 18ème siècle avec une constance de style Renaissance flamande. Ils forment un grand quadrilatère autour d'un cloître gothique entourant un joli jardin intérieur.

    * Excursion à Lessines

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    L'hôpital Notre-Dame à la Rose est l’un des plus anciens hôpitaux d’Europe : un ensemble architectural majestueux et authentique, un lieu plein d’émotions avec ses mille facettes : chapelle baroque, cloître, jardins, salle des malades, couvent…  Un lieu enchanteur incontournable où se conjuguent les soins de l’âme et les soins du corps… L’Hôpital Notre-Dame à la Rose est un endroit unique qui se distingue non seulement par son extraordinaire beauté, mais aussi pour sa grande valeur artistique, architecturale, médicale et sociale.

    Fondé pour accueillir et soigner indigents et malades, l’hôpital de Lessines joue son rôle social jusqu’en 1980. Ce record de longévité s’explique par la qualité de l’organisation structurelle du site et par la présence ininterrompue de la communauté des religieuses augustines qui géra l’hôpital de sa fondation à la Révolution française et qui demeura dans les lieux aux 19ème et 20ème siècles. Il fut ensuite ouvert aux visiteurs qui découvrirent des bâtiments et collections rappelant le travail quotidien des sœurs au service de Dieu et des hommes mais aussi la vie et l'évolution des hôpitaux et des soins de santé depuis huit siècles.

    L'Hôpital Notre-Dame à la Rose est aujourd’hui un des derniers exemples de site hospitalier autarcique complet tels que l’ancien régime les concevait : il comporte encore un bâtiment principal à vocation à la fois conventuelle et hospitalière sur la rive gauche, une ferme sur la rive droite, en activité jusque 1990, des jardins, une glacière, un cimetière, le tout traversé par la rivière, la Dendre. L'état de conservation du site est remarquable ; les bâtiments et leur histoire sont indissociables de leur contenu. Les nombreuses œuvres d'art et antiquités médicales conservées dans les lieux où elles ont vécu et servi contribuent largement au caractère exceptionnel de ce site.

    Dans la chapelle baroque, j'ai repéré une magnifique statue de saint Jean l’Évangéliste : 

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    Lessines a toujours été un haut lieu de la culture des plantes médicinales et de l’herboristerie. Le couvent hospitalier de l’Hôpital Notre-Dame à la Rose comporte un magnifique jardin de plantes médicinales où il fait bon se promener.

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    * Excursion à Lessines * Excursion à Lessines * Excursion à Lessines * Excursion à Lessines

    Mieux encore, puisque nous nous intéressons aux plantes et leurs bienfaits sur la santé, la beauté et le bien-être, nous y avons trouvé des panneaux didactiques qui, pour chaque plante, détaillent sa partie utilisable, ses propriétés, indications et les façons de l’utiliser, avec en plus à chaque fois une petite anecdote sur la plante ….

    * Excursion à Lessines

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    Le jardin possède également une jolie roseraie.

    * Excursion à Lessines

    Une exposition unique au monde sur l’histoire de la médecine d’antan et de la pharmacie, du 15ème au 19ème siècle,  permet de découvrir d’anciens instruments tels clystère, trousse de trépanation, scie d’amputation… plus de 300 pièces retraçant les évolutions et l’histoire de la médecine, de la chirurgie et de la pharmacie, d’Ambroise Paré à Louis Pasteur.

    L’Hôpital Notre Dame à la Rose à Lessines est une superbe pièce du patrimoine belge. L’ensemble a été superbement restauré. C'est un lieu exceptionnel d’histoire et de vie, particulièrement bien entretenu. L’équipe du musée a à cœur de faire vivre cet endroit grâce à un important programme d’activités tout au long de l’année. Nous avons effectué une très belle visite que nous avons prolongée par un arrêt bien agréable à la cafétéria. Celle-ci propose un grand choix de boissons spéciales dont de délicieuses bières de la région.

      A. B.

     


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  • Visite du Mercator

    Le 11 avril 2017, nous étions à Ostende avec nos petits-enfants.

    Nous avions comme objectif principal d'aller visiter le Mercator...

     * Visite du Mercator

    Le Mercator est un trois-mâts amarré dans le port des yachts d'Ostende. Ce musée-navire de 1932 se trouve entre la gare et l'hôtel de ville. C'est un monument protégé et sans doute le navire le plus connu de Belgique.

    Ce trois-mâts goélette a été conçu par l'explorateur polaire Adrien de Gerlache (1866-1934), en tant que bateau-école pour la marine marchande. Il a été construit en Écosse et a pris la mer pour la première fois en 1932. Le navire présentait initialement quelques problèmes de construction qui ont été résolus par la suite. Il a été utilisé pour des expéditions scientifiques également. Au-delà d'un bateau-école, le Mercator était un ambassadeur flottant lors des expositions mondiales et des cérémonies. Lors de son neuvième voyage (14 octobre 1935 - 4 mai 1936), le Mercator a ramené la dépouille du Père Damien. À partir de 1961, le navire a été réaménagé en musée et est à quai à Ostende depuis 1965 de manière presque ininterrompue.

    Le Mercator s'est trouvé dans un chantier naval pour des travaux urgents de réparation depuis le 29 septembre 2015. Depuis le 1er avril 2016, il a regagné son emplacement habituel. Le bateau a gardé son aspect d’origine. Tout a été refait à l’identique…

     * Visite du Mercator

    Le mythique navire avait plus que besoin d’un "lifting". Le gouvernement flamand a puisé profondément dans son gousset : la note de la rénovation s’élève à 3,4 millions d’euros. Il faut dire qu’il était dans un piteux état.

    Le Mercator est le cinquième navire-école de la marine marchande belge qui commence sa carrière de navire école en 1932 pour la finir en 1961. Il porte le nom du célèbre géographe Gerardus Mercator, l'inventeur des cartes en projection de Mercator.

    C'est un trois-mâts gréé en barquentine (trois-mâts goélette) c'est-à-dire que le mât de misaine porte des voiles carrées tandis que le grand mât et le mât d'artimon portent des voiles auriques.

    Construit en 1931 dans le chantier de Leith en Écosse, le Mercator prend la mer pour la première fois le 5 septembre 1932. Il formera chaque année une cinquantaine d'apprentis officiers encadrés par une douzaine d'hommes d'équipage, dans le cadre d'un voyage d'hiver de quatre mois dans l'Atlantique suivi d'une croisière d'été de trois mois.

    De 1934 à 1935, il embarque une expédition scientifique franco-belge pour l'île de Pâques d'où il rapporte la statue gigantesque du « dieu du Thon », actuellement conservée aux Musées royaux d'art et d'histoire à Bruxelles.

    En 1936, c'est lui qui rapporte en Belgique le corps du père Damien depuis Molokaï.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, il passe sous pavillon anglais. Lorsqu'il rejoint la Belgique en 1947, il est en piteux état et ce n'est qu'en 1950 qu'il pourra reprendre la mer.

    Il a participé et gagné plusieurs courses de vitesse de voiliers.

    Depuis 1961, il ne forme plus de jeunes officiers mais sa carrière continue. À quai, à Anvers puis à Ostende, c'est devenu un monument touristique qui reçoit près de 130 000 visiteurs par an.

    Voici un diaporama réalisé par mon épouse au sujet de la même visite :                      

    Voici mes photos.

      * Visite du Mercator  * Visite du Mercator  * Visite du Mercator  * Visite du Mercator

      * Visite du Mercator  * Visite du Mercator  * Visite du Mercator  * Visite du Mercator

      * Visite du Mercator  * Visite du Mercator  * Visite du Mercator  * Visite du Mercator

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     * Visite du Mercator

     

    A. B.

     


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  • A Ostende avec nos petits-enfants

    Ce 11 avril 2017, belle journée ensoleillée, nous nous sommes rendus à Ostende, avec objectif principal la visite du Mercator récemment complètement rénové.

    Premier contact avec le port de plaisance

     * A Ostende avec nos petits-enfants  * A Ostende avec nos petits-enfants

    La plage et le port

      * A Ostende avec nos petits-enfants  * A Ostende avec nos petits-enfants  * A Ostende avec nos petits-enfants  * A Ostende avec nos petits-enfants

      * A Ostende avec nos petits-enfants  * A Ostende avec nos petits-enfants  * A Ostende avec nos petits-enfants  * A Ostende avec nos petits-enfants

    Excursion en bateau dans le port

      * A Ostende avec nos petits-enfants  * A Ostende avec nos petits-enfants

     * A Ostende avec nos petits-enfants  * A Ostende avec nos petits-enfants

    Lien avec la visite du MERCATOR

    A. B.

     


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  • Visite du cimetière Tyne Cot

    Ce jeudi 16 février 2017, nous nous sommes rendus à Passendale, section de la commune de Zonnebeke en Belgique.

    C’est dans cette commune que se trouve le plus grand cimetière militaire du Commonwealth au monde : le cimetière militaire britannique de Tyne Cot, à environ 11 km au nord-est du centre-ville d’Ypres.

    A l'origine, « Tyne Cot » était un point fort dans la zone occupée par les forces allemandes en Flandres en octobre 1917. Un cimetière de 340 tombes a rapidement grandi autour de ce bunker : les hommes qui étaient morts dans le poste de secours ou à proximité. 

    Entre 1919 et 1921, la « Exhumation Company » a rapporté plusieurs milliers de corps des champs de bataille environnants. Seulement 3 800 des victimes ont pu être identifiées par leur nom.

     * Visite du cimetière Tyne Cot

    Ce cimetière abrite 11 952 tombes de soldats tombés durant la Première Guerre mondiale, 11 952 pierres tombales d’hommes morts sur le front ou de blessures subies lors de la défense d’Ypres entre 1914 et 1918. Ils moururent surtout pendant les mois de cette lutte épique appelée l’« Offensive des Flandres » en 1917, lorsque les troupes britanniques et françaises tentèrent de repousser les postes allemands le long des arêtes basses de la région et de percer leurs lignes en direction de la côte de la Manche.

      * Visite du cimetière Tyne Cot   * Visite du cimetière Tyne Cot   * Visite du cimetière Tyne Cot

    A l’arrière du cimetière se trouve le long mur du Mémorial de Tyne Cot sur lequel sont gravés les noms de 34 863 soldats britanniques qui n’ont pas de « lieu de sépulture connu », des hommes tombés entre le 15 août 1917 et la fin de la guerre. Ils représentent l’« excédent » de la Porte de Menin (à Ypres), lorsqu’on réalisa dans les années 1920 que ce mémorial, construit pour commémorer tous les Britanniques disparus dans la région d’Ypres, n’était pas assez grand pour les inclure tous !

     * Visite du cimetière Tyne Cot

    La grande majorité des noms inscrits sur le mur à Tyne Cot sont ceux de soldats qui seraient morts au cours des batailles ayant eu lieu dans les environs entre septembre et novembre 1917.

    Au centre du mur, une abside en cercle contient les pans du Mémorial aux disparus de Nouvelle-Zélande, et parmi ceux commémorés ici, 663 (57 %) furent tués le 12 octobre 1917 à un emplacement que l’on peut voir du cimetière de Tyne Cot. Comme ils avançaient dans la boue pour apporter leur renfort aux Australiens ce jour-là, les Néo-zélandais furent pris dans des fils barbelés allemands ininterrompus et massacrés.

     * Visite du cimetière Tyne Cot   * Visite du cimetière Tyne Cot   * Visite du cimetière Tyne Cot

    Tyne Cot est un cimetière de « consolidation » : les dépouilles des milliers d’hommes qui y reposent aujourd’hui ont été apportées de tombes isolées et de plus petits cimetières à la fin de la guerre.

     * Visite du cimetière Tyne Cot

      * Visite du cimetière Tyne Cot   * Visite du cimetière Tyne Cot

     * Visite du cimetière Tyne Cot

    Le nom Passendale est gravé de façon indélébile dans la conscience collective de la Grande-Bretagne et son Commonwealth. Au cours de la troisième bataille d'Ypres (1917) l'armée britannique a perdu près de 300.000 hommes pour capturer ce village en ruine « Passion Dale » - la vallée de la souffrance. Le coût de la vie humaine pour atteindre cette « victoire » est trop évident au « Tyne Cot Cemetery », le plus grand cimetière de guerre britannique en Europe continentale.

    A. B.

    Pour des commentaires encore plus détaillés, voir :

    http://www.ww1westernfront.gov.au/french/zonnebeke/visiting-tyne-cot.php

    et

    http://www.toerisme-ieper.be/en/page/334-349-358/tyne-cot-military-cemetery-and-visitors-centre.html

     

    Références :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Cimeti%C3%A8re_militaire_britannique_de_Tyne_Cot

    http://www.ww1westernfront.gov.au/french/zonnebeke/visiting-tyne-cot.php

     


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