• Visite du cimetière Tyne Cot

    Ce jeudi 16 février 2017, nous nous sommes rendus à Passendale, section de la commune de Zonnebeke en Belgique.

    C’est dans cette commune que se trouve le plus grand cimetière militaire du Commonwealth au monde : le cimetière militaire britannique de Tyne Cot, à environ 11 km au nord-est du centre-ville d’Ypres.

    A l'origine, « Tyne Cot » était un point fort dans la zone occupée par les forces allemandes en Flandres en octobre 1917. Un cimetière de 340 tombes a rapidement grandi autour de ce bunker : les hommes qui étaient morts dans le poste de secours ou à proximité. 

    Entre 1919 et 1921, la « Exhumation Company » a rapporté plusieurs milliers de corps des champs de bataille environnants. Seulement 3 800 des victimes ont pu être identifiées par leur nom.

     * Visite du cimetière Tyne Cot

    Ce cimetière abrite 11 952 tombes de soldats tombés durant la Première Guerre mondiale, 11 952 pierres tombales d’hommes morts sur le front ou de blessures subies lors de la défense d’Ypres entre 1914 et 1918. Ils moururent surtout pendant les mois de cette lutte épique appelée l’« Offensive des Flandres » en 1917, lorsque les troupes britanniques et françaises tentèrent de repousser les postes allemands le long des arêtes basses de la région et de percer leurs lignes en direction de la côte de la Manche.

      * Visite du cimetière Tyne Cot   * Visite du cimetière Tyne Cot   * Visite du cimetière Tyne Cot

    A l’arrière du cimetière se trouve le long mur du Mémorial de Tyne Cot sur lequel sont gravés les noms de 34 863 soldats britanniques qui n’ont pas de « lieu de sépulture connu », des hommes tombés entre le 15 août 1917 et la fin de la guerre. Ils représentent l’« excédent » de la Porte de Menin (à Ypres), lorsqu’on réalisa dans les années 1920 que ce mémorial, construit pour commémorer tous les Britanniques disparus dans la région d’Ypres, n’était pas assez grand pour les inclure tous !

     * Visite du cimetière Tyne Cot

    La grande majorité des noms inscrits sur le mur à Tyne Cot sont ceux de soldats qui seraient morts au cours des batailles ayant eu lieu dans les environs entre septembre et novembre 1917.

    Au centre du mur, une abside en cercle contient les pans du Mémorial aux disparus de Nouvelle-Zélande, et parmi ceux commémorés ici, 663 (57 %) furent tués le 12 octobre 1917 à un emplacement que l’on peut voir du cimetière de Tyne Cot. Comme ils avançaient dans la boue pour apporter leur renfort aux Australiens ce jour-là, les Néo-zélandais furent pris dans des fils barbelés allemands ininterrompus et massacrés.

     * Visite du cimetière Tyne Cot   * Visite du cimetière Tyne Cot   * Visite du cimetière Tyne Cot

    Tyne Cot est un cimetière de « consolidation » : les dépouilles des milliers d’hommes qui y reposent aujourd’hui ont été apportées de tombes isolées et de plus petits cimetières à la fin de la guerre.

     * Visite du cimetière Tyne Cot

      * Visite du cimetière Tyne Cot   * Visite du cimetière Tyne Cot

     * Visite du cimetière Tyne Cot

    Le nom Passendale est gravé de façon indélébile dans la conscience collective de la Grande-Bretagne et son Commonwealth. Au cours de la troisième bataille d'Ypres (1917) l'armée britannique a perdu près de 300.000 hommes pour capturer ce village en ruine « Passion Dale » - la vallée de la souffrance. Le coût de la vie humaine pour atteindre cette « victoire » est trop évident au « Tyne Cot Cemetery », le plus grand cimetière de guerre britannique en Europe continentale.

    A. B.

    Pour des commentaires encore plus détaillés, voir :

    http://www.ww1westernfront.gov.au/french/zonnebeke/visiting-tyne-cot.php

    et

    http://www.toerisme-ieper.be/en/page/334-349-358/tyne-cot-military-cemetery-and-visitors-centre.html

     

    Références :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Cimeti%C3%A8re_militaire_britannique_de_Tyne_Cot

    http://www.ww1westernfront.gov.au/french/zonnebeke/visiting-tyne-cot.php

     


    2 commentaires
  • VIRGINIE HOCQ - « SUR LE FIL »

     * Virginie Hocq

    Ce vendredi 10 février 2017, nous sommes allés voir le nouveau spectacle de Virginie Hocq au Théâtre Sébastopol à Lille.

     * Virginie Hocq

    Après le succès de « Pas d’inquiétude », Virginie Hocq était de retour avec une nouvelle aventure mise en scène par Isabelle Nanty : « Sur le fil », dans le monde du rire grinçant, du rire léger... tout en équilibre... sur le fil bien sûr ! Ce nouveau spectacle, « Sur le fil », rouge comme ses lèvres et son vernis, porte bien son nom. L'humoriste qui approche de la quarantaine voulait ranger le fil de sa vie : … 25 ans, c'est long !

       * Virginie Hocq   * Virginie Hocq   * Virginie Hocq

    Toujours aussi pétillante et surprenante, Virginie Hocq nous a entraînés dans son univers décalé. L'humoriste belge y évoque la croisée des chemins à sa manière. Quelle aurait été sa vie, si elle avait suivi un autre chemin ? Tel est le propos plutôt alléchant de son nouveau one-woman-show. Peut-être serait-elle devenue un de ces personnages déjantés émaillant son spectacle ?

    Découvrez la bande annonce de ce spectacle :

    Elle se retrouve ainsi « sur le fil » de la vie et des choix qu'elle aurait pu faire. Singulier, décalé, ce spectacle donne à voir un monde traversé de personnages déséquilibrés : et si elle avait décidé d'être hôtesse alcoolique esseulée en fin de vol, aurait-elle été comme Claire, touchante hôtesse qui noie sa solitude dans le champagne ? Aurait-elle été comme une bourgeoise prête à tout pour récupérer son mari ou encore telle un mannequin pour paquet de cigarettes à la voix atrocement rauque? Aurait-elle été comme Viviane surnommée « la Gauloise » ? Comme une épouse qui espère redonner une seconde chance à son mari en acceptant une partouze ? Comme l'épouse d’un tueur en série, voire une décoiffante Marie-Antoinette. On avait déjà remarqué qu'elle faisait bien le pingouin dans un précédent spectacle. Cette grande brune qui n'a peur de rien a un pouvoir d'imagination extraordinaire.

    L'artiste, incroyable, est au sommet de son art dans le monde du rire grinçant, du rire léger… tout en équilibre…sur le fil bien sûr !

     * Virginie Hocq

    Après l'avoir vue sur scène, on ne peut pas l'oublier : la Belge Virginie Hocq dépote. Déjà qu'on dit d’elle qu’elle n’est pas toute seule dans sa tête ! En Belgique, on dit qu’elle n'a pas toutes les frites dans le même sachet !

    Passée par le café-théâtre, le Conservatoire royal de Bruxelles, où elle a reçu un premier prix d'art dramatique, et la Ligue d'improvisation belge professionnelle, Virginie Hocq est une comédienne époustouflante. Elle est en outre dirigée ici par la main efficace d'Isabelle Nanty qui a su lui ménager des plages de liberté.

    En une tirade débitée à la vitesse d'un Luchini, elle déplace le spectacle dans la salle où elle s'attire encore davantage la sympathie du public, surtout en allant proposer des gobelets de Jupiler ou de Leffe jusqu’au balcon ! Autour d'elle, naissent des personnages comme Michel, le chef de cabine, ou Louis XVI.

    « Sur le fil » suit une très jolie morale accompagnée de personnages drôles, très drôles !

    Découvrez l'interview de l'artiste sur le plateau de l'A2 :

     

    En 1999, avant de créer son premier one-woman-show, « Dis oui ! », elle a joué divers rôles, notamment dans « L'Ours » de Tchekhov, « Thérèse » dans « Le père Noël est une ordure » ou « Les Deux Canards » de Tristan Bernard où elle succédait à... Isabelle Nanty.

    Déjà le cinquième one woman show de cette brillante comédienne belge qui perça chez nous il y a sept ans avec son fameux sketch, aussi tordant que culotté, de la liste de courses (dressée, faut-il le rappeler, de manière impassible par une ménagère se faisant énergiquement culbuter sur la table de sa cuisine…). C’était dans « C’est tout moi ! ».

    Plus récemment sur TF1, elle était Morgane Kemener, la fille de Jean-Louis Foulquier, dans la série « Vive la colo ! ». « Je vous remercie de votre curiosité », dit-elle. Mais c'est le spectateur qui la remercie de lui avoir fait oublier la morosité ambiante pendant près de deux heures.

    Nous avons beaucoup ri : les personnages sont presque des voisins, mais il y a des thèmes plus sensibles et qui font réfléchir. De magnifiques imitations, une très belle énergie, très drôle et des sketchs originaux sur des thèmes jamais abordés, du jamais vu.  Virginie Hocq interprète tout au long de son spectacle divers personnages qu'elle arrive même à nous rendre attachants ! Nous avons passé un excellent moment : c’était un super spectacle. Cette femme est à mourir de rire.

    Nous avons été agréablement surpris ! J'apprécie cette artiste depuis longtemps, mais je l'ai enfin découverte sur scène dans cette pièce ! Nous avions même failli verser une petite larme à la fin.

    Ce fut une excellente soirée passée en la bonne compagnie d’une Virginie Hocq vraiment très drôle et qui joue avec le public. Nous avons passé un superbe moment et nous recommandons vivement d'aller la voir !

    Merci Virginie pour votre simplicité et votre bonne humeur !

    A. B.

    Lien vers le blog de mon épouse qui a également évoqué cette agréable sortie au Théâtre Sébastopol de Lille.

     


    5 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires