• Excursion à Nieuport

    Ce mardi 30 août 2016, après notre visite au Musée Paul Delvaux à Saint-Idesbald (Coxyde) (lien URL), nous avons déjeuné au restaurant "Het Vlierhof" situé à gauche de l'entrée du musée.

     * Escapade à Nieuport

    Puis nous avions décidé d’aller nous promener à Nieuport, le long de l’estuaire de l’Yser.

    Ville côtière de Belgique, située en Région flamande dans la province de Flandre-Occidentale, au bord de la Mer du Nord, le port de Nieuport peut accueillir plus de 2 000 bateaux. Ce port de plaisance et de pêche est l'un des plus vastes de l'Europe du Nord.

    Nous en avons ramené quelques belles photos.

      * Escapade à Nieuport   * Escapade à Nieuport

      * Escapade à Nieuport   * Escapade à Nieuport

        * Escapade à Nieuport   * Escapade à Nieuport  

      * Escapade à Nieuport   * Escapade à Nieuport

     Et pour terminer, un petit tour vers la digue et la plage...

      * Escapade à Nieuport   * Escapade à Nieuport

    A. B.


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  • Visite du Musée Paul Delvaux à Saint-Idesbald

     * Au Musée Paul Delvaux

    Ce mardi 30 août 2016, nous nous sommes rendus à Saint-Idesbald (Coxyde) dans le but de visiter le Musée Paul Delvaux, un musée privé consacré au peintre belge Paul Delvaux. Il possède la plus grande collection du peintre surréaliste au monde.

     * Au Musée Paul Delvaux

    Ce musée a été ouvert en 1982, du vivant de Delvaux, dans la maison de l’artiste John Bakker, "Het Vlierhof", petite maison de pêcheur typique de la région. En 1983, deux nouvelles salles ont été ouvertes. En 1988, la première salle d’exposition souterraine a ouvert ses portes, suivie d'autres en 1997.

    Le musée est géré par la Fondation Paul Delvaux qui fut créée en 1972. Depuis lors, un public nombreux manifeste son attachement au Musée Paul Delvaux de Saint-ldesbald. Les encouragements ont toujours stimulé la Fondation dans sa mission de défense et de promotion de l’œuvre du peintre.

    Chaque année, le Musée renouvelle la scénographie des salles dévolues à la collection permanente qui est la plus grande au monde consacrée à l’artiste. Celle-ci s’efforce de s’enrichir régulièrement de nouvelles acquisitions. Parallèlement, des expositions temporaires, souvent thématiques, sont organisées, chaque saison, pour mettre en évidence les aspects multiformes de l’œuvre de Paul Delvaux.

    De nombreux projets sont sur le point de voir le jour et le public a désormais l’opportunité de s’y impliquer directement en devenant membre de l’a.s.b.l. « Friends of the Paul Delvaux Museum ». 

     * Au Musée Paul Delvaux

    Le musée expose l’œuvre complète de Paul Delvaux.

    Dessins, huiles et aquarelles ne sont qu’une petite partie du musée, qui comprend également l’atelier du peintre reconstitué et de nombreux objets légués par l’artiste et sa femme.

      * Au Musée Paul Delvaux   * Au Musée Paul Delvaux    * Au Musée Paul Delvaux 

     * Au Musée Paul Delvaux

    Le tableau que j'ai préféré est cette représentation de la Gare du Luxembourg que j'ai bien connue quand j'avais une dizaine d'années.

     * Au Musée Paul Delvaux

    Nous avons visité l’exposition "Paul Delvaux et l’estampe" qui inaugurait la saison 2016 du Musée de Saint-Idesbald. Elle initie également une nouvelle façon d'aborder la programmation en proposant une ouverture successive, au cours de l’année, de trois thématiques distinctes liées au même sujet. Cette approche singulière permet de révéler l’ensemble de l’œuvre gravé. Complémentaires, les trois volets permettent d’apporter un éclairage complet sur une production prolifique couvrant une période de plus de quarante années.

    Pour la première fois, les estampes étaient confrontées aux travaux préparatoires, aux essais et autres épreuves. L’aspect technique, travail complexe, sera ainsi valorisé de façon didactique rendant compte des différentes méthodes pratiquées par l’artiste. Cette introduction sera permanente facilitant la compréhension d’un savoir-faire souvent mésestimé.

    Le premier volet de l’exposition " LITHO @ MOURLOT" est spécifiquement consacré aux travaux réalisés à l’atelier de Fernand Mourlot. Haut lieu Parisien de la création, cet espace a accueilli les plus grands artistes contemporains tels que Picasso, Matisse, Miro ou encore Chagall. L’admiration du maître imprimeur Mourlot à l’égard de Delvaux explique l’importance de la collaboration. 

    Le deuxième volet,  « COLLABORATIONS LITTÉRAIRES » dévoile les nombreuses et fructueuses relations qui débouchèrent sur des travaux gravés. Ils dévoilent la manière dont Delvaux s’imprégna de l’univers de Paul Eluard, Claude Spaak, Jacques Meuris, Franz Hellens et Alain Robbe-Grillet. L’illustration des écrits prend corps au travers de gravures initialement conçues pour être réunies au sein d’éditions luxueuses et rares.

    Le troisième volet, « VERNI MOU » rend hommage à la vivacité de Delvaux qui, à la fin de sa vie, entreprit de se former à une technique nouvelle. Encouragé par son neveu, Charles Van Deun, Delvaux retrouva, avec la gravure dite "en manière de crayon", le plaisir que lui procurait la pratique du dessin.

    Ce travail intime, nourri par de nombreuses collaborations, laisse percevoir également l’importance, toujours renouvelée, réservée à la figure féminine.

      * Au Musée Paul Delvaux   * Au Musée Paul Delvaux  

    Cette triple exposition invite le public à se laisser surprendre par un aspect très peu montré de façon aussi exhaustive mais qui occupe une part importante de l'activité artistique de Delvaux.

    Trois temps forts pour trois fois plus de découvertes tout au long de l’année !

    A. B.


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  • Le ou la Satcheu !

    Le canal de l’Espierres

    Rappelons tout d’abord que le canal de l'Espierres se situe en Belgique entre la frontière française et l'Escaut à travers les provinces de Hainaut et de Flandre-Occidentale. Son extension française est nommée « Canal de Roubaix ».

    Le canal de l'Espierres a été construit de 1840 à 1843 afin de relier la Deûle à l’Escaut. Le but de ce canal était d’approvisionner en eau et en charbon Lille-Roubaix-Tourcoing. Pendant plus de cent ans, le canal de l’Espierres a contribué à l’essor économique de la région.

    À partir de 1950, l’essor industriel important de Roubaix et de Tourcoing, provoqua de sérieux dommages au canal. Les affluents de l’Espierres furent utilisés par l’industrie pour l’évacuation des eaux usées ; ils perdirent ainsi peu à peu leur pureté. Les autorités françaises ne firent rien pour arrêter cette pollution et contribuèrent à l’aggraver. En 1972, on interdit de rejeter les eaux usées dans le canal. Ces eaux furent déversées dans le ruisseau de l’Espierres à côté du canal, ce qui augmenta près de 10 fois son débit normal !

    Entre 1985 et 2011, plus aucun bateau ne naviguait sur le canal qui servit pendant 26 ans de véritable égout à ciel ouvert. Mais depuis le début du 21ème siècle, un nouvel intérêt touristique est apparu. Depuis le 8 septembre 2000, le canal est ainsi classé au Patrimoine wallon. Aujourd'hui, ce bras fluvial et transfrontalier relie la France, la Wallonie et la Flandre.

     * Le satcheu  * Le satcheu

    Avec le canal de Roubaix et la Marque canalisée, le canal de l’Espierres  fait partie de la liaison Deûle-Escaut qui a progressivement été rouverte à la navigation de loisir en 2008 grâce au programme de travaux Blue Links, financé par l'Union européenne. La navigation fluviale sur le canal de l'Espierres a été rétablie dans sa continuité le 1er juin 2011.

    Ainsi, désormais, on peut aller de Lille à Tournai par le canal. Et hier, au gré de leur randonnée sur le canal de l'Espierres, beaucoup se sont pris à rêver ce que pourrait devenir ce cours d'eau redevenu fréquentable. Les maisons éclusières murées côté belge pourraient redevenir un lieu de passage incontournable, en suivant l'exemple de la Guinguette à Leers. Mais bien d'autres projets germent déjà dans les esprits de ceux qui, après avoir bataillé pour sortir le canal de l'oubli auquel il était promis, veulent le voir comme un élément d'urbanisme essentiel, capable de structurer la ville.

    À Roubaix, le maire a déjà imaginé ce que pourrait être une péniche-école, où les enfants de la ville embarquant à son bord pourraient, au gré de ses évolutions, découvrir comment le canal a permis de requalifier des sites, de traiter des friches, de former cette « trame verte et bleue » attendue depuis vingt ans et que la remise en navigation a permis enfin de créer. •

    En longeant le canal de l’Espierres, nous plongeons dans le passé fluvial de notre belle région avec ses petites écluses et ponts levis qui font voguer notre imagination au gré des clapotis de l’eau. Le côté bucolique et reposant de cet endroit magique nous incite à nous imprégner de ces instants.

     * Le satcheu  * Le satcheu

    Notre périple commence à hauteur de l’écluse de Leers-Nord. Le parcours commence à hauteur de Leers-Nord (Estaimpuis), à la Maison du Canal qui a ouvert ses portes dans une ancienne maison éclusière au bord du canal de l’Espierres. Dans ce paisible estaminet frontalier, il est possible de se désaltérer après une balade à pied ou à vélo. Depuis la réouverture du canal aux bateaux de plaisance, la Maison du Canal est un site très prisé par les promeneurs et les plaisanciers. C’est un itinéraire à facettes multiples auquel nous sommes conviés.

    Croisière à bord du Satcheu

    A présent chaque dimanche d'été, il est possible d'emprunter le bateau « le Satcheu » entre l'écluse de Leers-Nord et Saint-Léger.

    Tous les dimanches à 15 h 30, jusque fin septembre, des croisières sont en effet organisées à bord du « Satcheu », le long du canal de l’Espierres : une balade de plus ou moins 2 heures au fil de l’eau qui coûte désormais 5 euros.

     * Le satcheu  * Le satcheu  * Le satcheu

     * Le satcheu  * Le satcheu   * Le satcheu   

    Mais qu’est-ce qu’un « satcheu » ?

    Le mot « satcheu », vient du picard « satcher » signifiant « tirer ».

    « Satcheu » est un terme estaimpuisien pour désigner les haleurs de bateaux.

    Les « satcheux » étaient donc les hommes et les femmes – souvent même les enfants du batelier – qui tiraient les péniches sur le chemin de halage, le long des fleuves et des canaux.

    En 1890, le peintre Théodore Verstraete a représenté le haleur :

    * Le satcheu

    Voici d’anciennes représentations de ce métier de haleur ou « satcheu » :

     * Le satcheu  * Le satcheu  * Le satcheu

    Source : Les carnets photographiques de Bruno http://www.diarium.net/ 

    Figure historique de l'entité estaimpuisienne, ce bonhomme courageux méritait bien qu'on lui rende un hommage à travers la création de la très officielle « Confrérie des Satcheux ».

    Ainsi, à Estaimpuis, le long du canal de l'Espierre, il y avait des « satcheux », des gens courageux qui tiraient les péniches en marchant le long du canal. Ils avaient donc bien droit à une pause de choix et à un breuvage agréable !!!

    La Satcheu, c’est la bière artisanale d'Estaimpuis !

    La bière "Satcheu", bière d’Estaimpuis, est une bière de type ale blonde à fermentation haute, conçue par le brasseur Facon (Kwabrugstraat 23 à 8510 Bellegem). C’est une ale blonde au corps aqueux et neutre, à peine malté. Finale plus sèche, avec une touche de levure. Aucune amertume. Cette bière ambrée est servie en grande bouteille, son arôme séduit les narines, tandis que son goût inonde les papilles gustatives. Elle fut servie pour la première fois le 2 janvier 1995.

    * Le satcheu   * Le satcheu  * Le satcheu

    De concours en concours, cette bière a acquis ses lettres de noblesse et elle a même reçu en avril 1997 la médaille d'or décernée par le comité de la coupe du Hainaut des bières artisanales ainsi que le prix du meilleur arôme. Cette bière est refermentée en bouteille. Cette médaille d'or des artisanales du Hainaut est en effet des plus fruitée, avec même de légère notes de pêche et de réglisse, idéale au repas.

    Située non loin du canal de l'Espierre, la ferme Druart-Sol, petite exploitation familiale de type mixte, vend un fromage de lait de vache, à pâte mi-dure, qui a étendu sa renommée dans toute la Wallonie picarde : la « Muchotte ». Cette spécialité de la ferme est son atout, car elle se décline sous toute une palette de goûts : nature, à l'ail, aux orties, au poivre rose, à la moutarde, à la bière Satcheu, au gingembre, au cumin, etc. Bon appétit ! Bonne dégustation ! Belle croisière à bord du Satcheu !

    A. B.

     


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  • Escapade dans trois cités balnéaires de la côte belge

    Ce mardi 16 août 2016, nous avons emmené nos vélos jusqu'à la côte belge, en Région flamande dans la province de Flandre-Occidentale, avec pour objectif d'aller rouler "en terrain plat" !

    Mais nos coups de pédales nous ont aussi amenés à revoir quelques sites touristiques déjà découverts il y a de nombreuses années.

    Nous avons pu constater de très grands changements, surtout une croissance pas toujours heureuse de l'urbanisation, mais aussi un bel aménagement de l'estuaire de l'Yser à Nieuport : pistes cyclables et chemins piétonniers.

    Saint-Idesbald

    Après une heure de route environ, notre escapade au littoral belge a débuté par la recherche d’une bonne place à l’ombre pour notre voiture. Nous avons trouvé la solution à Saint-Idesbald dans le quartier du Musée Paul Delvaux que nous ne manquerons pas d’aller visiter ultérieurement.

    Saint-Idesbald (en néerlandais Sint-Idesbald) est un village ainsi qu'une station balnéaire dépendant de la commune  de Coxyde.

    Nous avons consacré la matinée à une promenade à vélo essentiellement sur la digue jusqu’à la limite nord-est de Coxyde.

    Coxyde (en néerlandais Koksijde) est une des nombreuses cités balnéaires de la côte belge. Elle compte environ 22 000 habitants.

    Nous y avions déjà pris un logement il y a 44 ans environ. Comme cette localité a bien grandi !

    Après un délicieux pique-nique, nos vélos nous ont permis de parcourir de jolies avenues de la cité. Nous avons retrouvé :

    1°) le moulin de l’Abbaye, situé dans la magnifique réserve naturelle Noordduinen. Il date du 17ème siècle, mais il a été restauré en 1984. Il fut - et est toujours - un moulin à farine. Le blé y est encore moulu à raison de 150 kg par heure. Nous ne manquerons pas de le visiter ultérieurement.

         

    2°) les vestiges bien restaurés de l'ancienne Abbaye des Dunes. Avant de devenir la station balnéaire bien connue des Belges, Coxyde était un petit village celte. Les premières traces de l'Abbaye des Dunes remontent à 1107, il s'agissait alors d'une cabane bâtie par des moines. Aujourd'hui, sur les quelques 10 000 hectares qu'occupait le domaine de l'abbaye, il ne reste que des ruines.

    3°) l’église Notre-Dame des Dunes (Onze-Lieve-Vrouw-ter-Duinenkerk) : faite d'acier et de béton, elle constitue l'édifice religieux le plus moderne de la côte belge. Puisque cette église était ouverte, nous y sommes entrés !

        

       

       

    Deux superbes vitraux photographiés par mon épouse :

      * Escapade dans 3 cités balnéaires de la côte belge

     

      * Escapade dans 3 cités balnéaires de la côte belge

    Ensuite, après avoir replacé nos vélos sur le porte-vélos de la voiture, nous nous sommes rendus à Nieuport.

    Le port de Nieuport (en néerlandais : Nieuwpoort) est une ville côtière de Belgique située sur l'estuaire de l'Yser, au bord de la Mer du Nord. Pouvant accueillir plus de 2 000 bateaux, ce port de plaisance et de pêche est l'un des plus vastes de l'Europe du Nord.

    Nieuport est le troisième port de pêche de Belgique après ceux d'Ostende et de Zeebruges.

       

    La minque que l’on aperçoit au fond de ce paysage portuaire (ci-dessus à droite) est le marché des produits de la pêche. Le poisson y est vendu à la criée. Ce bâtiment date de 1952 mais a été agrandi en 1972.

    C'est en aval du port de pêche que l'on trouve le port de plaisance européen. Trois clubs de yachting gèrent environ 2000 points de mouillage. Nieuport peut se vanter de posséder le plus grand port de plaisance d’Europe du Nord.
    Son bassin s'étend sur 3,5 hectares et peut accueillir environ 450 bateaux.

    Le point d’orgue de la construction du port de plaisance fut sans aucun doute la création du bassin portuaire, directement relié au chenal du port. Ce bassin, appelé Novus Portus, a une superficie de 12,5 ha.

    Nous avons terminé cette superbe journée ensoleillée en nous promenant le long de ce nouveau port de plaisance.

       

    Tel est le bilan d'une des plus belles journées de cet été 2016 !

    A. B.

     


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  • Nouvelle promenade le long du Canal de l'Espierre (4)

    Ce mardi 9 août 2016, nous avons profité du beau temps sec mais venteux pour effectuer pour la première fois une promenade à vélo le long du Canal de l'Espierre. 

    Laissant la voiture sur le parking de la "Maison du Canal", nous avons enfourché nos bicyclettes, franchi la frontière et sommes entrés sur le territoire français où le Canal de l'Espierre devient le Canal de Roubaix ! Nous avons ainsi roulé jusqu'au Quai du Grimonpont jusqu'à proximité de l'écluse du Sartel sur le territoire de la ville de Roubaix.

    Voici les plus beaux paysages que nous avons rencontrés :

      * Le long du Canal de l'Espierre (4)   * Le long du Canal de l'Espierre (4)

      * Le long du Canal de l'Espierre (4)   * Le long du Canal de l'Espierre (4)

      * Le long du Canal de l'Espierre (4)   * Le long du Canal de l'Espierre (4)

      * Le long du Canal de l'Espierre (4)   * Le long du Canal de l'Espierre (4)

    Il était malheureusement déjà temps de faire demi-tour.

       * Le long du Canal de l'Espierre (4)   * Le long du Canal de l'Espierre (4)

    Au retour, après une heure de cyclo-tourisme, nous avions bien mérité un bon petit café à la terrasse ensoleillée de la "Maison du Canal", proximité de l'écluse de Leers - Nord.

      * Le long du Canal de l'Espierre (4)   * Le long du Canal de l'Espierre (4)

     * Le long du Canal de l'Espierre (4)

    A. B.


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