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  • "L’ÉLÉGANCE D’UN MONDE EN PÉRIL"

    Exposition à "La Piscine" à Roubaix - 31 mars 2016

    Le musée "La Piscine" de Roubaix accueille le peintre BRAÏTOU-SALA (1885-1972).

    Le peintre

    Né à La Goulette, dans une famille juive qui sera terriblement frappée par la Shoah, Albert Sala dit Braïtou-Sala (1885 - 1972) quitte sa Tunisie natale pour Paris en 1901. Après des études à l’Académie Julian où il est l'élève d’Adolphe Déchenaud, d’Henri Royer et de Paul-Albert Laurens, il se spécialise dans les portraits mondains et devient l’un des portraitistes les plus célèbres du Tout-Paris. 

    Il remporte en 1916 le prix du portrait et s’impose, dans ce genre, comme l’un des plus grands spécialistes de l’entre-deux-guerres. Exposant au Salon des Artistes Français à partir de 1913, il y obtient la médaille d’argent en 1920 ; les œuvres, et notamment les portraits, qu’il envoie chaque année par la suite, sont très appréciées et remarquées par la presse du temps, notamment par L’Illustration qui offre au peintre à maintes reprises sa couverture.

    De 1919 à 1939, célèbre dans le Tout Paris mais aussi dans certaines capitales étrangères, Braïtou-Sala signe plusieurs centaines de portraits mondains et organise dans son atelier, à l’occasion de leur vernissage, d’importantes réceptions. Grâce à l’entremise, dès 1919, de son ami Alex Johanides, archiviste à la Comédie-Française, sa clientèle compte très tôt quelques-unes des plus grandes actrices de l’époque (parmi lesquelles Renée Corciade, Jane Faber, Cléo de Mérode ou Renée Falconetti) mais aussi la cantatrice de l’Opéra de Paris Marthe Chenal, ainsi que plusieurs figures de la haute société parisienne et bientôt américaine.

    En 1936, 1937, 1938 et 1939, c’est aux côtés de Picasso, Dufy, Braque, Chagall, Matisse, Derain ou Gromaire, qu’il représente la France à l’Exposition Internationale qui se tient au Carnegie Institute de Pittsburgh. Profondément meurtri par la disparition d’une grande partie de sa famille dans les camps de concentration nazis, Braïtou-Sala quitte Paris pour le Sud-Est de la France au début des années 1960 et meurt en 1972 en Arles dans un relatif oubli.

    L'exposition

    En écho à la collection de mode et à l’architecture même du musée, "La Piscine" propose, grâce aux prêts de tableaux souvent inédits, issus des collections publiques et privées, de redécouvrir l’œuvre de ce peintre, témoignage inestimable sur la mode et la société des Années folles et plus largement de l’Entre-deux-guerres, au cœur de la période Art Déco.

    Associant aux rares toiles aujourd’hui en collections publiques (à Roubaix, Riom, Bordeaux, Beauvais et Boulogne-Billancourt) d’importantes œuvres demeurées en mains privées, l’exposition organisée à Roubaix (autour de la très sensible image de l’Enfant aux bretelles offerte par Françoise Sala en 2011) fait la part belle aux grands portraits mondains qui firent le renom de l’artiste dans le Paris des Années folles. Compositions très élégantes, saisissantes par la traduction virtuose des effets de matières et des jeux de lumière sur les étoffes des toilettes et les bijoux.

    Elle évoque aussi les œuvres conçues dans l’intimité familiale, autoportraits et études de têtes d’enfants notamment, ainsi que les étonnantes relectures de thèmes bibliques ou mythologiques entreprises dès les années 1920 et réinvesties après guerre. Privilégiant des sujets susceptibles de mettre en exergue la beauté et la sensualité de la nudité féminine, le peintre attribue avec malice des canons et des coiffures très contemporains à ses Léda, Suzanne, Amphitrite ou Danaé, et transpose leurs aventures dans des environnements explicitement datés (parcs de châteaux à la française ou atelier du peintre notamment).

    L'affiche

     * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix   

    Le tableau

     * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix

    Braïtou-Sala, Vénus, dite Vénus verte, 1929

    Quelques tableaux qui m'ont particulièrement plu

      * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix

      * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix

      * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix

      * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix  * Braïtou - Sala à "la Piscine" de Roubaix

     

    A. B.

     

     

     


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  • Quelques tableaux du peintre Eugène Leroy

    A l’occasion du centenaire d’Eugène Leroy (1910 - 2000), le Musée des Beaux-arts de Tourcoing avait présenté le peintre Eugène Leroy comme un grand parmi les meilleurs : Titien, Giorgione, Matisse, Cézanne, Pollock… Les comparaisons ont fleuri à l’occasion de cette exposition qui regroupait 150 chefs d’œuvre de Leroy issus de grandes collections publiques et privées du monde entier. Le public a ainsi pu découvrir la lumière du Nord, une peinture des gestes et une œuvre énigmatique qui mérite l’attention qu’elle exige.

    Au hasard de quelques visites du musée "MUba Eugène Leroy" de Tourcoing, j'ai eu l'occasion de découvrir quelques-uns de ses tableaux qui m'ont interpellé et beaucoup plu.

     * Le peintre Eugène Leroy

     * Le peintre Eugène Leroy

    Autoportrait - 1970

    Le peintre et sa vie

    Eugène Leroy est un peintre français, né le 8 août 1910 à Tourcoing, mort à l’âge de 89 ans le 10 mai 2000 à Wasquehal, dans la banlieue de Lille.

    Eugène Leroy a été élevé à Tourcoing. Pour ses quinze ans, sa mère lui a offert la boîte de peinture de son père, peintre, mort en 1911 alors qu'Eugène Leroy avait 1 an. Il commence alors à dessiner et découvre Rembrandt, puis Jordaens, Greco et Goya avec l'aide de ses professeurs qui remarquent son talent et lui recommandent de travailler d'après nature, précepte qu'il ne remettra jamais en question. En classe de philosophie, il lit Bergson, puis Proust et part visiter Rome. Il se lie avec Valentine qui va devenir sa femme en 1933.

    En 1931, il entame, à l'école des Beaux-Arts de Lille, de courtes études, qu'il poursuit à Paris par des cours de dessin à la Grande Chaumière. Se considérant « pas fait pour les études » il retourne dans le Nord.

    En 1935, il s'installe près de Roubaix où, parallèlement à sa carrière de peintre, il enseigne le latin et le grec au collège Notre-Dame-des-Victoires. En 1936, il découvre « La Fiancée juive » de Rembrandt au Rijksmuseum d'Amsterdam, mais aussi la peinture de Malevitch qui la frappe par son « rêve de totalité ».

    Eugène Leroy sera toujours intéressé par la peinture abstraite en particulier celle de Mondrian. Il expose pour la première fois à Lille en 1937.

    Après la Seconde Guerre mondiale, peignant alors des scènes de genre comme « Le Massacre des Saints Innocents » ou « L'Opéra de quatre sous ». En 1943, il rencontre le critique Gaston Diehl qui l'expose à Paris.

    Il peint les paysages de la mer du Nord, près de Gravelines et à Croix de 1945 à 1950 dans de vastes aquarelles aux couleurs sombres et grises. En 1951 il rencontre le marchand Pierre Loeb qui lui achète une dizaine de toiles.

    Passionné par les grands maîtres, Giorgione, Rembrandt, Van Gogh, il voyage en Allemagne, Espagne et Italie et expose régulièrement à Lille. Peintre figuratif, il se tient à l'écart des avant-gardes.

    De 1946 à 1948, il réalise une peinture murale de 27 m2, « Crucifixion », pour la chapelle du collège Notre-Dame-des-Victoires de Roubaix.

    Il expose en 1954 à Paris avec Sam Francis, Serge Poliakoff et Marcel Pouget sous la férule de Charles Estienne. En 1956, il expose avec Eugène Dodeigne à Lille. La même année a lieu la première exposition de ses œuvres au musée de Tourcoing, puis l'année suivante au Musée de Dunkerque, il reçoit le prix Emile-Othon Friesz.

    En 1958, il s'installe près de Lille, à Wasquehal, dans sa maison-atelier et cet emménagement dans un nouvel espace allait lui permettre de faire évoluer le format de ses toiles. La même année, il réalise les vitraux de l'église Notre-Dame-des-Flots de Dunkerque. Il rencontre alors la sculptrice Germaine Richier et de grands collectionneurs du Nord, Masurel ou Leclerq, le défendent.

    Il participe au Salon de Mai de 1955 à 1970 à Paris et par deux fois au salon des Réalités Nouvelles en 1973 et 1976.

    En 1979, une présentation de l'œuvre peinte de Leroy eut lieu à la FIAC à Paris, une rétrospective de l'œuvre gravé a lieu à Gravelines.

    La Galerie « K » de Washington le présente puis le Museum van Heidenhaage Kunst de Gand, en 1982. Le galeriste allemand Michael Werner, ami et marchand des peintres allemands Baselitz et Markus Lüpertz, devient son agent et organise des expositions en Allemagne, Autriche, Belgique, Grèce, aux États-Unis.

    Connu pour sa peinture épaisse et fouillée, bravant les limites de la discipline, l'artiste d'envergure internationale était aussi un dessinateur de premier plan.

    Sa peinture se caractérise de plus en plus par une accumulation de strates de peintures épaisses de chaos d'empâtements extravagants d'où des figures, portraits, nus, paysages émergent à travers une observation minutieuse du spectateur.

    Les tableaux très énigmatiques ont besoin d’être regardé longtemps avant de révéler leurs secrets. Il y a des couleurs entremêlées et inextricables comme un nœud gordien, des silhouettes qui n'apparaissent qu’après le troisième ou quatrième regard et qui continuent à bouger comme si Eugène Leroy avait continué à travailler ses tableaux après des années ou des décennies, parfois sous l’œil stupéfait du collectionneur dépossédé qui, après le travail terminé, n’a plus reconnu l’œuvre qu’il avait achetée!

     * Le peintre Eugène Leroy   * Le peintre Eugène Leroy

    Eugène Leroy travaille la peinture : couche après couche, il enfouit l'image sous la matière pour parvenir à une occultation qui semble complète. Mais, de l'amas de matières et de couleurs émerge une figure, paysage, portrait ou nu ; c'est cet amas qui permet « que la peinture soit totalement elle-même. » Jean Clair écrit de lui qu’il veut « saisir non la ressemblance mais au contraire l’indéfini, l’insaisissable, l’imprévu. »

     * Le peintre Eugène Leroy

    En 1985, Eugène rencontre Marina qui devient son modèle. En 1987, Baseliz et Rudi Fuchs, entre autres, signent un texte dans le catalogue de l'exposition du Musée d'art moderne de Villeneuve d'Ascq.

      * Le peintre Eugène Leroy   * Le peintre Eugène Leroy

    En 1988, le musée d'art moderne de la ville de Paris lui consacre une rétrospective, en partenariat avec le musée d'Eindhoven. La peinture d'Eugène Leroy est largement reconnue. Suivent alors des expositions personnelles et rétrospectives en France et à l'étranger. En 1992, il participe à la Documenta IX à Cassel, en Allemagne et en 1995, il est invité à la Biennale de Venise. En 1996, il reçoit le Grand Prix national de peinture.

    Il meurt le 10 mai 2000 dans sa maison de Wasquehal, près de Lille.

      * Le peintre Eugène Leroy

      * Le peintre Eugène Leroy    * Le peintre Eugène Leroy

    Le rayonnement d'abord régional de l'œuvre d'Eugène Leroy, au Nord de la France et en Flandres, a incité plusieurs plasticiens à s'engager dans des explorations plastiques nouvelles, son influence est, sans doute, palpable dans le travail des expressionnistes wallons (Bernard Courcelles, Michel Frère) et flamands avec lesquels Leroy entretenait des relations amicales tout au long de sa vie.

     * Le peintre Eugène Leroy

     

    A. B.

     


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  • Visite de l'Hospice Comtesse à Lille

    Lille - 2 janvier 2016

    En ce début d'année 2016, j'ai eu l'occasion de visiter l'Hospice Comtesse dans le Vieux-Lille.

    L’Hospice Comtesse est aussi appelé " Hospice Notre-Dame ". C'est un ancien hospice lillois dont l'essentiel des bâtiments date du 17ème siècle. Sa construction fut décidée par Jeanne, comtesse de Flandre, en 1237.

      *  Hospice Comtesse   *  Hospice Comtesse  

    Situé rue de la Monnaie dans le Vieux-Lille, il abrite un musée.

    Histoire du bâtiment

    Jeanne de Constantinople, comtesse de Flandre, fonde en 1237 dans l'enceinte de son propre palais un hôpital qu'elle dote richement. En 1243, elle fait don des moulins de Lille et de Wazemmes à son Hôpital de Lille ainsi que du droit de banalité des moulins qu'elle possède sur toute la banlieue de Lille et que l'on appelait la Mannée de Lille. Cette mannée comprenait les villages qui s'inscrivaient à l'intérieur d'un territoire autour de Lille, de circonférence à égale distance de Seclin, Anstaing et Tressin. Par la suite, ce droit fut confirmé par les différents souverains régnant sur la Flandre jusqu'à son abolition en 1789. En 1245, les frères et sœurs de la communauté adoptent la règle de saint Augustin.

    De l'établissement primitif réservé aux malades pauvres, aux pèlerins et aux passants, il ne reste rien, un incendie dans la nuit du 11 avril 1468 l'ayant entièrement détruit. La salle des malades est reconstruite entre 1468 et 1472 et le rez-de-chaussée du bâtiment de la communauté religieuse des Augustines entre 1477 et 1482.

    À la suite d'un nouvel incendie, le 17 mars 1649, qui détruit la chapelle et certains bâtiments conventuels, on élève ou reconstruit l'étage du bâtiment de la communauté pour abriter le dortoir des sœurs (1649-1652). En 1650, Julien Destrée édifie le bâtiment bordant la rue de la Monnaie, dont la façade est louée à des artisans et commerçants, puis, de 1652 à 1657, on termine les travaux en bâtissant une nouvelle chapelle rehaussée et séparée de la salle des malades par un jubé suivant les recommandations du concile de Trente.

    Le plafond en bois de la salle des malades est alors décoré de tapisseries datant de 1704. La cour d'honneur est fermée à l'ouest par un dernier bâtiment achevé en 1724. Le bâtiment reste le principal hôpital lillois jusqu'à la fin du 18ème siècle.

    À la Révolution française, les malades sont transférés à l'hôpital Saint-Sauveur. L'hôpital Comtesse, appelée ainsi en souvenir de sa fondatrice, est transformé en hospice pour vieillards et en orphelinat, dit des Bleuets, après la Première Guerre mondiale.

    Désaffecté en 1939, l'hôpital fait l'objet en 1943 d'un bail emphytéotique entre la municipalité lilloise et l'administration des hospices qui stipule l'obligation de le transformer en musée.

    Les bâtiments du 15ème et du 17ème siècle ont été classés Monuments historiques par un décret du 14 avril 1923. Les façades et toitures de l'ensemble des autres bâtiments ont été classés Monuments historiques par arrêté du 26 février 1991.

     *  Hospice Comtesse

    Architecture

     *  Hospice Comtesse   *  Hospice Comtesse  *  Hospice Comtesse  

    On accède à la cour d'honneur par un passage couvert d'une superbe voûte d'ogives en brique aux nervures de pierre blanche. Au-dessus s'élève une tour quadrangulaire en brique. Le bâtiment attenant au passage, réalisé par Julien Destrée, évoque l'hôtel lillois de la Renaissance et se remarque par l'alternance de fenêtres étroites sans meneaux et d'autres à croisées de pierres, et par ses nombreuses portes étroites. Côté rue, la façade est percée d'échoppes délimitées par des arcs de décharge en forme d'anse de panier.

    À l'est, s'élève le bâtiment de la communauté : le rez-de-chaussée, polychrome par ses matériaux (grès, brique et pierre), typique du 15ème siècle, s'oppose à l'étage reconstruit après l'incendie de 1649, percé de manière régulière par des baies identiques. On peut encore visiter la cuisine ...

     *  Hospice Comtesse

     *  Hospice Comtesse

    dont les murs sont couverts de carreaux de faïence lilloise, et son arrière-cuisine, la salle à manger, les appartements de la prieure.

    Ces derniers comprennent un bureau, un vestiaire et un oratoire. Ils sont suivis de la pharmacie et de la lingerie.

       *  Hospice Comtesse  *  Hospice Comtesse  *  Hospice Comtesse

    Au nord, la salle des malades est une vaste salle oblongue en pierre de Lezennes, couverte d'un berceau lambrissé, qui s'apparente à la salle des pôvres de l'Hôtel-Dieu de Beaune. Chaque malade dispose d'un lit et d'une niche creusée dans le mur. D'une sobriété décorative, cette salle lumineuse se prolonge par la chapelle à vaisseau unique coiffé d'une charpente lambrissée à caissons, reconstruite et décorée entre 1653 et 1703. A cette fin, Arnould de Vuez est sollicité pour exécuter le tableau du maître-autel, La présentation de la Vierge au temple, et treize toiles destinées à garnir les murs. Deux groupes sculptés, Saint Joseph et l'enfant Jésus et Sainte Anne et la Vierge enfant, sont par ailleurs placés dans les niches latérales. Une plaque funéraire rappelle le souvenir des officiers français blessés à Fontenoy et morts à l'hôpital. Plus tard, en 1853, le plafond à caissons de la chapelle est décoré de 66 écussons représentant les bienfaiteurs de l'hôpital, réalisés par un ancien orphelin de l'hospice. Depuis octobre 2011, la toiture de la salle des malades a retrouvé sa guette, sorte de clocher qui abritait un guetteur.

    La cour est fermée à l'ouest par le pavillon en pierre de 1724, construit dans le style classique français.

    Un moulin, dit de saint Pierre, dont il reste des vestiges, la façade, le socle en grès ainsi qu'un pan de la façade postérieur, jouxte l'hospice à l'est. Un projet de reconstruction de ce moulin est à l'étude.

    Depuis 1962, l'Hospice Comtesse abrite un musée, fondé à l'instigation de Georges-Henri Rivière, qui présente la vie sociale et culturelle à Lille aux 17ème et 18ème siècles. La cuisine carrelée de faïence, la salle à manger, les meubles, les objets d'art, les portraits permettent de retrouver l'atmosphère de l'institution flamande à cette époque.

    Des expositions sont par ailleurs régulièrement organisées dans la salle des malades.

    Quelques curiosités au détour des salles

      *  Hospice Comtesse   *  Hospice Comtesse

      Un presse-linge

     *  Hospice Comtesse

       *  Hospice Comtesse  

                                    Les Ducs de Bourgogne

     

      *  Hospice Comtesse   *  Hospice Comtesse

     

    A. B.


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  • Crèches de Noël à Tourcoing

    Eglise Saint-Christophe - 15 12 2015

    Jusqu’au 25 décembre 2015, les crèches étaient à l’honneur dans le chœur de l’église Saint-Christophe à Tourcoing.

      * Crèches de Noël à Tourcoing   * Crèches de Noël à Tourcoing

    L'église St Christophe de Tourcoing

    Comme en 2013 déjà, le public vint en nombre admirer l’exposition proposée par les Amis de Tourcoing et du carillon. En 2013, l’exposition avait réuni plus de 5 000 personnes, selon les organisateurs.

    L’exposition « Les crèches des régions » permettait de voir des pièces venues du monde entier, prêtées par des passionnés et des collectionneurs.

     * Crèches de Noël à Tourcoing

    Pour sa quatrième édition, l’exposition 2015 propose quelque 80 pièces au total. Certaines classiques, d’autres plus surprenantes, comme ces figurines Playmobil ou ces mini-personnages venus du Pérou, insérés dans un œuf ouvert. Sans oublier les statuettes en ébène représentant la Vierge Marie, Joseph, les Rois Mages, Jésus… venus du Mali.

     * Crèches de Noël à Tourcoing

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    Car c’est là l’un des intérêts de cette exposition : elle permet de voyager. Au-delà du religieux, il s’agit de faire découvrir le monde. Un tour du monde, mais pas seulement : parmi les pièces proposées, un intérêt historique et pédagogique. En effet, certains passionnés se sont évertués à constituer des crèches plus ou moins détournées, retraçant l’histoire de la Cité du Broutteux, retraçant l’histoire de Tourcoing

    Nouveauté en cette fin d’année 2015, et modernisme oblige, les rois mages arrivent à la crèche dans un train à l’ancienne !

     * Crèches de Noël à Tourcoing

    Autre curiosité : la maquette reproduisant le village de Grimaud en Provence, imaginée par le Tourquennois Jean-Luc Ghesquier.

      * Crèches de Noël à Tourcoing  * Crèches de Noël à Tourcoing  * Crèches de Noël à Tourcoing

    Pour la petite histoire, c’est à la suite de la réalisation d’une crèche vivante par François d’Assise à Greccio, en Italie, la nuit de Noël 1223 que les premières crèches miniaturisées ont été construites. Elles le furent dans les églises avant d’arriver dans les logis. Elles se composent de Marie, Joseph, l’enfant Jésus, l’âne et le bœuf.

    Ensuite, dans un esprit de théâtralisation, leur distribution va prendre de l’ampleur avec l’arrivée des bergers et de leurs moutons ainsi que les rois mages, qui ne sont mentionnés que par l’Évangéliste de Matthieu, dont il ne donne, ni leur nom ni le nombre. Il est donc décidé qu’ils seront trois au regard des cadeaux qu’ils apportent. Ils seront nommés Melchior, qui représente l’Occident, Gaspard pour l’Orient et Balthazar, le noir, pour l’Afrique. À l’époque, l’Amérique n’est pas encore découverte.

     * Crèches de Noël à Tourcoing

    A. B.

     


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